Astronomie : la découverte de cette étoile unique fascine les scientifiques
Malgré les immenses avancées en matière d'astronomie, le ciel renferme encore bien des mystères. Récemment, des chercheurs sont tombés devant une naine blanche bien différente des autres.
Une étoile qui se démarque
Avant toute chose, il est bon de s'arrêter sur la définition d'une naine blanche. Il s'agit donc d'un objet céleste particulièrement chaud, à la densité importante. En fait, cet état est ce qui demeure d'une étoile une fois que son existence touche à sa fin. L'astre passe, dans un premier temps, par le stade de géante rouge puis, après la perte de ses couches extérieures et la contraction de son noyau, prend l'appellation de naine blanche, avant de se refroidir lentement au fil du temps. Comme le rappellent nos confrères de Géo, voilà le destin de notre Soleil, qui connaîtra une telle transformation d'ici 5 milliards d'années, rien que ça. Seulement, toutes les naines blanches ne se ressemblent pas... C'est bien ce que prouve une récente découverte, amorcée par la chercheuse Ilaria Caiazzo, la première à publier sur la découverte de cette étoile bien surprenante, et ce, dans les pages du magazine Nature.
Lorsque je montre les observations aux gens, ils sont stupéfaits.
Il semblerait que la scientifique ait pu avoir vent de cet objet céleste grâce à un instrument bien précis, se trouvant dans l'observatoire de l'Institut Californien de Technologie, situé non loin de la ville de San Diego. Cet appareil, baptisé Zwicky Transient Facility - autrement dit ZTF - a en fait pour mission d'observer quotidiennement le ciel nocturne. Caiazzo et ses collaborateurs utilisaient ce dernier afin de dénicher des naines blanches "fortement magnétisées". Pour autant, un autre astre a finalement attiré leur attention, et c'est bien celui-ci qui nous intéresse aujourd'hui.
Un astre double
L'étoile en question a été soumise à plusieurs batteries de tests, offrant des conclusions sur sa vitesse de rotation ou encore sa température, que l'observatoire Neils Gehrels Swift de la NASA estime à 35 000 degrés Celsius. Mais ce n'est pas tout : grâce à pareil endroit, cette fois situé au sommet du mont Mauna Kea à Hawaï, il a été possible de faire une découverte pour le moins déconcertante au sujet de l'objet céleste. En effet, l'étoile possède une face composée d'hydrogène, tandis que la seconde est constituée d'hélium.