Un groupe de chercheurs européens proche d'un traitement contre l'addiction aux jeux vidéos
En mai dernier, l'Organisation Mondiale de la Santé reconnaissait le "trouble du jeu vidéo" comme une maladie. Selon l'OMS, celle-ci se caractérise par : une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables. Mas ne vous inquiétez pas, il existe désormais une manière de guérir de son trouble du jeu vidéo, ou du moins, de le combattre, et ce, sans médicament.
une étude menée sur 143 hommes
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) manuelle à court terme est-elle un traitement efficace de la dépendance à Internet et aux jeux informatiques ? Malgré des termes un peu barbares, sur lesquels nous allons revenir, voici la question que s'est posé un groupe de chercheurs allemands. Pour répondre à cette question, ils ont rassemblés une population de 143 hommes âgés de 26 ans en moyenne, qu'ils ont séparé en deux groupes. Le premier servira de point de comparaison tandis que le deuxième recevra la fameuse TCC.
en quoi consiste la cure ?
Le Docteur Kai W. Muller, l'un des chercheurs, explique que le but n'est pas d'amener vers un arrêt pur et dur de la pratique vidéoludique :
Notre but principal n'est pas d'éloigner nos patients des écrans, mais de leur permettre de contrôler leur comportement.
Pour cela, le protocole mixe sur une "abstinence partielle" avec des séances de thérapies verbales par groupe (15 séances) et individuelles (8 séances). "Cela commence généralement par un inventaire approfondi des caractéristiques du patient qui contribue au développement et au maintien du trouble du jeu", explique le Dr Muller.
Pour la durée de la thérapie, les chercheurs vont éduquer les patients sur les mécanismes liés à la dépendance. Les patients devront également tenir un journal intime dans lequel ils écriront les raisons qui les ont amené à jouer et ce qu'ils ressentaient juste avant de démarrer une session de plusieurs heures. Ils apprennent enfin à utiliser cette énergie et à la rediriger vers d'autres pratiques.
des résultats encourageants, mais une thérapie imparfaite
A la fin du traitement, 50 des 72 hommes (69.4%) traités ont montré des signes de rémission, contre 17 des 71 hommes (23.9%) du groupe comparatif. Le traitement doit donc encore être amélioré, d'autant plus qu'il n'a pas encore été testé sur un groupe féminin (prochaine étape pour les chercheurs).
donc comme cure pour cela, season pass et micro transaction
sérieusement, si cela peu aider certaines personnes sur leur addiction, c'est un grand bien
au pire on s'en bat les couilles?
Ensuite sérieusement, faut arrêter avec "la dépendance aux jeux videos" on est dans un monde où on est bombardé de pubs, de sexe, de guerre, où on prescrit des drogues "legales" qui rendent les gens dociles, vides de sentiments, on gave les gens de guerre aux infos pour leur mettre une pub pour un yaourt, et une téléréalité ensuite... Par contre ces addictions là, il ne faut surtout pas les soignées, ça rapporte du cash...
Ce qu il faudrait vraiment savoir, c est: qui a financé cette étude, on aura déjà une petite idée de ce qu on essaye de nous faire gober...