Focus sur Pixar (partie 1) : Toy Story, Monstres et Cie, Les Indestructibles...

26 décembre 2016 à 14h59 dans Cinéma

Bien que fondé en 1979 par LucasFilms, Pixar devra attendre 1995 avec la sortie de Toy Story, son premier film d'animation, pour être connu du grand public comme étant l'OVNI qui a changé à jamais la face du cinéma d'animation. Depuis, le studio a sorti de nombreux films cultes, arrivant à chaque fois à mêler l'excellence graphique à l'excellence scénaristique. Après un focus sur Hayao Miyazaki et un focus en deux parties sur Disney, je me devais d'en écrire un sur Pixar, ce repaire de créateurs de génie. Etant donnée la longue filmographie de Pixar, ce Focus sera, à l'instar de celui sur Disney, divisé en deux parties. 

pixar

1# De 1979 à 1995 

En 1979, Pixar ne s'appelle Pixar, mais Graphics Group, et est un service de LucasFilms Ldt., la société fondée par le visionnaire George Lucas. Le groupe a créé le moteur de rendu 3D PhotoRealistic RenderMan, et participe à l'élaboration graphique de films comme Le Secret de la Pyramide de Barry Levinson. En 1986, Steve Jobs, le créateur d'Apple, rachète le groupe à LucasFilms. En effet, les revenus de George Lucas baissent à vue d'oeil : son divorce a été très onéreux, et le film Howard Duck a été un terrible échec. Steve Jobs renomme la société Pixar, et diversifie l'activité de l'entreprise. Non seulement Pixar vendra du matériel informatique, le Pixar Image Computer, à des entreprises comme Disney, mais se lance également dans la création de courts-métrages d'animation tout en images de synthèse, à l'image de Luxo Jr., réalisé par un ancien diplomé de Cal Arts, l'école fondée par Walt Disney, et dans laquelle il rencontrera Tim Burton (Vincent, Les Noces funèbres, Frankenweenie), Don Bluth (Brisby et le secret de NIMH, Fievel et le Nouveau Monde, Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, Anastasia), Brad Bird (Le Géant de fer, Les Indestructibles, Ratatouille), Pete Docter (Monstres et Cie, Là-haut, Vice-versa), Henry Selick (L'Etrange Noël de Monsieur Jack, James et la Grosse Pêche, Coraline), etc. D'ailleurs, c'est ce court-métrage qui donnera plus tard à Pixar sa mascotte, cette fameuse lampe de bureau. Mais nous n'y sommes pas encore. Malgré des ventes de Pixar Image Computer à Disney, quelques spots publicitaires et quelques courts-métrages, la bande fondée autour de John Lasseter a du mal à joindre les deux bouts. Au bord de la faillite, Pixar, dont l'ambition est décidément de faire des longs-métrages d'animation, se sépare de la division qui s'occupe du matériel informatique, et cherche de nouveaux partenaires financiers. Mais de nombreuses portes sont claquées au nez de Pixar, et Steve Jobs songe de plus en plus à revendre la société. Jusqu'au jour où Disney demande à Pixar de produire trois films d'animation, pour 26 millions de dollars. Les têtes pensantes de chez Pixar sont loin d'imaginer qu'ils viennent de mettre un pied dans la légende. 

2# 1995 : Toy Story, de John Lasseter

Le destin de Pixar est inextricablement lié à celui de John Lasseter. Ami de Tim Burton ayant travaillé sur Tron, il a été le premier à être convaincu que le numérique et la 3D étaient l'avenir de l'animation. Ce génie avait plus de 15 ans d'avance sur son temps. Ce qui lui a valu d'être viré de chez Disney... Il réalise coup sur coup plusieurs courts-métrages d'animation au sein de Pixar, dont Luxo Jr. Mais le court-métrage le plus important de sa carrière reste à ce jour Tin Toy, réalisé en 1988, et qui raconte comment un jouet (vivant) est maltraité par un bébé qui pleure. Non content d'avoir apporté une certaine renommée à son réalisateur, Tin Toy a gagné l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation, mais a en plus jeté les bases du futur film Toy Story. Entre temps, Disney a compris que l'animation traditionnelle seule ne pouvait satisfaire pleinement leur envie de produire un film par an, et se sont résolus à utiliser l'imagerie 3D, afin de la mêler à l'animation traditionnelle, facilitant ainsi le travail des animateurs, tout en garantissant une image quasi-parfaite. Songez que la scène du bal dans La Belle et la Bête, la fuite du troupeau de gnous qui a coûté la vie de Mufasa dans Le Roi Lion ou encore le combat entre Hercule et l'Hydre de Lerne sont des scènes qui ont profité du savoir-faire de Disney en matière d'imagerie 3D. Alors, quand Lasseter et son équipe arrivent chez Disney afin d'obtenir leur aide, la bande à Mickey, qui connait alors son deuxième âge d'or, mais qui sait d'expérience que leur succès peut parfois connaître quelques passages à vide, est bien décidée à profiter du savoir-faire de Pixar pour se revigorer, et aller plus loin. D'autant que Pocahontas, une légende indienne, s'il s'agit bel et bien du genre de chefs d'oeuvre auquel Disney nous a habitué, n'a pas eu le succès escompté. 

toy story

Fort de ce contrat de trois films d'animation distribués par Disney, Pixar propose en un premier temps une émission d'une demi-heure pour Noël, mais la direction de chez Disney les encourage à sortir un premier long-métrage. Lasseter n'hésite pas une seconde. S'inspirant de Tin Toy, son court-métrage oscarisé, il commence l'écriture de Toy Story, un film d'animation qui parle de ce que font les jouets quand les enfants ne les utilisent pas. Si Disney avait, au début du moins, eu un regard quasi-inquisiteur sur la production, allant jusqu'à tout stopper, Lasseter, après réécriture du scénario, a obtenu une liberté quasi-totale pour la création de Toy Story. Résultat des courses, Toy Story s'affranchit entièrement des codes habituels des films d'animation Disney : pas de chanson, l'histoire ne tourne pas autour d'une romance. Non seulement le scénario est exceptionnel, mais en plus l'image est novatrice, révolutionnaire. John Lasseter et son équipe ont accouché d'un chef d'oeuvre incroyable, aussi imaginatif que poétique. Les 30 millions de dollars avancés qu'aura coûté la production seront entièrement remboursés par les 361 millions de dollars gagnés en l'espace de la première année d'exploitation du film. A noter qu'en l'espace de 5 jours, le film a gagné 40 millions de dollars. John Lasseter gagnera en 1996 l'Oscar d'Honneur "pour sa direction inspirée de l'équipe de Pixar/Toy Story ayant conduit à la réalisation du premier long-métrage d'animation en images de synthèse". On est pas loin de l'Oscar d'Honneur gagné par Walt Disney en 1939 pour Blanche-Neige et les sept nains avec la Mention "Innovation indiscutable dans le domaine de la cinématographie ayant charmé des millions de spectateurs et ayant ouvert au cinéma de vastes perspectives". Disney l'ignore encore, mais dans ses entrailles vient de naître la créature qui a bien failli causer sa perte. 

3# 1998 : 1001 pattes, de John Lasseter, Andrew Stanton

Avec Toy Story, Pixar a montré, inconsciemment, qu'il existait une alternative à Disney. Songez qu'à l'époque, le studio Ghibli, le studio créé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, responsable de chefs d'oeuvre intemportels tels que Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou encore Le Tombeau des lucioles, n'était pas encore connu du public occidental. Quant à DreamWorks et Blue Sky, ils n'avaient produit encore aucun film. Pour la première fois, Disney, ce mastodonte qui occupait presque tout l'espace dans le monde restreint du cinéma d'animation, venait de connaître une défaite cuisante : le premier film d'un studio nouveau-né avait triomphé, tandis que Pocahontas n'avait connu qu'un succès relatif, presque un échec si on le compare aux attentes de Disney. Mais le public était très loin d'imaginer tout ce que Pixar avait encore en réserve... Alors que Toy Story était en production, les animateurs de chez Pixar s'étaient réunis pour parler de leurs prochains longs-métrages. Pour la première fois, furent mentionnés les projets qui allaient devenir 1001 pattes, Le Voyage de Nemo ou WALL-E. Une réunion historique ! 1001 pattes, sorti 3 ans après Toy Story, pousse encore plus loin la révolution Pixar. Véritable tour de force au niveau technique, ce film est un deuxième chef d'oeuvre pour le studio. Songez qu'un logiciel devait veiller à ce qu'aucune fourmi ne se ressemble. Le scénario est, quant à lui, impeccable, et confirme le savoir de John Lasseter, qui nous apparaît de plus en plus comme "le Nouveau Walt Disney". On peut voir néanmoins de très nombreuses ressemblances entre 1001 pattes et Fourmiz, sorti la même année, et premier film de DreamWorks. Pour comprendre l'origine de ces ressemblances, il suffit de s'intéresser à la création du studio DreamWorks. Jeffrey Katzenberg, le patron de Disney, quitte le studio fâché, et fonde DreamWorks avec Steven Spielberg. En tant que patron de Disney, il avait eu connaissance des projets de Pixar, puisqu'il les produisait et devait les distribuer. Mais le fait qu'il décide de s'attaquer directement à Pixar plutôt qu'à Disney montre à quel point les créations du studio à la lanterne sont prises très au sérieux. Au fait, inutile de vous préciser que 1001 pattes fut un triomphe ! Petite parenthèse, après le succès de Toy Story, Pixar a changé son contrat avec Disney : ils se sont engagés à produire 5 films en l'espace de 10 ans, après Toy Story.

4# 1999 : Toy Story 2, de John Lasseter, Lee Unkrich

toy story 2

Dans les années 90/2000, Disney, qui connait son second âge d'or, épuise le filon de ses licences (et la passion du public avec) en produisant des suites aussi inutiles que négligeables. Aladdin, Le Bossu de Notre Dame, La Belle et la Bête, La Petite Sirène, Le Roi Lion, des chefs d'oeuvre qui connaitront des suites tout de suite oubliées, subsistant qu'un goût acide dans la bouche du public. Alors que Disney se consume à petit feu, ils décident de faire une suite à Toy Story sans la collaboration de Pixar. Le problème, c'est que cette suite de Toy Story est un massacre total : le scénario est nul, et les extraits montrés à la bande de Pixar sont loin d'être convaincants. John Lasseter et son équipe reprennent le sujet en main, et en font, au prix de nombreux efforts, un chef d'oeuvre incroyable. Là encore, Pixar triomphe avec sa 3D exceptionnelle, sa réalisation hors-du-commun et digne des plus grands chefs d'oeuvre du septième art, et le scénario est un petit bijou d'excellence. Plus important encore, Toy Story 2 est en adéquation avec son époque, avec le collectionneur. Cependant, ce deuxième opus sonne le glas de l'entente cordiale entre Pixar et Disney. En effet, Michael Eisner, qui a succédé à Katzenberg, considère que Toy Story 2 étant une suite, il ne s'agit nullement de l'une des créations originales promises par le contrat qui unit Pixar à Disney. John Lasseter est furieux ! D'autant qu'il se retrouve obligé à produire trois nouveaux films en collaboration avec Disney. Mais sa vengeance viendra... Car, à chaque film, Pixar fera la nique à Disney !

5# 2001 : Monstres et Cie, de Pete Docter, David Silverman, Lee Unkrich

En 2001, John Lasseter laisse pour la première fois la place de réalisateur à un autre : Pete Docter. Et on peut vous assurer qu'il ne le regrettera pas. Cet ancien de Cal Arts (comme Lasseter) a une idée : et si on faisait un film sur les monstres qui se cachent dans nos placards ? Avec ce pitch efficace et conceptuel, Docter cristallise ce qui fera la marque de fabrique de Pixar : un concept poussé jusque dans ses derniers retranchements pour faire un chef d'oeuvre. Que ce soit un film avec des jouets qui parlent, un film où des monstres sont effrayés par les enfants, un film avec des voitures de courses qui discutent ou encore un film de SF quasi-muet et écolo, les films de Pixar partent tous d'un concept, poussé jusqu'à l'extrême. Et ça qui fait son génie ! Mais on peut trouver d'autres clés au succès de Pixar. Tout d'abord, le dessin numérique exceptionnel. Regardez la précision des personnages : Sully a plus de 2 millions de poils ! C'est un progrès technologique incroyable, que Pixar n'aura de cesse de toujours repousser ! De plus, les films Pixar plaisent aussi bien aux enfants qu'aux adultes (qui délaissent de plus en plus Disney, en témoignent les échecs successifs de Kuzco l'empereur mégalo et d'Atlantide, l'empire perdu). Pixar aime particulièrement glisser des références à la culture populaire dans ses films. Ainsi, Monstres et Cie fait-il référence, au détour de citations détournées, à Outland ou à Fargo (le chef d'oeuvre des frères Coen). Monstres et Cie est un nouveau chef d'oeuvre, qui malgré les sorties consécutives de Harry Potter à l'école des sorciers et du Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau, parvient à être un triomphe au box-office mondial. Le triomphe devient une constante chez Pixar...

6# 2003 : Le Monde de Nemo, d'Andrew Stanton, Lee Unkrich

Pour comprendre l'origine du Monde de Nemo, il faut remonter à l'enfance de son réalisateur, Andrew Stanton, le camarade de John Lasseter sur Toy Story. Quand il allait chez le dentiste, il se demandait toujours si les poissons qui nageaient dans l'aquarium rêvaient secrètement de rejoindre un jour la mer. Plus tard, alors qu'il est père, il se rend compte subitement qu'il est peut-être trop protecteur pour ses enfants. Les bases du Monde de Nemo sont jetées. L'aventure peut commencer, et elle vaut le détour. Car, à l'instar des films Pixar précédents, Le Monde de Nemo est un chef d'oeuvre unique, qui repousse toujours plus loin les limites de l'animation. Alors que chez Disney, on peine à remonter la pente, et ce malgré le succès (ô combien mérité) de Lilo & Stitch, chez Pixar, on est en pleine ébullition, chaque long-métrage surpassant le précédent. Le Monde de Nemo est une prouesse visuelle : jamais l'eau n'avait été aussi bien faite dans un film d'animation, on dirait presque qu'elle est réelle. Le scénario, une fois de plus, est impeccable, mariant habilement un humour qui fait toujours mouche (le cri des mouettes me fait hurler de rire, et Dory est le personnage Pixar préféré du public) et une tendre poésie (la relation père / fils est sublime). Plus important encore, commence à se créer chez Pixar un don pour la superposition des niveaux de lecture. Le Monde de Nemo est à la fois un film d'aventure, un drame familial, un film sur l'handicap, ou encore un film engagé pour la protection des faunes sous-marines, qui n'ont rien à faire dans des aquariums. Le Monde de Nemo a été, comme chaque film Pixar, un triomphe au box-office, frôlant le milliard de recettes au box-office, et gagnant l'Oscar du Meilleur film d'animation, la récompense passant sous le nez de (l'excellent, mais pas suffisamment...) Frère des Ours de Disney. 

7# 2004 : Les Indestructibles, de Brad Bird

Comme beaucoup d'étudiants connus de Cal Arts, Brad Bird est un génie, un vrai. Après avoir claqué la porte de chez Disney, il participa à la création des huit premières saisons de la série culte Les Simpson, avant de réaliser pour Warner Bros. Animation Le Géant de fer, un film qui, malgré son faible succès au box-office, est aujourd'hui culte. Mais loin de se laisser abattre par ce semi-échec, il se fait engager par John Lasseter, alors patron de Pixar, et qui souhaite ardemment voir Bird rejoindre les rangs de Pixar. Brad Bird accepte, et obtient de Lasseter l'autorisation (qui ressemblait plus à une exhortation, d'ailleurs) de réaliser le film qu'il souhaitait le plus, et ce tout en ayant la garantie d'avoir une liberté créative totale. C'est ainsi que se met en marche Les Indestructibles, sans aucun doute l'un des meilleurs films de super-héros jamais réalisés. Il faut dire que le film a tout pour plaire : malgré le fait que ce soit la première expérience 3D pour Brad Bird, il s'en sort haut la main, la réalisation numérique n'ayant rien à envier aux autres films du studio à la lampe. Ensuite, le scénario, malgré le fait qu'il ait été construit pendant 10 ans par Brad Bird, est en totale adéquation avec les autres films Pixar, et confirme ce talent du studio pour les multiples lectures. Les Indestructibles est à la fois un film de super-héros, qui revisite ce mythe presque à la manière d'Alan Moore dans Watchmen et Frank Miller dans The Dark Knight Returns, avec des héros rendus plus humains, plus complexes, un drame familial, un film sur notre rapport aux stars, un film aux multiples références (dont James Bond), qui plait autant aux adultes qu'aux enfants. Le film est à nouveau un triomphe pour Pixar au box-office, qui gagne une fois de plus l'Oscar du Meilleur film d'animation. 

8# 2006 : Cars, de John Lasseter, Joe Ranft

cars

Depuis Toy Story 2, Pixar et Disney sont en très mauvais termes. En gros, Pixar reproche à Disney de la jouer à l'envers, 1) en ne considérant pas Toy Story 2 comme faisant partie du contrat, 2) en gagnant 50% des bénéfices des films produits, alors que Disney ne s'occupe que du merchandising et de la distribution. Personne ne s'étonne donc, quand Pixar annonce que Cars sera le dernier film issu d'une collaboration entre Pixar et Disney, et lance un appel d'offre pour trouver de nouveaux financiers. Cars est donc attendu comme étant le dernier Pixar distribué par la Walt Disney Company. Inutile de dire que le film est un nouveau triomphe pour Pixar, qui a rapporté des centaines de millions de dollars au box-office. Pendant que le grand patron Steve Jobs cherche de nouveaux collaborateurs financiers, John Lasseter pond un nouveau chef d'oeuvre dans la plus pure lignée des Pixar. Seuls deux films parviendront à battre Cars au box-office cette année là : Pirates des Caraïbes et L'Âge de Glace 2. Autrement dit, rien ne parvient à arrêter le missile Pixar, et si le divorce entre Pixar et Disney est consommé, le studio aux longues oreilles verra naître son plus grand concurrent. D'autant que le studio Blue Sky, le studio DreamWorks et le studio Ghibli produisent également des films qui entrent en concurrence directe avec les productions Disney. Mais malgré le fait qu'il ait clamé vouloir chercher de nouveaux financiers, Steve Jobs n'a rien fait. On peut voir dans cet appel comme le plus gigantesque et le plus culoté coup de bluff de l'histoire du cinéma. En 2006, Steve Jobs vend Pixar à Disney pour la somme de 7,4 milliards de dollars (soit 3,35 milliards dollars de plus que pour LucasFilms). Jobs devient alors le plus grand actionnaire de Disney (avec 7% des parts), et John Lasseter est le nouveau directeur de la création de Pixar ET Walt Disney Animation Studios. Quand au Président de Pixar, Ed Catmull, il garde son poste, tout en devenant le président de Walt Disney Animation Studios.

Salut, c'est Gaëtan. Diplômé d'un Master en Langues Modernes, je suis un grand passionné de Culture Pop. J'ai une affection toute particulière pour la culture des années 80/90. Grand lecteur, je suis aussi cinéphage et sérivore (un régime alimentaire des plus équilibrés !). Passionné par le Moyen-Âge, je suis un grand fan de Fantasy. Sinon, j'adore le cinéma coréen, la littérature japonaise, les séries et les comics britanniques. Ah, j'oubliais : pour savoir s'il y a du vent, faut mettre son doigt dans le cul du coq.

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Commentaires (5)
Monstres et Cie, un chef d'oeuvre !
photo de profil de jeanLucasec Par jeanLucasec, il y a 8 ans Répondre
Les Indestructibles : meilleure adaptation des 4 Fantastiques.
photo de profil de Gégéleroutier Par Gégéleroutier, il y a 8 ans Répondre
Article très agréable et sujet très intéressant. J'attends la suite avec impatience.
photo de profil de Elessar50 Par Elessar50, il y a 8 ans Répondre
toy story ya que ça de vrai
photo de profil de darkman Par darkman, il y a 8 ans Répondre
Les Indestructibles reste le meilleur pixar de loin loin devant tous les autres. Ce n'est pas pour rien qu'ils sortent seulement 15 ans plus tard une suite.
photo de profil de Marciitoo Par Marciitoo, il y a 8 ans Répondre
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