Des nanoparticules de pollution retrouvées dans notre cerveau
Selon une étude récente, des scientifiques viennent de retrouver des traces de nanoparticules directement dans le cerveau de plusieurs individus. D’après eux, ces nanoparticules pourraient être responsables du développement de maladies telles qu’Alzheimer.
Des nanoparticules de magnétite chez 37 individus
De part leur taille, les nanoparticules de l’ordre du milliardième de mètre ne sont tout simplement pas décelables. Elles peuvent ainsi franchir nos barrières physiologiques et aller se cacher dans nos poumons ou notre sang. Mais d’après une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences et menée par différents chercheurs du Royaume-Uni, des Etats-Unis et du Mexique, de microscopiques traces de magnétite, issues de la pollution atmosphérique, auraient été retrouvées dans notre cerveau.
En effet, des particules ont été observées dans le cortex frontal de 37 individus. Très petites, moins de 150 nanomètres et de forme sphérique, elles semblent s’être formées à très haute température et par conséquent à l’extérieur du corps humain. L’équipe de chercheurs expliquent que ces nanoparticules "ressemblent aux nanosphères de magnétite que l’on trouve fréquemment dans les particules en suspension dans l’air en milieu urbain." Il se pourrait que les nanoparticules aient atteint le cœur du cerveau en les respirant en passant par le nerf olfactif.
Selon les auteurs de cette étude, cette présence pourrait jouer un rôle dans le développement de maladies dégénératives telles que la maladie d’Alzheimer.
Il est encore trop tôt pour trouver un lien de cause à effet
Cependant, nombreux sont les experts qui n’adhèrent pas à cette explication. En effet, l’étude souligne que le cerveau peut former de façon naturelle la magnétite. Certains scientifiques estiment qu’il est encore trop tôt pour affirmer qu’elles ont un lien de cause à effet avec cette maladie. Mais d’autres études menées en 2003 et 2008 ont mis en évidence la corrélation entre la quantité de cet oxyde de fer très aimanté présent dans le cerveau et la fréquence de la maladie d’Alzheimer. Pour l’heure, on est encore loin de pouvoir confirmer si la pollution de l’air est réellement un facteur de cette maladie. Mais il ne faut pas l’écarter car, comme le souligne Peter Dobson du King’s College de Londres, "les particules de magnétite ont été reliées à d’autres maladies cardiovasculaires et pulmonaires."
Sinon c'est qu'on est des pollueurs.
Mais la solution 1 me parait plus envisageable!