Jarvis : Mark Zuckerberg présente son intelligence artificielle et elle a des limites
Cela fait un moment que l’on entend parler de Jarvis, l’assistant intelligent de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook. Après avoir travaillé toute l’année dessus, nous allons enfin pouvoir faire connaissance avec.
Un hommage à l’IA d’Iron Man
Cela fait maintenant un an que Mark Zuckerberg travaille seul sur son assistant intelligent qu’il a nommé Jarvis en hommage à l’intelligence artificielle que l’on peut voir dans les films Iron Man.
Jarvis utilise plusieurs technologies, comme le machine learning, les bots de conversion Messenger, la reconnaissance vocale et faciale et le traitement du langage naturel, afin de réaliser un bon nombre de tâches courantes. Par exemple, il peut reconnaître une personne qui sonne à la porte et la laisser ou non rentrer, régler automatiquement la température de la maison, surveiller le bébé s’il se passe quelques choses d’anormal, activer et désactiver des objets connectés, préparer le café lorsqu’on se réveille, choisir une playlist adaptée et bien d’autres choses. Ensuite, il est aussi un assistant personnel puisqu’il peut prendre des notes qu’on lui dicte ou encore enregistrer un rendez-vous sur notre agenda. Et pour couronner le tout, Jarvis est doté de la voix de Morgan Freeman.
Comme ça cette intelligence artificielle parait super cool, mais il s’agit surtout de domotique à qui on a greffé une IA basique. D’ailleurs, Mark Zuckerberg a écrit dans son bilan :
J’ai aujourd’hui un système assez performant qui me comprend et peut faire pas mal de choses. Mais même si je passais 1 000 heures supplémentaires dessus, je ne serais probablement pas capable de construire un système capable d’apprendre tout seul des techniques entièrement nouvelles — à moins que je ne fasse une découverte fondamentale sur l’IA entre-temps.
Le fondateur de Facebook est au pied du mur, car pour donner une véritable "âme" à son intelligence artificielle, il devra trouver comment la doter de son propre système d’apprentissage bien différent du machine learning qui est basé sur la répétition de phrases, d’images et de sons.
Problème de communication
L’autre défaut d’associer une intelligence artificielle à la domotique est qu’il n’y a aucun standard pour les objets connectés, c’était l’un des plus gros problèmes pour Mark Zuckerberg. Il explique qu’il n'existe pas de langage standard pour programmer ces objets, il a dû faire de la rétro-ingénierie pour pouvoir les faire communiquer avec Jarvis.
Il y a tout de même une bonne nouvelle puisque Mark Zuckerberg prédit l’arrivée de ce genre de domotique d’ici 5 à 10 ans. Par contre, il ne faut pas attendre un Jarvis comme dans Iron Man, puisque l’intelligence artificielle a ses limites et la première est son système d’apprentissage qui ne lui permet pas de prendre des décisions dans un contexte inhabituel.
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