Quand Disney fait des clins d'oeil pour les adultes !

Chez Disney, on le sait, on aime bien mettre des références à la pop culture un peu partout. Il faut souvent y regarder à deux, voire, trois fois avant de remarquer ces subtils petits détails qui font qu'on ne se lasse jamais de regarder ces longs-métrages ! Parfois, ces clins d'oeil sont destinés aux adultes, afin que, eux aussi, passent un bon moment en regardant une oeuvre avant tout destinée aux enfants. 

Raiponce et les petites licornes

Vous souvenez-vous de la chanson de Raiponce "Moi j'ai un rêve", dans lequel nous apprenons que Vladimir collectionne les petites licornes ? Voici la chanson en question pour vous rafraichir la mémoire (ou juste pour le plaisir de la réécouter).  

Plus loin dans le dessin-animé, Flynn, en mauvaise posture se fait escorter jusqu'au lieu de son exécution, mais sur le chemin il voit une de ces fameuses petites licorne et comprend que la bande de brigands de l'auberge du Canard Boiteux est venue à son secours. Ce petit passage anodin est un clin d'oeil évident à Blade Runner lorsqu'Harrison Ford, alias Rick Deckard voit une petite licorne en origami lorsqu'il s'échappe. 

Alien dans Les Mondes de Ralph 

Ralph se rend dans un jeu FPS Hero's Duty , il se retrouve dans une pièce remplie d'oeufs d'Aliens, qui n'est pas sans rappeler Alien, le célèbre film de Ridley Scott ! Preuve ultime que ce clin d'oeil est bien pour Alien : Ralph marche accidentellement sur un des oeufs, duquel sort un alien/robot qui lui saute au visage. Cela fait évidemment référence aux Face-huggers, qui une fois sorti de l'oeuf cherche un visage (de préférence humain...) auquel s'accrocher ! 

Toy Story et The Shining 

Toy Story est un long-métrage plein de références à d'autres univers, en particulier celui de Disney et Pixar. Mais les créateurs semblent aussi être de grands fans du cultissime, mais pas très adapté aux enfants, The Shining de Stanley Kubrick. Les références sont subtiles, mais très visuelles. Le plus frappant est le motif de la moquette que l'on trouve dans l'hôtel de The Shining et qui est repris dans Toy Story lorsque Woody et Buzz tentent de s'échapper de la maison de l'horrible voisin de Andy qui martyrise ces jouets. Une moquette très anxiogène donc. 

Le numéro 237, celui de la chambre d'hôtel hantée est également visible un peu partout dans les Toy Story. Comme dans ces exemples : 

Les doubleurs du Roi Lion

Les doubleurs (en version originale) de Mufasa et Sarabi du Roi Lion n'ont pas été choisis au hasard. Il s'agit en effet de James Earl Jones et Madge Sinclair, qui tout deux ont interprété un roi et une reine d'un pays d'Afrique dans Un Prince à New-York, comédie, avec Eddy Murphy. A vrai dire on ne peut pas affirmer avec certitude qu'il s'agit là d'un clin d'oeil, mais dans le film, le roi James Earl Jones porte une peau de Lion sur lui ! 

Davy Jones et Terminator 2  

Il s'agit ici d'un clin d'oeil très subtil et rapide, ou, si ce n'est pas un clin d'oeil, d'une inspiration ! Dans la scène où Davy Jones rend visite à Calypso emprisonnée, sa pince reste coincée dans les barreaux lorsqu'il la passe au travers. Il décide donc de tout simplement passer son corps entièrement au travers (après tout c'est un homme poulpe, il fait ce qu'il veut). Dans Terminator, le T-1000 aussi passe son corps au travers des barreaux, et sa main reste coincée à cause de l'arme à feu qu'il tient, rendant les deux scènes, quasi-jumelles. 

Walter White dans Zootopie 

Les plus de 12 ans qui seront allés voir Zootopie au cinéma récemment auront peut-être vu le clin d'oeil (évident celui-ci) de Breaking Bad qui s'y trouve ! On ne peut pas dire que Breaking Bad soit adapté à un jeune public, mais la série fut un tel phénomène que les créateurs de Zootopie n'ont pas pu s'empêcher de lui rendre hommage.  

Woolter (Wool signifie "laine" en anglais), et son compagnon Jesse, sont chargés d'extraire un principe actif d'une fleur qui rend les animaux prédateurs méchants. La tenue jaune qu'arborait le bélier était déjà une bonne preuve du clin d'oeil, mais les noms eux, ne laissent plus de place au doute !