On savait que l’Etat Islamique utilisait les différents réseaux sociaux pour recruter des jeunes dans ses rangs, mais le groupe terroriste se sert désormais de Facebook, WhatsApp ou encore Telegram comme un marché d’esclaves sexuels.
Daesh sait utiliser Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux pour renforcer son armée, mais selon un rapport de l’université des Nations Unies, l’EI aurait asservi plus de 5000 femmes kurdes du nord de l’Irak comme esclaves sexuels par le biais de ces plateformes. En plus de faire monter les enchères, l’EI encourage le viol et le trafic d’organes.
Un marché sexuel avec un barème de prix
C’est une entreprise extrêmement bien organisée : le groupe djihadiste qui a capturé des femmes, les enferme et les photographie pour établir une sorte de catalogue en ligne dans lequel elles sont identifiées en fonction de leur âge, de leur localisation, du nom du propriétaire et du prix estimé. Une fois recensées, elles font l’objet d’enchères effectuées sur les réseaux sociaux. Le Washington Post a pu constater une annonce sur Facebook dans laquelle une jeune femme de 18 ans apparaissait en photo et sous laquelle l’auteur la proposait comme esclave pour le prix de 8000 $ ! Face aux commentaires, le djihadiste présumé précise que cette femme n’a aucune compétence spéciale, mais justifie le prix comme étant "le jeu de l’offre et de la demande."
Sur Telegram, l’application qui permet d’envoyer des messages cryptés, très prisée par les terroristes, c’est une fille de 12 ans, "vierge et belle. Son arabe n’est pas bon", qui est vendue pour 12.500 $ ! Enfin, WhatsApp n’échappe pas au lugubre phénomène avec une offre pour acheter une mère accompagnée de ses deux enfants de 3 ans et 7 mois pour 3.700 $.
Pour son commerce sexuel, Daesh a établi un barème de prix : pour les enfants de 1 à 9 ans, 150 €, pour les esclaves féminines entre 10 et 20 ans, 110 € et pour les 20/30 ans, 70 € et enfin pour les femmes plus âgées entre 40 et 50, le prix est fixé à 35 €. Les femmes et les enfants sont vendus comme les armes que les terroristes peuvent acheter sur Internet.
Attirer de nouveaux combattants
Pour le groupe terroriste, ce commerce sexuel est aussi un moyen d’attirer les potentiels combattants. En effet, les djihadistes séduits par l’organisation, se voient proposer un salaire et des femmes en échange de leur ralliement.
De leur côté, les réseaux sociaux ne reconnaissent pas officiellement ce genre de pratique. WhatsApp explique qu’en cas de violation des conditions, les comptes sont désactivés. Le porte-parole encourage les internautes à signaler ce type de comportement grâce aux outils de signalement mis en place.
Sur Telegram et WhatApps, le problème réside dans le fait que les communications sont cryptées et qu’il est impossible de les bloquer en effectuant des recherches par mots-clés. C’est d’ailleurs ce qui séduit Daesh.
Cela fait quelques temps que les réseaux sociaux tentent de lutter contre les messages qui violent leurs conditions d’utilisation mais il est urgent de développer une nouvelle procédure pour aider ces êtres humains livrés en pâture dans ce sordide marché sexuel. D’autant plus qu’une nouvelle tendance découle de cette pratique de vente de femmes : le trafic d’organes. En effet, dans une conversation, un internaute a clairement stipulé faire l’acquisition du foie ou des reins de l’esclave présentée telles "des pièces détachées".
Par Tim45, il y a 7 ans :
Ils font ce genre de choses et y a encire des gens bêtes à manger du foin qui pensent vraiment qu'ils agissent selon la parole de leur Dieu?
Je ne comprends pas que des pays comme la France (mais bien d'autres) laissent une personne partie en Syrie revenir sur le sol européen ..
Enfin bref débat interminable :/
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