Imaginez-vous qu'un jour, dans un futur proche, les Européens n'aient plus accès à Facebook et Instagram ? Ces réseaux sociaux appartenant au groupe Meta de Mark Zuckerberg font partie de nos vies depuis de nombreuses années mais il se pourrait que ça ne soit plus le cas prochainement. C'est en tout cas ce que vient de laisser sous-entendre le patron du groupe s'il n'obtient pas ce qu'il souhaite.
Zuckerberg juge les décisions de l'UE défavorable pour Meta
Et comme toujours, le nerf de la guerre pour Zuckerberg ce sont nos données personnelles. Actuellement, Facebook connaît l'une des plus importantes crises de son histoire avec notamment la perte de près de 4 millions d'utilisateurs et doit faire face à un problème de ciblage publicitaire via iOS. Cette situation refroidit les investisseurs. Il faut dire que le modèle économique repose sur le partage des données des utilisateurs afin de pouvoir cibler plus aisément la publicité. Alors le boss de Meta souhaite obtenir à tout prix ces données et sans difficulté. Sauf que l'Union européenne ne l'entend pas de cette oreille.
En effet, depuis juillet 2020, le Cour de justice de l'Union européenne a mis fin au Privacy Shield pour réguler fortement le transfert de données entre l'UE et les Etats-Unis. Ainsi, les entreprises qui collectent et stockent des données personnelles comme c'est le cas pour le groupe de Zuckerberg, sont dans l'obligation de garantir une protection au-moins équivalente à celle pratiquée au sein de l'Espace économique européen. Et en ce qui concerne le niveau de protection de données aux Etats-Unis, ça n'est pas suffisant.
De son côté, Mark Zuckerberg estime que ce qu'impose l'Europe dans ce domaine est défavorable pour son groupe. De ce fait, dans un rapport du groupe californien remis à la Securities and Exchange Commission, le groupe Meta explique qu'avec le cadre légal adopté par l'Europe, il risque de ne plus pouvoir offrir "ses produits et services les plus importants" aux utilisateurs européens.
Une menace difficile à mettre à exécution
Que veut bien signifier cette menace de la part de Mark Zuckerberg ? Veut-il mettre en garde l'Union européenne que s'il n'obtient pas plus facilement les données des utilisateurs du Vieux Continent, Facebook et Instagram fermeront en Europe ?
Cela paraît peu probable mais c'est ce qu'il laisse sous-entendre. Cela pourrait également être une façon de faire pression pour rassurer les investisseurs. Il serait étonnant que Zuckerberg mette à exécution ses menaces surtout quand on sait qu'il a perdu 30 milliards de dollars dernièrement en raison de la perte d'utilisateurs. Depuis, le patron de Meta ne fait plus partie des 10 plus grosses fortunes mondiales et se retrouve loin, très loin des 234 milliards de dollars d'Elon Musk.
Par pwet, il y a 2 ans :
Qu'il n'hésite surtout pas ! Vas Marc, ferme tout et surtout ferme bien ta g... :D
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