Focus sur Disney : des débuts de Mickey au mythique Livre de Jungle (partie 1)
De Blanche-Neige et les sept nains à Zootopie, Disney a conquis l’amour de tout le monde. Tous, nous avons au moins un classique d’animation des studios Disney qui nous a bercé tout au long de notre vie. Pour moi, ce fut Le Bossu de Notre-Dame. Tant et si bien qu’en dépit de tout ce que je peux reprocher au studio aux longues oreilles (son emprise sur le monde du cinéma qui n’est pas en adéquation avec les valeurs qu’il distille dans ses longs-métrages), je ne le fais qu’à demi-mot, tant ce studio a une valeur mythique à mes yeux et dans mon coeur. Alors, rien d’étonnant à ce que je vous propose un focus sur Disney. Ce focus sera divisé en deux parties.
1- Les débuts de Walt Disney
C’est le 5 décembre 1901 que nait Walt Disney, à Chicago. Quatrième fils d’un homme d’affaires médiocre et violent, il a dès son plus jeune âge fait divers boulots, avec son frère Roy. Passionné de dessin et de théâtre, il joue dans quelques pièces d’amateurs, et suit des cours de dessin le samedi matin. Une vie bien remplie pour un jeune homme au cerveau bien fait. Tout le reste de la vie de Disney semble appartenir à l’un des personnages de ses films légendaire. Ne serait-ce que sa vie de jeune garçon travailleur subissant la violence de son père rappelle le destin de Cendrillon, maltraitée par sa marâtre. Il intègre avant ses dix-huit ans (en trafiquant son âge) les rangs de la Croix Rouge pour suivre son frère Roy en Europe, où la Première Guerre Mondiale fait rage (ça me rappelle Mulan), et intègre à son retour aux États-Unis une agence publicitaire en 1919, spécialisée dans les spots d’animation. Son expérience dans la publicité est déplaisante : il ne peut utiliser tout son talent de manière satisfaisante. Mais cette expérience lui a permis de rencontrer Ub Iwerks, qui aura une importance primordiale dans la vie de Walt Disney. Après plusieurs essais pour percer dans l’animation, dont le plus audacieux fut la création de Laugh-O-Gram (société de production de films d’animation adaptant des contes de fées), Disney créera à Hollywood avec son frère Roy les studios Disney, avant d’acheter un terrain de 400m², au 2719 Hyperion Avenue. C’est dans ces locaux que Walt Disney créera avec Ub Iwerks Oswald, le Lapin Chanceux. Un premier grand succès pour Disney. Mais malheureusement, l’histoire d’Oswald, cette drôle de série de courts-métrages en noir et blanc, sera entachée par l’acquisition malhonnête de Mintz, un riche homme d’affaires avec qui Disney collabore depuis des années.
La légende voudrait que ce soit dans le train qui le ramène de cette si déplaisante réunion avec Mintz, qui lui a valu la perte d’Oswald, que Walt Disney a créé Mickey. Un dessin très simple (songez qu’à l’époque Mickey n’était ni ganté ni chaussé), mais efficace, qui a su très tôt ravir petits et grands. D’emblée, Mickey est un succès énorme. Tant et si bien que les studios Disney furent une des seules entreprises à ne pas subir la crise économique de 1929. Des millions de produits dérivés étaient vendus chaque mois, comme des montres-Mickey. Comment expliquer ce succès phénoménal ? Deux explications : la première, les courts-métrages Mickey étaient très drôles ; la seconde, Walt Disney a créé le premier personnage d’animation a avoir une vraie personnalité ! C’est là un tour de force incroyable, une vraie révolution dans l’animation. Farceur, malin, parfois cruel, Mickey n’est devenu sage qu’à cause de son très large public (dont plusieurs millions d’enfants à travers le monde), mais même sage, il n’en demeure pas moins facétieux. Je vous conseille très vivement de regarder le premier court-métrage important de Mickey : Steamboat Willie.
En parallèle aux productions Mickey, Walt Disney crée une nouvelle série, extrêmement ambitieuse, avec son partenaire compositeur Carl W. Stalling. Avec cette série de courts-métrage, les deux compères cherchent à démontrer le rapport étroit entre l’histoire racontée et la musique qui l’accompagne. Cette série s’appelle les Silly Symphonies ! Ici, narration et musique sont mis au même niveau. Pas de personnages récurrents (hormis quelques épisodes avec Pluto, le chien simplet de Mickey, dans le très drôle Mother Pluto), mais plutôt des épisodes indépendants, adaptations de contes populaires (comme les deux courts-métrages (mais sublimes) Le Vilain Petit Canard, adaptés du conte de Hans Christian Andersen). On trouve dans ces Silly Symphonies des pépites cinématographiques, dans lequel le studio s’exerce. Alors que Mickey n’aura droit pendant très longtemps qu’au Noir et Blanc, les Silly Symphonies seront très tôt dessinées avec des couleurs. On aurait tort de sous-estimer l’importance de cette série dans la carrière future de Disney. Car les Silly Symphonies offrent un petit aperçu de ce que deviendra plus tard l’Art de Walt Disney. Un épisode comme Old Mill annonce de façon magistrale des moments d’anthologie tels que La Chanson de la pluie dans Bambi. Les Silly Symphonies sont un gigantesque laboratoire, où les animateurs du studio s’exercent, s’améliorent, et deviennent les plus grands artistes de leur génération. Les Silly Symphonies trouveront leur quintessence dans le chef d’oeuvre de Walt Disney Fantasia, où la musique devient motrice de l’image : il en résulte de sublimes délires visuels (quoique inégaux), sous fond de musique classique, où l’Orchestre Symphonique de Philadelphie interprète Bach, Tchaïkovski, Dukas, Stravinski, Beethoven, Ponchielli, Moussorgski et Schubert. C’est aux Silly Symphonies que l’on doit les Looney Tunes et les Merry Melodies de Warner Bros. À noter également que si le maître de l’animation japonaise Hayao Miyazaki n’apprécie guère les productions du studio Disney, il avoue néanmoins que les Silly Symphonies furent des chefs d’oeuvre qui l’ont profondément inspiré. La production des Silly Symphonies n’a pas empêché à Disney de se montrer très créatif : on lui doit à cette période les personnages de Pat Hibulaire, de Dingo et de Donald (qui deviendra la nouvelle coqueluche du studio). Vous pouvez vous procurez (presque) tous les courts-métrages du studio dans une formidable collection intitulée "Les Trésors de Walt Disney" ou "Les Trésors de Disney" : des coffrets double-DVD, très riches, et classés par séries. Il y a le coffret Oswald, le lapin chanceux, deux coffrets Mickey — Les Années Noir et Blanc, deux coffrets Mickey — Les Années couleur, trois coffrets Donald — L’intégrale de A à Z, un coffret Pluto - L’intégrale, un coffret Dingo — L’intégrale et un coffret Silly Symphonies — Les Contes musicaux. Chaque coffret offre à peu près cinq heures de rêves, de rires et d’émotions. Je vous conseille, si vous désirez les acquérir, de les acheter chez Cultura, où ils sont (en ce moment en tout cas) à 9,99 euros pièce, contre 13 euros chez FNAC et 15 euros chez Amazon.
2- Les premiers grands classiques d’animation Disney
Dans les années 30, Walt Disney est devenu si légendaire que de nombreux penseurs, théoriciens du cinéma, philosophes et autres intellectuels de cette époque, voient en lui le seul cinéaste pouvant rivaliser à la fois en talent et en postérité avec Charlie Chaplin. Mais quand on est le plus grand, on ne peut se reposer sur ses acquis. Il faut avoir de l’ambition. Et fort heureusement, de l’ambition, Disney en avait à revendre ! Figurez-vous qu’à l’époque, imaginer un long-métrage d’animation était impensable. Un film de gags ça va cinq minutes (huit en l’occurence !), mais une heure, voire une heure et vingt minutes ? Impossible de tenir, disait-on à cette époque. En 1937, Walt Disney change la donne avec Blanche-Neige et les sept nains. Mais quand Disney innove, il ne fait pas les choses à moitié. Blanche-Neige et les sept nains est le premier 1) long-métrage d’animation 2) avec pour personnages principaux des humains (ce qui ne fut pas une mince affaire !), 3) à faire un parfait mélange entre film d’animation et chansons, sans faire une parodie de comédie musicale. Disney fait des chansons du film ce que les dramaturges grecs faisaient des choeurs : l’interrogation des sentiments des personnages. Cette mise en avant très littéraire de la musique atteindra son aboutissement artistique et musical dans les productions des années 90, comme Le Roi Lion, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule, Pocahontas ou Mulan. Autrement dit, chez Disney, les personnages ne chantent pas pour rien. Blanche-Neige fut un tel uppercut dans les habitudes cinématographiques qu’il obtînt l’Oscar d’Honneur mention "Innovation indiscutable dans le domaine de la cinématographie ayant charmé des millions de spectateurs et ayant ouvert au cinéma de vastes perspectives", représenté par huit statuettes (une grande, accompagnée de sept petites).
En 1940, c’est non pas un long-métrage produit par les studios Disney qui sortira en salles, mais deux, réalisés simultanément. Deux films et pas des moindres : Pinocchio et Fantasia. Extrêmement ambitieux, un dessin aussi subtil que magnifique, avec ce qu’il faut de délirant et d’humour (la danse des champignons dans Fantasia m’a fait rire aux éclats), qui met tout le monde d’accord. Malheureusement, le début de la Seconde Guerre Mondiale modérera le succès de ces deux longs-métrages, la population étant plus occupée par le désastre européen que par les envolées merveilleuses de Walt Disney. Malheureusement, Pinocchio et Fantasia furent deux pompes à fric pour le studio, et ils durent faire un long-métrage moins ambitieux en 1942, mais néanmoins magnifique : Dumbo, une sorte d’adaptation pachydermique du Vilain petit canard (déjà adapté dans les Silly Symphonies). Fort heureusement, le film est un succès (modéré par la guerre, il est vrai), et les pertes causées par les deux films précédents sont un tant soit peu atténuées. Mais les États-Unis connaissent par-ci par-là des mouvements contestataires, menés par des syndicats. Le monde du cinéma et de l’animation n’en sont pas exemptés. Grève des animateurs, démission de quelques collaborateurs de Disney, le studio a connu de meilleurs jours. En 1942, Disney sort l’un de ses films les plus tristes : Bambi. Bambi, ou la fin (trop rapide, trop brutale) de l’innocence, symbolisée par le meurtre sans concession de la mère du jeune faon. Bien que plusieurs fois retardé à cause des productions simultanées (et très coûteuses) de Pinocchio et de Fantasia, ce film très naturaliste et bucolique, adapté d’un roman de Felix Salten, sera un grand succès à l’international. Walt Disney dira à son propos que de tous les films du Studio, Bambi est son film préféré.
3- De l’après-guerre au Livre de la Jungle
Bien que vainqueur, les États-Unis connaissent une crise économique qui ne rend pas propice la production cinématographique. Malheureusement, le studio Disney en subit les conséquences. Mais comme il est absolument impensable de ne pas produire de films, le studio — qui a fait quelques légers profits avec des films d’animation de propagande, comme Victory Trough Air Power ou encore Der Feuhrer’s Face— entame la réalisation de packages, surfant sur l’intérêt (diplomatique) que représente l’Amérique du Sud. Il est important de souligner que l’intérêt du package (compilation de films d’animation) était d’avoir une durée suffisamment longue pour être exploitée au cinéma. Six packages en tout : Saludos Amigos, Les Trois Caballeros, Mélodie du Sud (tous trois sortis avant la fin de la guerre), La Boite à musique, Danny le petit mouton noir, Le Crapaud et le maître d’école. De qualité variable, il n’en demeure pas moins que chacune de ces compilations montre que même en temps de crise, Disney sait retomber sur ses pattes. Mon préféré reste aujourd’hui encore Le Crapaud et le maître d’école, dont le titre anglais se veut plus éloquent sur ses inspirations : The Adventures of Ichabod and Mr. Toad. Vous l’aurez deviné, l’un des courts-métrages du package est l’adaptation de La Légende de Sleepy Hollow de Washington Irving, dont le héros s’appelle Ichabod Crane. Il faudra attendre Cendrillon pour que la bande à Disney fasse enfin un long-métrage. Enfin Disney est de retour ! En adaptant le conte de Charles Perrault, les studios Disney font un magnifique pont entre deux époques : leur premier âge d’or, entamé avec Blanche-Neige et les sept-nains et ce premier grand succès de l’après-guerre.
Ressuscité sur le plan commercial par Cendrillon (1950), le studio Disney continue la production de longs-métrages. Mais là où l’on s’attendait à un Nouvel Âge d’Or, on trouve une alternance entre succès énormes et succès relatifs. Par exemple, en 1951, Walt Disney et sa bande adaptent le chef d’oeuvre de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles. Mais Walt Disney himself désavouera ce film, expliquant quelle difficulté ils avaient eu à adapter l’oeuvre de Carroll étant donné "le manque de coeur" du personnage principal, Alice. Si personnellement j’ai beaucoup aimé ce film d’animation (au même titre que 95% des classiques d’animation Disney), cela n’empêche pas qu’objectivement, le film comporte certaines failles. La plus importante d’entre elles, c’est que l’esprit du livre de Lewis Carroll n’y est pas assez bien retranscrit. Il n’en demeure pas moins que ce fut pour moi une porte ouverte, dès mon plus jeune âge, à un gigantesque pan de la littérature (et à fortiori de l’art) que je n’aurais très certainement pas apprécié si Disney n’avait pas fait ce film. Bien que passablement déçu par ce semi-échec (ou cette semi-réussite, c’est selon), les animateurs du studio ont sorti une autre de leurs perles, Peter Pan. Cette adaptation de la pièce de théâtre de James M. Barrie en 1953 n’est pas (me semble-t-il) à prendre à la légère. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un petit bijou d’humour et d’audace. Mais également parce qu’avec ce film, Disney s’offre une image qu’il mérite de porter depuis ses Silly Symphonies : en adaptant coup sur coup, et ce depuis 1937, des grands classiques de la littérature enfantine, merveilleuse, fantastique, voyageant en l’espace de deux films du Pays des Merveilles au Pays Imaginaire, le studio devient un passage obligé vers nos rêves d’enfants, vers notre imagination fertile, vers l’universalité de nos mondes intérieurs.
Avec La Belle et le Clochard, Disney innove à nouveau (et marque d’ailleurs une loooonnnngue liste d’innovations et de trouvailles en tout genre, qu’on ne porte pas suffisamment assez à leur crédit). En effet, ce 15ème Classique d’Animation des studios Disney est leur premier film tourné en CinemaScope. C’est à dire que pour la première fois depuis Blanche-Neige, Disney change de format. Souvenez-vous de ce format bizarre, carré, qui personnellement m’étonnait enfant et qui, inexplicablement aujourd’hui, m’émeut d’une certaine façon… Eh bien avec l’utilisation du CinemaScope, Disney utilise un format plus large. Ce format, néanmoins, peut s’avérer difficile. En effet, il fallait aux animateurs éviter de dessiner des personnages trop serrés, car cela aurait créé des vides dans l’image. La Belle et le Clochard est un film magnifique, un gros succès au box-office. Mais, comme souvent dans cette période, ce succès sera contre-balancé par un échec : La Belle au Bois Dormant. Attention ! J’adore ce film. J’adore Maléfique. Je l’ai tant regardé enfant que je ne peux pas ne pas l’aimer. Cependant, le film a deux très gros défauts : d’abord, les personnages principaux (la Belle et le Prince) sont nuls ; ensuite, les graphismes ne sont pas équilibrés : les décors sont dessinés avec un soin remarquable, alors que la plastique des personnages semblent simplement ébauchée, si l’on compare les différents plans des images.
L’échec tant critique que commercial de La Belle au Bois Dormant sera contre-balancé par le succès (ô combien mérité) des 101 Dalmatiens. Avec ce film, l’approche graphique change. Si La Belle au Bois Dormant avait des dessins pas assez détaillés, Les 101 Dalmatiens est un bijou de précision. Il s’agit aussi du premier film de Walt Disney engagé (hormis les films de propagande) depuis Bambi (qui l’était dans une moindre mesure) : Cruella et ses habits de fourrure n’était-elle pas la caricature d’un système superficiel, où la vie n’a que peu de valeur face à l’apparence ? Pour l’anecdote, lorsque les chiots regardent la télé, il s’agit d’une des Silly Symphonies datant de 1932, Flowers and Trees, symbole de l’ambition et des révolutions picturales et cinématographiques "disneyennes". Le film suivant, Merlin l’Enchanteur, s’il est très riche une fois encore au niveau du dessin (témoignant ainsi le tournant majeur que nous avons mentionné plus haut), n’est finalement qu’un pâle hommage aux romans arthuriens, Merlin apparaissant comme un vieux barbu grincheux et maladroit, tandis qu’Arthur n’est finalement qu’un loustic faiblard dont le rôle n’est jamais véritablement abouti. Il n’en demeure pas moins que le film regorge de trouvailles humoristiques, qui fait qu’on pardonne très facilement à ce film d’animation.
1966 et 1967 sont deux années très importantes pour le studio Disney. Le Studio sort l’un de ses meilleurs films : Le Livre de la Jungle (1967). Profitant de l’excellence graphique acquise depuis Les 101 Dalmatiens, cette adaptation du livre de Rudyard Kipling innove également dans le doublage des voix. En effet, dans ce long-métrage, des acteurs de renom prêteront leur voix aux personnages, notamment Phil Harris (pour Baloo) ou Louis Prima (qui doublera le Roi Louie). On peut également citer l’exemple des Beatles, qui prêtent tous les quatre leurs voix aux quatre vautours inspirés de leurs physionomies respectives. C’est dire avec quel sérieux le cinéma juge l’animation ! Je vois dans Le Livre de la Jungle le reflet inverse de Bambi. Dans les aventures du jeune faon, l’Homme faisait irruption de manière brutale dans le monde animal (le meurtre de la mère de Bambi, chassé par un homme qu’on ne voit pas). Le Livre de la Jungle c’est le moment où l’homme doit le quitter, et rentrer dans le sien. Enfin, plus important encore, si 1966 est une année cruciale pour le studio Disney, c’est à cause de la mort — traumatisante — de Walt Disney, ce Dieu qu’on croyait immortel, mais qui fumait trop, et qu’un cancer du poumon a emporté au loin, là où sommeillent ses personnages disparus comme lui.
Mon esprit été trop pollué par la vision que j'ai de Disney aujourd'hui, et en lisant cet article je me suis a mon grand étonnement reelement rendu compte de la force et de la pureté qui se dégageaient des premières productions de la maison Disney !
Je ne connais pas l'histoire de ce monsieur mais de la façon dont tu le decrivait, peut être que je me trompe, ça avais l'air de quelqu'un de sympa, désintéressé et vraiment passionné par ce qu'il faisait, c'est beau :']
Je n'ai pas eu la chance étant petit de voir ces films cultes,vu qu'a l'époque on avait pas de magnétoscope a la maison mais je comprends maintenant pourquoi les gens les hissent au rang de légendes intemporelles !
Sorry for the long post.
Raciste, Homophobe, Anti-communiste, Machiste, Un peu chauvin (il disait que si on le regardait droit dans ces yeux, c'est un drapeau américain qu'on y verrait) anti-syndicaliste et stricte (il ne laissait rien passer sans son accord, pour l’anecdote ces dessinateur avait cacher une image subliminale olé olé dans un des films avant sa sortie pour voir si il verrait , ET IL LA VUE) les gens qui ont travailliez avec lui le décrivait un peu comme tyrannique MAIS excellent homme d'affaire il avait un talent pour ça d'ailleurs il savait rebondir sur un échec pour remonter la pente
c'est grâce ça que Disney et la firme qu'elle est aujourdhui d'ailleurs le studio a vécu une période assez sombres financièrement après sa mort
Merci pour l'info Slavic, ça me rappelle quand j'étais petit et que je lisais les Aventures de Picsou signé Carl BARKS ( la crème de la crème ) et que j'ai appris qu'il était raciste --> source : Picsou magasine :)
Ça m'a fait tout drôle, mais de la façon dont il caricaturé les africains dans ses dessins a la mode sauvage, cannibale c'est vrai que ça sauter au yeux après coup ! ( comprend moi, j'étais qu'un gosse ) mais malgré ça, je suis toujours fan de ces oeuvres !
putain maintenant que tu le dit c'est vrais que les Africain prenait chère
même avec Don Rosa par moment
Ça au moins, ça passer a la télé ! Ah la bonne époque...
ainsi que les aventure d'Oswald le Lapin Chanceux (d'ailleurs la firme la racheter y'a quelque année du coup on peut le voir parader dans certains parc, et il apparaît même dans pas mal de jeu récent)
On s'en rend pas compte aujourd’hui mais ce film mérite vraiment ces récompense, parce que ce film aussi a pomper du fric car Walt a pas lessiver sur les moyens pour qu'il soit parfait, je pourrait en parler pendant des heures mais le mieux c'est que vous partez vous renseigner par vous même
Sinon tu connait le mot "adaptation"? Je ne vois pas en quoi c'est du vol
il faut que tu nous explique sur ce point la, de plus si on par de ce principe alors Perrault, Andersen et les frères Grimm eux même sont des voleur
(question pour toi: combien de version existe te t'il de La Belle au Bois dormant selon toi?)
et surtout les film Disney et les conte "d'origine" ne sont pas du tout similaire
donc arrêtez de voir le mal partout
Que tu trouve que Disney rend les Histoire niais est une chose, et c'est ton droit
mais que tu lui reproche d'avoir "voler" les œuvres originaux dans le seul but de se faire du fric la c'est toi qui est dans le faux
J'espère que la suite de l'article sortira bientôt.