Jurassic World 4 : cette histoire géniale devrait être adaptée dans le futur de la saga
La saga des Jurassic se porte bien : plus de trente ans après la sortie du film culte en 1993, un septième film dédié à cet univers peuplé de T-Rex et d'expérimentations génétiques foireuses sera projeté dans les salles de cinéma. La bande-annonce de Renaissance promet toujours autant d'action que dans les précédents volets, sans toutefois apporter une quelconque originalité à l'intrigue de base... Et si pour la suite, les scénaristes s'emparaient des nouveaux horizons explorés par cette histoire des 90's ?
Jurassic Park: Raptors Attack et Raptors Hijack, une série méconnue
En 1994, Steve Englehart (à l'écriture) signe deux séries de comics en 4 numéros située dans l'univers des dinosaures de Steven Spielberg. La première, intitulée Jurassic Park: Raptors Attack, est dessinée par Armando Gil et Chas Truog, et la seconde, Raptors Hijack, est dessinée par Neil Vokes. Les deux séries sont parues un an à peine après le film culte, et suivent le duo de docteurs Alan Grant et Ellie Sattler dans une nouvelle aventure complètement folle. Entre autres, les deux scientifiques se retrouvent mêlés au plan machiavélique d'un baron de la drogue colombien dont le but est de transformer des vélociraptors volés en animaux entraînés pour attaquer.
La série d'événements qui s'en suit remet en question tout ce qu'ils pensaient savoir sur ces prédateurs du passé, et entraîne nos héros très loin d'Isla Nublar. Sur le site de Steve Engleheart, vous pouvez checker les splendides couvertures de la série, que le scénariste décrit comme une exploration de cet univers sans limite :
Nous avons commencé avant qu'il n'y ait de suites à Jurassic Park, alors je me suis contenté de reprendre le contenu du premier film. [...] j'ai eu carte blanche.
La saga Jurassic doit explorer de nouvelles contrées
Puisqu'il n'avait d'autre tâche que d'inventer l'histoire qu'il voulait, Steve Englehart est parti dans une direction que la franchise des Jurassic n'a plus jamais exploré par la suite. En effet, même si Jurassic World 4 verra son trio de personnages inédits explorer une nouvelle île, la saga n'a jamais vraiment quitté les rivages du Costa Rica ; ne serait-il pas temps de suivre les dinosaures dans un nouveau cadre ?
Jusque-là, et malgré quelques tentatives, la franchise a eu bien du mal à se libérer des barrières électriques du parc d'Isla Nublar où tout a commencé. Dans Dominion, nous avons quitté la Terre plongée en plein chaos, alors que les dinosaures franchissaient allègrement les limites de leur enclos et envahissaient notre société. Un désastre que Renaissance décrira comme vite résolu, puisque les dinosaures ne peuvent survivre que dans des climats spécifiques tropicaux. Ce problème de cloisonnement de l'intrigue, Jurassic Park: Raptors Attack et Raptors Hijack le contourne avec une intrigue excentrique et téméraire. Les Velociraptors, récupérés et clonés par deux laboratoires concurrents, sont vénérés comme des dieux par les tribus indigènes et maîtrisent les bases de la communication avec les humains.
Jurassic Park raconté du point de vue des dinosaures
Dans Jurassic Park: Raptors Attack et Raptors Hijack, la saga prend des libertés un peu trop farfelues pour jamais être adaptées dans un film moderne, comme lorsque les Velociraptors utilisent le langage des signes pour communiquer. Toutefois, certains thèmes ont déjà été représentés au cinéma, comme la militarisation des dinosaures, la relation entre humains et Velociraptors génétiquement modifiés, ou bien l'orgueil des homme à toujours essayer de contrôler la nature. La véritable originalité des comics étaient le point de vue duquel est raconté l'histoire : celui des Velociraptors ! Une approche narrative inédite pour la saga, que les films n'ont jamais osé (ou pensé) mettre en scène. Si Jurassic World Rebirth va offrir aux fans une belle brochette de dinosaures, dont certains inédits, le postulat et les caractéristiques du film restent celles des précédents opus.