Facebook : la SNCF va vendre des billets via Messenger
Avec plus de 30 000 kilomètres de lignes ferrées, la France est un des pays les plus équipés en matière de rails. La SNCF en gère la grande majorité, sur laquelle circulent environ 15 000 trains par jour. La société a pris la direction de Messenger pour faciliter la vente de ses billets de train, un pas en avant.
La SNCF modernise ses services via Messenger
En quelques clics et sans avoir à quitter Messenger, les utilisateurs du service de messagerie instantanée de Facebook peuvent désormais acheter leurs billets de train SNCF. C'est via Ouibot, son robot conversationnel et Oui.sncf, sa boutique en ligne, que la SNCF permet à ses utilisateurs de se renseigner sur les destinations possibles, les horaires des trains, ou les prix des billets. Il est également possible de les payer directement depuis l'application. Une fonctionnalité qui pourrait bien, à terme, faciliter le quotidien des quelques 50 000 personnes qui échangent mensuellement avec Ouibot.
Depuis 2017, les utilisateurs du réseau ferré SNCF peuvent réserver leurs tickets TGVMax par ce moyen. Toutefois, la SNCF n'est pas le seul géant à se tourner vers Facebook pour se moderniser et faire évoluer sa communication. Comme le rappelle RTL, LEGO use de Messenger pour effectuer des propositions de cadeaux quand Sephora s'en sert pour permettre à ses clients américains de réserver leurs séances de maquillage en boutique. Une décision qui sert à renforcer le partenariat de la SNCF avec Facebook et leur "permet d'utiliser toutes les opportunités du numérique en proposant plus d'instantanéité, de réactivité et de simplicité" à leurs clients, a indiqué Benoît Bouffart, directeur produit et innovation de e-voyageur SNCF et Oui.sncf.
Par ce biais, LEGO est parvenu à multiplier par 3,4 son taux de conversation par publicité. De son côté, Sephora aurait augmenté de 11% son taux de réservation via son robot conversationnel. Fin 2018, Facebook comptait 2,32 milliards d'utilisateurs actifs chaque mois, pour 1,52 milliard d'utilisateurs actifs chaque jour dans le monde. Se moderniser de la sorte semble propice au groupe SNCF, dont le chiffre d'affaires de 2017 avait profité d'une hausse de 4,2% par rapport à l'année passée pour atteindre 33,5 milliards d'euros.
Lutte contre GAFA.
Et pendant ce temps, la SNCF (actionnaire maj : état français) joue avec Facebook sur nos trajets et donc données...
C'est l'histoire du serpent qui se mord la queue!
Oui, oui! état francais en minuscule car état banquier conviendrais mieux.
Mais chuuute, c'est tabou!