L'autrice à succès d'Harry Potter J.K. Rowling vient faire l'objet d'une pièce de théâtre, une parodie sur ses prises de positions jugées transphobes à l'égard de la communauté LGBTQ.
J.K. Rowling, d'autrice vénérée à personnalité controversée
En une décennie, J.K. Rowling est passé du statut d'autrice vénérée à personnalité très controversée. En cause ses prises de position jugées transphobes à l'égard de la communauté Trans. Pour rappel, en mars 2018, elle est pointée du doigt pour la première fois, après avoir aimé un tweet comparant les femmes transgenre à «des hommes en robe». Une maladresse selon elle.
Le cap est franchi en 2020 lorsqu'elle réagit à un article qui utilise l’expression «personnes qui ont leurs règles». Là, elle ironise : «Je suis sûre qu’on avait un mot pour désigner ces personnes, avant. […] Fammes ? Fommes ? Fimmes ?», puis en 2022 quand elle publie sur son site un manifeste : «Je refuse de m’incliner devant un mouvement […] cherchant à éroder la »femme« en tant que classe politique et biologique et en offrant une couverture à des prédateurs comme peu d’autres avant lui».
J.K. Rowling parodiée dans une pièce de théâtre
Depuis, l'autrice d'Harry Potter s'est mis à dos une grosse partie de sa communauté, de même que plusieurs acteurs et actrices ayant participé dans les adaptations cinématographiques de ses livres. Critiquée, lynchée, la romancière est aussi parodiée, notamment au théâtre dans une pièce qui a récemment été créée par Barry Church-Woods, pour être jouée à L'Edinburgh Fringe Festival. La pièce s'appelle TERF, acronyme qui signifie "Trans Exclusionary Radical Feminist". Ce terme fait référence aux personnes qui considèrent les femmes trans comme des hommes, tout en excluant leur plaidoyer pour les droits des femmes.
La pièce a pour volonté d'explorer comment J.K. Rowling est devenue l'une des figures les plus controversées du Royaume-Uni. En guise de synopsis, on peut lire.
Jo a eu une vie bienheureuse. Phénomène littéraire. Icône culturelle. Et bien-aimée. Complètement aimée... jusqu'à ce que tout parte en vrille. Aujourd'hui, les enfants de substitution de Jo - Daniel, Rupert et Emma - en ont assez. Il est temps d'intervenir. Sauf que Jo n'est pas d'humeur à intervenir, surtout pas une intervention organisée par trois Judas de premier plan. Mais les lignes de combat ont déjà été tracées. Elle n'a peut-être pas commencé cette guerre, mais elle la terminera - avec le sourire. Mais lorsqu'elle apprend le prix de la victoire, il pourrait être trop élevé pour elle...»
On rappelle que les trois stars de la saga cinématographique Harry Potter ont publiquement fustigé les prises de positions de l'autrice britannique, et ce à plusieurs reprises. Bien qu'attristé, Daniel Radcliffe a maintenu son soutien à la communauté LGBTQ : «Je continuerai à défendre les droits de toutes les personnes LGBTQ, et je n'aurai pas d'autre commentaire».
Par Raddhan, il y a 1 mois :
très shakespearien le synopsis
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