Fortnite est un jeu qui rime avec polémiques et débats en ce mois de février. En effet, il y a quelques jours, nous apprenions qu'un jeune garçon de quatre ans avait été dénoncé à la surveillance anti-terroriste pour avoir parlé de Fortnite, une information pour le moins inattendue. Aujourd'hui, il s'agit de revenir sur les propos qu'a tenus Brigitte Macron il y a peu, propos qui sont sous le feu des projecteurs.
Le jeu vidéo, un outil pour respecter la distanciation
Le 31 mai 2020, lors du premier confinement, l'OMS avait déclaré par l'intermédiaire de Ray Chambers, haut responsable de l'organisation, que l'audience mondiale des entreprises de jeux vidéo était un véritable atout pour faire passer le message de prévention dans la lutte contre le coronavirus. Il encourageait d'ailleurs tout le monde à participer à #PlayApartTogether (un hasthtag qui encourageait les joueurs à jouer ensemble sans se rencontrer pour limiter les risques de contagion).
Ray Chambers militait aussi pour davantage de distanciation sociale ainsi que d'autres mesures pour aplanir la courbe et sauver des vies. Le jeu vidéo a l'avantage en effet de rassembler, sans pour autant favoriser les contaminations. Cependant, le jeu vidéo, et notamment l'addiction qu'il pourrait susciter, continue de faire parler de lui. Brigitte Macron s'est récemment penchée sur le sujet.
Brigitte Macron et les jeux vidéo
Brigitte Macron, le 3 février 2021, s'est rendue à la Maison des adolescents du Loir-et-Cher, et a pu assister à un atelier "bien-être", à un groupe de paroles impliquant des parents et des enfants, mais aussi à une démonstration de théâtre. La scène qui était alors jouée portait sur l'addiction aux jeux vidéo, et Brigitte Macron a commenté à ce sujet (propos recueillis par nos confrères de La Nouvelle République) :
Fortnite c’est terrible… Quand ils sont sur des jeux comme ça, comment faire pour qu’ils arrêtent ?
Il est vrai que Fortnite est un jeu addictif, et ce ne sont pas les joueurs réguliers qui diront le contraire. Il existe cependant une différence notable entre aimer jouer régulièrement et être addictif (dans le sens de "maladif") aux jeux vidéo. Des études menées par l'OMS montrent que le trouble du jeu vidéo (puisque l'addiction aux jeux vidéos est reconnue comme un trouble mental depuis 2018 par l'OMS) ne touche qu’une petite partie des personnes qui utilisent des jeux numériques ou des jeux vidéo.
Néanmoins, toujours selon l'OMS, tout joueur doit être attentif au temps passé sur les jeux, en particulier si ses activités quotidiennes en pâtissent, ainsi qu’à tout changement physique ou psychologique, sur le plan social et celui de sa santé, qui pourrait être attribué à un comportement de jeu. Lorsqu'une personne est vraiment considérée comme "dépendante aux jeux vidéo" et qu'elle veut trouver le moyen de s'en sortir, le chemin à parcourir peut être long. Selon le Dr. Higuchi, pour l'OMS :
Il est extrêmement difficile de traiter ces patients, notamment à cause de l’omniprésence d’Internet. D’une certaine façon, la dépendance au jeu est plus difficile à traiter que la dépendance à l’alcool ou aux drogues parce qu’Internet est partout.
Par Bailamorena, il y a 4 ans :
Je pense aussi que l'addiction aux jeux vidéo touche une branche infime des gamers. Pour ceux qui peuvent quand même faire des pauses pipi et mangé, vous êtes juste des geeks les gars.
Répondre à ce commentaire