Sans métaux lourds, IBM trouve le moyen de concevoir une nouvelle batterie écologique
C'est certainement une révolution qui va s'engager ! En effet, IBM vient de dévoiler avoir trouvé le moyen de fabriquer une batterie sans avoir recours à des métaux lourds. Cette découverte pourrait grandement améliorer la technologie, mais aussi avoir un impact positif sur l'écologie tout en représentant une avancée sociale majeure.
Une alternative écologique, technologique et sociale
Avec la multiplication des appareils fonctionnant avec des batteries, la production de ces dernières risque de fortement s’accélérer au cours des prochaines années. Un problème de taille se pose aussi bien sur le plan écologique que social. Et pour cause : pour la production des batteries, il est nécessaire de récolter des métaux lourds et cette récupération se fait dans des conditions extrêmement dangereuses impliquant très souvent des enfants. Cependant, une bonne nouvelle nous vient de chez IBM qui vient d'annoncer avoir trouvé une alternative.
Pour remplacer les métaux lourds nécessaires à la production des batteries, la firme explique avoir découvert un matériau provenant de l'eau de mer afin de remplacer le cobalt et le nickel. Une découverte qui permettrait ainsi de rendre les techniques de récupération des métaux lourds moins invasives et de réduire également les coûts de production des batteries.
IBM précise que cette nouvelle technique de production permet de ne pas voir apparaître les dendrites de lithium lors de la charge, un dépôt métallique qui se forme dans la batterie qui peut provoquer la combustion des accumulateurs. Ainsi, l'entreprise met en avant l'aspect plus sécuritaire de cette technologie en mettant l'accent sur le fait qu'elle permettrait de réaliser des charges nettement plus rapides et plus efficaces.
A en croire les expériences d'IBM, seulement 5 minutes de charge permettrait de rendre autonome un accumulateur à hauteur de 80% !
Bien évidement, cette annonce n'en est qu'à l'état de recherche. IBM espère que des partenaires seront intéressés pour développer le concept qui risque de séduire les industriels en raison de son faible coût de production. IBM peut déjà compter sur Mercedes qui semble être attiré par le concept pour les batteries de ses voitures électriques ainsi que sur le constructeur de batteries Sidus ou encore Central Glass, un fournisseur d'électrolytes.
C’est pas comme si chaque année depuis 15 ans on nous en promet une qui va tout déchirer.
Ça devient lassant à force...