Vous avez sûrement déjà entendu parler du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles (CCD), un phénomène de mortalité anormale qui frappe les colonies d'abeilles domestiques dans le monde entier depuis une vingtaine d'années. Bien que les pesticides étaient déjà pointés du doigt, aucune preuve ne vient soutenir les accusations. Une nouvelle étude semble confirmer que les néonicotinoïdes, un type d’insecticide, sont la principale cause du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles.
Un type insecticide violent mis en cause
Les chercheurs ont longtemps débattu le fait que les néonicotinoïdes étaient responsables du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Pourtant, cette forme d'insecticide est très violente : les néonicotinoïdes endommagent les fonctions cérébrales des insectes en désactivant leurs systèmes nerveux. Les insectes finissent paralysés, avant de mourir.
Une nouvelle étude, publiée dans le Bulletin of Insectology et menée par une équipe de biologistes d'Harvard, avec à leur tête Chensheng Lu, confirme ces accusations. Selon l'étude, les ruches exposées aux néonicotinoïdes ont plus de chances d'être atteintes du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles que les autres. L'un des effets connus du CCD est l'abandon des ruches par les abeilles en plein hiver, un comportement plus qu'anormal.
Chensheng Lu et son équipe ont étudié 18 colonies d'abeilles dans le Massachusetts, dans trois endroits différents. À chaque fois, six colonies étaient séparées en trois groupes : le premier traité avec de l'imidaclopride, le deuxième avec du clothianidine, et le troisième non traité. Au début de l'hiver, toutes les colonies ont connu un déclin de leur population, ce qui est normal. Mais à la fin de celui-ci, alors que la population des ruches du troisième groupe augmentait, les deux groupes traités avec des néonicotinoïdes ont continué à décliner. À la fin de l'étude, 6 des 12 colonies traitées ont été perdues. Du côté des ruches non traitées, une seule fût perdue, avec des milliers d'abeilles mortes à l'intérieur. La cause semble être un parasite intestinal, le Nosema Ceranae.
Certains experts mettent en doute la méthode de l'étude (et donc les résultats obtenus), car elle n'a eu lieu que dans le Massachusetts, alors que le CCD affecte les abeilles différemment dans d'autres régions. En Europe, par exemple, les abeilles sont plus touchées dans certaines zones que d'autres. En Australie, aucune ne souffre de ce syndrome. De plus, d'autres chercheurs indiquent avoir étudié des cas de CCD dans des ruches non-affectées par des néonicotinoïdes.
Cette recherche doit cependant continuer, car si les abeilles venaient à manquer, voici à quoi ressemblerait votre supermarché :
Voici une superbe illustration destinée aux enfants (via Gulli) montrant l'importance des abeilles pour notre planète. Retrouvez d'autres excellents "gribouillages" sur : https://les-gribouillages-de-rakidd.fr
N'hésitez pas également à lire notre article sur le top des insectes avec les piqûres les plus douloureuses. Il y a bien pire que l'abeille !
Par Le Sarrazin, il y a 10 ans :
On devrait faire attention a ce genre de truc parce que sans abeilles on est dans la merde, comme dirait l'agent Smith "... Il y a d’autres organismes sur cette planète qui ont adopté cette méthode, vous savez lesquels ?... Les virus. Les humains sont une maladie contagieuse, le cancer de cette planète, vous êtes la peste et nous, nous somme l’antidote ."
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