Le Couvent des Damnées : sorcières, clergé et vengeance dans un Moyen-Âge du XVe siècle
Au XVe siècle, il ne faisait pas bon se tenir à contre-courant de la religion. Incarnée par le clergé, elle dictait le train de vie de bien des personnes. Le Couvent des Damnées plonge ses lecteurs dans le Saint-Empire romain germanique, entre Inquisition et Tiers Etat.
Le Couvent ou la mort
Le Couvent des Damnées suit les pas d'Ella, jeune fille à la vie bien malheureuse pour son jeune âge. Suite à une incompréhension, ses parents décident de la vendre. Elle est alors recueillie par Angelika, une femme au grand cœur, enfin, plus ou moins. Un beau jour, l'Inquisition, menée par l'inquisiteur Wilke de l'Ordre du Claustrum, débarque et décide de mettre à mort Angelika, jugée pour sorcellerie. Ella, après avoir tenté de s'enfuir sans succès, est emmenée au château du Partage des eaux, le monastère du Claustrum. À la tête de l'organisation, madame Edelgard, maitresse de l'Ordre.
HENGOKU NO SCHWESTER © 2015 Minoru TAKEYOSHI / SHOGAKUKAN
De là, Ella va tout faire pour venger la mort d'Angelika. Elle devra se frayer un chemin parmi les travers du clergé et de ses membres. Entre supplices, tortures, drogues et sorcellerie, la jeune fille aura pour objectif premier de rester en vie malgré les défis qui se dresseront devant elle. Seule ou accompagnée, Ella tentera de faire tomber les têtes les unes après les autres pour atteindre la dernière marche, où se tient froidement madame Edelgard.
HENGOKU NO SCHWESTER © 2015 Minoru TAKEYOSHI / SHOGAKUKAN
Quand l'Église sort la vierge de fer
Le Couvent des Damnées parvient à allier son univers sombre et ses traits appuyés. Les dessins sont crus et n'hésitent pas à placer la mine du crayon là où ça dérange, tout en laissant de la pudeur à ses personnages. Néanmoins, les scènes de torture ne sont pas passées sous silence et donnent davantage de vie aux évènements présents dans le manga. Le dessin y est funeste, mélancolique. Peu de personnages possèdent une véritable toile de fond. Néanmoins, ne vous attachez pas trop vite, ils ont tendance à disparaître comme ils sont arrivés, drôlement vite.
HENGOKU NO SCHWESTER © 2015 Minoru TAKEYOSHI / SHOGAKUKAN
Ella est attachante, forte et déterminée. De la même manière que Motoko Kusanagi dans Ghost in the Shell, la jeune fille n'hésite pas à prendre sur elle pour avancer, quitte à souffrir. Cette plongée à même les dessous de l'Église oscille entre scènes brutes et quotidiennes, où les épreuves habituelles remplacent la routine de la protagoniste. Les scènes de tortures médiévales côtoient avec plaisir les chasses de sorcières abusives menées en grande pompe par l'Inquisition.
"Déjà un classique."
Il s'agit de la première série de Minoru Takeyoshi, jeune auteure bourrée de talent. Ses confrères l'acclament déjà, de Yû Itô (Shut Hell, Imperial Guards) à Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist, Silver Spoon) en passant par Masami Yûki (Hakubo no Chronicle). Si vous êtes intéressés par ce manga, sachez que le tome 1 est sorti le 4 janvier dernier et actuellement, 3 tomes sont disponibles, collection Seinen, au prix de 7,60 € l'unité.
Rien que le fait que Hitek mentionnant la "Vierge de Fer" ... qui n'existait pas au moyen-âge et qui a été inventé par les romantiques du XVIIIe siecle pour noircir l'image de l'époque médiévale ><
je pense que tu devient fou
certe "SAO" est bien
MAIS MON DIEU
DEUS VULT
c'est ignoble du faite que c'est le manga "type" "JE SUIS UN DIEU JE NE MEURT JAMAIS ET JE NE PERD JAMAIS"
a quel moment un héros réussit tout dans sa vie sans avoir un seul petit échec
c'est un manga pour enfant,
merci de bien me comprendre, c'est un manga pour nouvelles personnes découvrant le genre mais sinon celui ci est peu intéressant