Une nouvelle bactérie découverte à bord de la Station Spatiale Internationale
Tout d'abord, soyons clair : cette bactérie n'est pas d'origine extra-terrestre. Ce ne sont donc pas des petits hommes verts qui risquent de débarquer sur Terre, ou bien un virus à la façon Life ou Alien. En revanche, cette découverte aiguise la curiosité des scientifiques.
Une bactérie présente dans un des filtres de la station
Premièrement, quelle est donc cette chose qui a été découverte ? Quel est son "doux" petit nom ? Cette bactérie, trouvée au sein d'un des filtres de la Station Spatiale Internationale (ISS) se nomme Solibacillus Kalamii, en hommage au 11ème président Indien Abdul Kalam, également ancien scientifique. Cette petite bactérie a été découverte durant le nettoyage de l'un des filtres, présent sur la station de 2008 à 2011. Retourné sur Terre, le filtre a été analysé et les chercheurs ont découvert cette nouvelle bactérie, jusque là encore inconnue sur Terre. Il est à noter une anecdote assez étonnante, qui rend cette découverte très intéressante, ce filtre était présent sur l'ISS durant 40 mois.
Son authenticité ? Grâce aux mutations
Le filtre a donc été analysé par les chercheurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, afin de comprendre ce qu'était cette bactérie. Très proche d'autres espèces existantes, elle reste assez unique. Une question se pose intuitivement : comment cette dernière a pu "arriver" dans la station spatiale sachant qu'elle n'existait pas sur Terre ? Tout simplement grâce à son évolution due aux mutations, comme l'explique Kasthuri Venkateswaran, chercheur à la JPL.
Je suis sûr qu'elle est arrivée sur la station spatiale à bord d'un vaisseau cargo et qu'elle a réussi à survivre aux conditions hostiles de l'espace
Pour faire très simple, selon les différentes analyses menées, cette bactérie se reproduit par des spores. De plus, elle présente aussi des caractéristiques, via son mode de reproduction, qui expliquent les modalités de sa survie dans l'espace.
Une utilité pour le voyage vers Mars ?
Mais alors, cette découverte est-elle intéressante ? Pour les chercheurs, totalement. A l'heure ou certaines entreprises spatiales ont pour projet de se rendre sur Mars, cette bactérie pourrait être "une solution" à différents problèmes : les radiations, les températures extrêmes, etc. En effet, de par sa résistance durant 40 mois dans l'espace, certaines de ses propriétés pourraient être exploitées.
Enfin, Kasthuri Venkateswaran conclu en affirmant qu'il existe très certainement sur l'ISS d'autres bactéries ayant des similitudes avec la Solibacillus Kalamii.
Et est-ce-que vous vous rendez compte de la distance entre la Terre et Mars ? Et pas les schémas que vous avez toujours vu à l'école ...
On parle du systeme solaire. CE.N'EST.PAS.POSSIBLE., c'est tout.
Et quand tu parles de "corps céleste fertile à la vie", il me semble que ça fait référence à une vie autochtone, non ? Ce qui n'est absolument pas le sujet. Bien au contraire puisque l'existence avérée d'une forme de vie sur Mars, aussi primitive soit-elle, serait de nature à bloquer tout projet de colonisation. C'est une question d'éthique.
Mais là, il semble bien que les humains et leur faune seront les premiers êtres vivants sur Mars depuis bien longtemps.
De là à coloniser… Non, ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas une question de distance (ou de durée du voyage) comme tu as l'air de le croire (as-tu une idée des condition de vie qu'ont accepté les marins et les colons, disons entre le XIV et le XVIIIeme siècle ?). Par contre, la gravité est un problème insoluble : "coloniser", c'est créer une descendance locale, et faire naitre et grandir des enfants en milieu martien, ce n'est pas jouable.
Tout le reste est soluble dans la technique et le fric mais pas ça…
Par contre, nous ne sommes pas si loin de pouvoir coloniser l'espace lui même. Avec de la technique (sans fusion, point d'espoir) et beaucoup, beaucoup de fric (surtout au début). Dans ce contexte, les patates martiennes sont promises à un bel avenir… Cultivées par des adultes en mission temporaire, et par des robots…
Mais nous n'en sommes pas encore là, et nous avons tout le temps d'adapter nos plans aux contraintes dont tout le monde n'est pas conscient. Dans l'immédiat, c'est le rêve qui fait avancer la machine, alors rêvons si c'est le prix pour créer la réalité.
Ou alors… ou alors… Peut être que quand tu écris "c'est impossible", il faut lire "je vous interdit de le faire" ?
PS : le tout sans agressivité, sans insulte… Tu vois que ça aussi c'est possible…
ce passage n'est pas claire du tout. exploiter ses propriétés?
ca veut dire quoi? recouvrir sa peau de ces bacteries pour se protéger des temperatures extres et des radiations?
avaler des pillules qui contiennent ces bacteries pour qu'elles se développent dans notre corps et qu'on ait les mêmes caracteristiques (comme dans les films) que ces bacteries?
si quelqu'un à la reponse...
dit-il en fuyant sans donner de réponse...
tu te décridibilises tout seul en ne répondant pas à la question que tu juges pourtant très simple ahahah
Génius
nan la recherche c'est bien plus compliquer que ça...
va un peu sur wikipédia pour savoir comment fonctionne une bactérie et une cellule en général, tu devrais en déduire toute tes réponses, et comprendre que ce n'est pas aussi simple...
PS: si tu étais vraiment en segpa, ne perd pas ton temps à regarder, tu ne va rien comprendre
Je suis donc aller sur Wire… Il en ressort que :
1) quand on envoie des machins à roulettes (ou pas) sur Mars, c'est légalement obligatoire de le stériliser pour ne pas contaminer, et ce crobe leur a fourni la confirmation que c'était hyper-important .
2) le Dr Venkateswaran (d'origine Tamoule, d'où le choix du nom) qui a trouvé la bestiole est chargé de surveiller l'absence de toute salle bête pouvant menacer la santé de l'équipage de l'ISS. Et sa trouvaille montre que ce n'est pas exactement un emploi fictif, et c'est une activité qui sera vitale pour aller faire un tour sur Mars.
Déjà plus logique, pas vrai ?
Et avec de bonnes jumelles ou un appareil photo avec un bon téléobjectif, on peut voir la forme de l'ISS plutôt qu'un point lumineux. Mais on ne risque pas de confondre avec, par exemple, la constellation Irridium (un autre fake, je présume ?). Il faut juste s'appuyer sur un support stable et savoir où viser.
Mais je reconnais que ça n'a pas le confort d'un télescope.
PS pour d'éventuels inquisiteurs défroqués : il y a des club astro un peu partout, où des gens se feront un plaisir de vous montrer l'ISS avec vos yeux à vous
En plus du message habituel pour le Congrès : "on trouve des trucs géniaux, filez nous du blé"
Concernant la distance, c'est vrai que le coup des marins me laisse réflechir, quoi que dans leur cas, il leur restait de la place pour stocker assez de nourriture et de materiel (on va avoir besoin de BEAUCOUP de materiel) sans avoir à se soucier de leur poids, (et la possibilité de lancer par dessus-bord tout qui gêne) là où dans une fusée, le moindre objet necessite plus de carburant. Carburant qui a aussi un poids, et qui necessite dont un peu plus de carburant pour le faire décoller, etc ... Et la fusion ne changera rien à tout ça (d'ici la que l'on crée un materiaux capabe de supporter plusieurs millions de degrés). On a déjà la fission et c'est par pour autant que l'on emporte des moteurs nucléaires dans les lanceurs
J'aurais également bien parlé des conditions d'isolement absolues et des impacts destructeurs qu'elles auraient sur l'esprit d'un être humain (animal social fait pour vivre sur terre); ou du fait que personne, contrairement au contexte de la guerre froide, n'a d'intéret à dépenser des centaines milliards là-dedans.
En résumé, ça met en jeu des mécaniques complexes que très peu comprennent, des paramètres ultra spécifiques, et des échelles impossibles à visualiser. Et tout le monde en parle comme si c'était facile et comme si le dérèglement de notre climat (inimaginablement fragile), qui est depuis longtemps dans un cercle vicieux, n'était pas la priorité. Et ça m'agace.
Sinon quand je parlais de "haine générale" (bon, c'est un peu exageré, je suis nerveux en ce moment, à cause de problèmes de sommeil), j'exprimais mon mécontentement à la vus des réactions négatives (pouces rouges) que je rencontre à chaque fois que je donne mon avis sur le sujet. Rien à voir donc avec tes réponses calmes et constructives.
Pour l'agriculture, regarde comment fonctionne une "fabrique de tomates". Ou de fraises. Le milieu est presque totalement artificiel… Jusqu'à la lumière qui n'a plus rien à voir avec le spectre solaire. Ce n'est sans doute pas transposable à toutes les autres cultures, mais le fait de disposer de déchets végétaux permet d'enclencher un cycle humifère (dont l'élevage de vers de terre). Cela dit il faudra faire "à la main" (main de robot ?) des activités qui "vont de soi" sur terre (du moins pour l'instant), comme la pollinisation (j'ai bien dit "pour l'instant :-(((
De là à élever des animaux sur mars, je n'y crois pas plus que toi, et pour les mêmes raison que je ne pense pas que coloniser, c'est à dire installer une population sur Mars, soit viable.
Pour revenir aux marins, tu as vu sur quelles coques de noix ils embarquaient ? Une caravelle, c'est tout petit ! Et ils en mettaient du monde, là dessus… On a du mal à imaginer. Ainsi que le nombre de morts qu'ils trouvaient "acceptable" durant un long voyage… Mais le scorbut existait aussi à terre, dans les campagnes, en hiver.
La fusion maintenant : il existe un isolant fabuleux, qui supporte n'importe quelle température : le vide. Il faut juste un très bon miroir autour. L'avantage sur la fission est que le "combustible" est beaucoup plus facile à trouvé, et qu'il existe des réactions de fusion qui ne produisent pas de neutrons (une belle saleté, les neutrons !). Il y a deux façons intelligente d'utiliser la fusion pour le transport spatial :
1) faire de l'électricité et s'en servir pour électrolyser de l'eau ; on ne gagne rien point de vue masse d'ergols par rapport aux fusées actuelles, mais on gagne un max sur la masse des bidons (plus rien de cryogénique) ; c'est à mon avis la seule alternative au fusées actuelles
2) accélérer les produits de fusion : impec pour les voyages interplanétaires, peut-être même pour sonder les étoiles les plus "proches".
Seulement, je ne suis pas dans une logique de "yakafokon". Ce serait plutôt "c'est un préalable technique indispensable pour que l'espace change le sort de l'humanité". 30 ans ? 100 ans ? Va savoir…
Tôt ou tard, le sort de nos (lointains) descendant dépendra de notre "fuite" dans l'espace. Il ne faut pas claquer du fric pour des bétises, mais il ne faut pas lambiner non plus. Faire un aller et retour sur mars est important pour nos connaissance. Coloniser, tant qu'on ne fait qu'en parler, c'est gratuit.
Et puis, pour s'arracher à la terre, il existe une solution "1 bis" ; partir d'une fusée à hydrogène et oxygène liquide, mais utiliser l'énergie (électricité ou radioactivité) produite par de la fusion pour séparer les atomes des molécules O2 et H2. C'est la recette du chalumeau de Langmuir, qui grimpe à plus de 10000° sans mollir. Maintenant, il faut un divergent qui supporte… Obligatoirement mono-usage et avec une combustion stratifiée, ça pourrait marcher… quand on aura la fusion et pas avant.
À propos de divergent, la technique qui consiste à utiliser un gros navion comme premier étage est une très bonne ruse. Le but n'est pas tant la vitesse ou l'altitude (en soi) mais la pression atmosphérique : si on peut optimiser le divergent pour l'espace, il y a plusieurs points de rendement à gratter.
Cela dit, il ne faut pas se laisser obnubiler par les mises en orbite. Très vite, il faudra utiliser les matériaux de cailloux spatiaux (en commençant par les géocroiseurs : c'est autant qu'on ne risquera plus de prendre sur la cafetière.
Et puis, l'objectif n'est pas de sauver "les humains". Seulement "l'humanité"