5 jeux d'horreur psychologique en vue à la première personne à faire en 2025
Différents des slashers, survival horror, FPS orientés action-horrifique, les jeux d'horreur psychologique en vue à la première personne favorisant l'exploration et la survie ont su trouver leur public dès le début des années 2000 avec System Shock puis plus tard avec la saga Amnesia. Un âge d'or qui s'est même installé au milieu des années 2010 avec des titres comme Outlast, SOMA, Subnautica ou Alien : Isolation. De quoi dresser une liste de cinq jeux à faire si vous aimez mettre votre âme de joueur en danger.
#5 Amnesia : The Bunker (2023)
Depuis les années 2010, Frictional Games impose la marque Amnesia : jeu d'horreur psychologique à la première personne où le joueur doit explorer et progresser dans un environnement cloisonné et oppressant. Dans le dernier né The Bunker, on incarne un soldat de la Première Guerre Mondiale qui s'est retranché dans un bunker souterrain. Mais très vite, on se rend compte qu'on n'est pas seul. Une créature aux sens ultra développés nous traque. Le monstre est au centre du jeu puisqu'il est le seul habitant du bunker (avec nous donc). Objectif : s'échapper de la structure en progressant de pièce en pièce jonchées de pièges, mais aussi remplies de secrets. Malheureusement, la créature n'est jamais loin et un éventuel face à face est synonyme de mort instantanée.
Mais pas de panique, si le joueur doit tout recommencer à zéro, chaque partie se veut différente, que ce soit dans la disposition des pièces, des codes à trouver pour déverrouiller telle ou telle zone, ou dans l'emplacement des ressources essentielles à la survie (carburant, lumière, balles de revolver). Puisque la créature est notre principale menace, les développeurs ont joué sur un sound-design immersif et inquiétant (grincements, souffle de la bête, pas), afin de renforcer le sentiment d'impuissance. De plus, elle réagit à l'utilisation de la lumière, aux bruits et à nos mouvements, et ce de manière non scriptée. Bref, une traque permanente.
#4 SOMA (2013)
Après Amnesia, Frictional Games reprend la recette du jeu d'horreur psychologique à la vue en première personne avec SOMA. Cette fois-ci, le joueur incarne Simon, homme sujet à des crises d'angoisse qui sert de cobaye à une multinationale pour faire des expériences transhumanistes. Mystérieusement enfermé dans un laboratoire sous-marin, le joueur doit naviguer dans un environnement hostile habité par des robots défectueux et créatures menaçantes, sans toutefois pouvoir les affronter.
Par son histoire complexe qui explore le thème du transhumanisme, et qui pousse à la réflexion sur l'identité humaine, SOMA propose une aventure très intéressante à parcourir pour les fans de science-fiction. Sans imposer de morale au joueur, Frictional Games ouvre donc la réflexion au sein d'un univers inquiétant qu'on peut comparer à celui de Rapture dans Bioshock, tout en intégrant tous les ingrédients du genre : sensation d'isolement dans un environnement abandonné, vue subjective, phase d'enquête (via des documents à lire), créatures à fuir, absence d'armes...
#3 The Forest (2014)
On quitte les laboratoires sous-marins et l'ambiance Sci-fi pour l'île déserte et isolée. Dans The Forest, le joueur survit à un crash d'avion et échoue sur une mystérieuse île isolée du monde. En fil rouge narratif : la recherche de son fils, disparu dans d'étranges conditions. Ce qui pousse alors à prendre connaissance de la zone, jonchée de débris d'avion, de vivres et de malettes de survie. Mais très vite, on découvre qu'une meute de cannibales mutants y a élu domicile, dont le comportement est troublant. Ils n'attaquent pas directement et semblent observer le comportement de notre personnage. Un choix bienvenu qui renforce l'inquiétude et l'interrogation sur ces étranges créatures.
La force de The Forest réside dans son mélange des mécaniques. En bon jeu de survie qui se respecte, il est nécessaire de crafter et gérer nos ressources pour avancer, et de construire des structures pour se protéger. Les Canadiens d'Endnight Games n'oublient pas l'exploration, à travers des immenses forêts, des grottes inquiétantes et des plages à parcourir, toutes regorgeant de secrets. Si horreur, survie et exploration sont les maîtres-mots du jeu sorti en 2018, la narration discrète mais intrigante (la recherche de notre fils) se révèle progressivement, en guise de récompense d'une exploration poussée (documents, artefacts, cadavres, dessins d'enfants).
#2 Alien Isolation (2014)
Une gigantesque partie de cache-cache avec le terrifiant Alien dans un vaisseau, avec en toile de fond, l'ambiance du premier Alien de Ridley Scott. C'est l'ambitieuse proposition d'Alien : Isolation. Le jeu fait même de subtiles références au long-métrage et à la franchise qui s'est renouvelé l'année dernière avec Alien : Romulus. Davantage, l'intrigue s'imbrique parfaitement dans la franchise cinématographique, puisqu'on y incarne la fille de la protagoniste principale Ellen Ripley, qui tente de retrouver des indices sur la disparition de sa mère, 15 ans après les événements du premier film. Elle explore alors une inquiétante station spatiale loin d'être déserte. Des robots humanoïdes et quelques humains paranoïaques habitent encore la structure. Mais la principale menace est bien l'Alien (tout est dans le titre).
Creative Assembly a fait un gros travail en 2014 sur l'IA de l'entité cauchemardesque. Jeu d'infiltration, il est nécessaire d'y aller à tâtons et d'utiliser les éléments du décor pour éviter d'attirer l'attention du monstre et se faire attraper. Particulièrement sensible au bruit, la bête n'est jamais loin lorsque l'on navigue dans la base tentaculaire. Pour l'aider dans sa survie, le joueur dispose d'un émetteur de sons, qui affichera l'emplacement de la créature, et entendra le bruit de ses pas dans les conduits disséminés un peu partout. Il est nécessaire alors de vite se cacher lorsque l'intensité de ses pas se fera trop forte. Casiers, placards sont alors d'excellentes options pour patienter pendant que l'Alien effectue sa ronde. Mais son IA n'étant pas scriptée, mais adaptative, il adopte le comportement du joueur et ouvrira les casiers si ce dernier a tendance à en abuser. C'est là l'un des gros points forts du jeu, permettant d'éviter l'ennui (sur les 20 heures de durée de vie) et de maintenir un challenge et une peur constante.
#1 Subnautica (2014)
Jamais un jeu d'exploration sous-marine n'aura été autant flippant. Injouable même, pour les thalassophobes. Fonds marins troubles, bruits étranges, faune hostile, sentiment de vulnérabilité, Subnautica synthétise la peur des fonds marins par l'exploration d'une planète sous-marine mystérieuse après le crash de notre vaisseau. Si au départ, le jeu déploie son gameplay axé sur la survie et la collecte de ressources afin de réparer sa capsule de sauvetage, puis de construire progressivement des véhicules d'exploration, il prend une autre tournure à mesure qu'une meilleure exploration de la planète est permise. Parallèlement, le jeu vous demande de récupérer des balises abandonnées par d'autres explorateurs à des endroits de plus en plus difficiles d'accès. Et c'est en explorant toujours plus loin, et toujours plus profond que le joueur découvre alors des créatures marines gigantesques et très hostiles.
Le jeu ne s'arrête cependant pas là. Gestion de la pression et de l'oxygène, biomes variés (forêts d'algues, récifs vertigineux, volcans sous-marins, étendues sableuses), les sentiments de vulnérabilité et d'oppression sont constants, tout en poussant à la curiosité. Le tout magnifié par une ambiance sonore ultra immersive faite de cris de créatures, bruits aquatiques et d'un silence des profondeurs parfois paralysant.
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