Un scientifique russe s'est injecté une bactérie vieille de 3,5 millions d'années dans le but de conserver une jeunesse éternelle

Non, vous ne rêvez pas : un scientifique russe s'est bel et bien injecté une bactérie préhistorique pour tenter de rester jeune éternellement. Bilan plus que positif selon lui.

On vous l'accorde, cette info remonte à décembre 2015, mais il nous semblait intéressant de vous la faire partager. Il s'appelle Anatoli Brouchkov et ce chercheur russe en géocryologie n'a qu'un but dans la vie : l'immortalité. En effet, c'est le pari de ce scientifique spécialisé dans le pergélisol (ou encore permafrost), des terres où la température reste toujours négative et qui représentent 20% de la surface de notre planète. C'est le terrain de jeu idéal pour les chercheurs du monde entier puisque c'est là que l'on trouve de nombreuses molécules âgées de millions d'années.

La Bacillus F : future fontaine de jouvence ?

En 2009, notre chercheur russe Brouchkov découvre dans les sols sibériens une nouvelle bactérie, vieille de 3,5 millions d'années, baptisée Bacillus F. Ce qui l'étonne, c'est que cette dernière est capable de se maintenir en vie. C'est alors qu'il entreprend de l'injecter chez des souris ou encore dans la nourriture destinée aux mouches. Résultat : il remarque que la longévité de ses cobayes augmente. Face à ce constat, Brouchkov en déduit que ce qui fonctionne chez la souris peut forcément fonctionner chez l'homme. Et c'est ainsi qu'il décide, par curiosité, de se l'injecter dans le corps. A en croire son expérience, l'homme affirme ne plus être tombé malade depuis et être en mesure de travailler plus longtemps.

Une expérience risquée ?

On pourrait prendre ce scientifique pour un fou et imaginer que s'inoculer une bactérie préhistorique représente un risque pour son organisme. Mais d'après lui, les bactéries Bacillus F peuvent se retrouver dans l'eau qui est consommée par les habitants de la région où il l'a découvert. Les habitants de cette partie du désert sibérien, les Yakut, semblent vivre plus longtemps que les autres explique Anatoli Brouchkov. C'est pour cette raison qu'il a décidé de mener l'expérience sur sa personne.

Brouchkov aurait-il trouvé la fontaine de jouvence ? Approche-t-on de l'éternelle jeunesse ? Nous en sommes encore loin ! Même si ces organismes aident à la prévention du vieillissement cellulaire, le grand mystère réside dans la façon dont ils sont capables de survivre. C'est d'ailleurs dans cette direction que le scientifique explique qu'il faut poursuivre les recherches.