La pollution est-elle vraiment un problème ? Peut-on sauver l'Humanité ?
Bonjour jeunes bipèdes, avez-vous déjà vu de la pollution ? Je ne parle pas de la pollution qu'offre la télé-réalité sur nos chers téléviseurs, mais de la pollution de la nature dont on entend parler, mais qui malheureusement ne fait pas réagir. Comme il a été dit dans une vidéo de DataGueule, les gens ne se sentent pas concernés par la crise écologique qui va arriver car il ne sont pas mis de manière concrète face au problème. Et c'est fondamentalement vrai, on ne fait pas changer les gens de vie et d'avis en leur montrant juste une vidéo de la Terre qui "va mourir" avec une voix didactique, elle se fait par une vraie remise en question des fondements de notre système. Mais cette introduction est un peu hors-sujet par rapport au titre de l'article, mais ça me semblait important de le dire. Je vous propose donc à travers cet article plus une réflexion sur la pollution plutôt qu'une dénonciation, peut-être après si vous êtes sages !
Comment tu peux savoir qu'on est sages à travers un écran ?
Parce que j'ai infecté votre ordinateur et piraté votre Webcam à l'instant même où vous avez cliqué sur le lien. Rentrons dans le vif du sujet ! Pour nous, humains du 21ème siècle, la pollution se traduit par une hausse des gaz à effet de serre qui a comme conséquence d'augmenter la température ambiante de la planète, ce qui entraîne énormément de problème comme la fonte des glaces et une dilatation des océans. A terme, cela conduira à une élévation du niveau de la mer et du coup, à des millions de vies humaines sous l'océan, sous l'océan, Doudou c'est bien mieux, tout le monde est heureux, sous l'océan.
Donc concrètement, la pollution c'est mal, ça tue des animaux, des écosystèmes, provoque des cancers et tout le reste. Je repose la question, est-ce vraiment un problème ? Oui ? Eh bien pas tant que cela, en fait la pollution n'est qu'une chose subjective et le reflet de l'anthropocentrisme humain. En réalité, il faudrait préciser que le CO2 est une pollution pour nous, parce qu'elle est néfaste pour nous, mais elle ne l'est pas pour une plante qui utilise le CO2. L'exemple n'est peut-être pas assez concret alors on va en prendre un autre. Il y a fort fort longtemps, notre planète était peuplée d'individus qui étaient heureux en anaérobie, cela signifie qu'ils vivaient sans oxygène. Et dans ce monde de paix et d'amour apparaissent les cyanobactéries.
Et ces bactéries là furent capitales pour notre apparition, en effet, les cyanobactéries sont photosynthétiques, donc elles produisent du dioxygène à partir d'eau et de CO2 grâce à l'énergie du soleil. Et c'est grâce à cela que les organismes capables d'utiliser l'oxygène pour fonctionner se sont développés et ainsi de suite pour au fur et à mesure de l'évolution donner notre espèce. Donc tout va bien non ? EH BIEN NON ! Comme je l'ai dit plus tôt, la planète était peuplée d'individus qui vivaient sans oxygène, c'est bien plus que cela, pour ces organismes, l'oxygène est toxique, on parle d'organismes anaérobiques strictes. Et du coup, quand le dioxygène est arrivé dans l'atmosphère, tous ces organismes sont morts, c'était la première crise écologique globale, nommée catastrophe de l'oxygène.
Du coup, est-il pertinent de dire que la pollution est mauvaise ? Non, parce que c'est totalement subjectif, l'oxygène était une pollution pour ceux qui vivaient sur la planète avant nous au même titre que les gaz à effet de serre deviennent toxiques pour nous. Je trouve ça malheureux de vouloir faire culpabiliser les gens en leur disant que la Terre va mourir, c'est de la connerie, la Terre nous survivra, et elle survivra aussi aux espèces qui nous succéderont. En revanche, il serait beaucoup plus juste et pertinent de dire qu'il faut agir contre la pollution pour NOTRE survie. Parce que oui, ce n'est au final que l'intérêt réel de se soucier de l'écologie, ce n'est pas égoïste, c'est normal pour une espèce de penser à sa survie, c'est le concept de l'instinct de survie et tous les animaux l'ont. Je parlais d'anthropocentrisme humain tout à l'heure, c'est justement à cause du fait que l'on parle de la fin du monde au lieu de simplement parler de la fin de l'Humanité, ce qui est le cas ! Nous ne sommes pas le centre du monde, notre espèce va s'éteindre un jour au l'autre, et la Terre continuera de tourner. Après, il serait judicieux et même urgent de trouver un moyen de retarder la fin de l'extinction de notre espèce.
Et tu fais ça comment ? Parce que c'est bien de faire le cynique mais au bout d'un moment c'est chiant…
Je ne fais le cynique que pour faire un duo avec James Blunt ! Les solutions sont assez simples à concevoir, mais à réaliser, c'est bien plus difficile. Donc on va faire une liste !
-Développer les énergies propres et renouvelables ! Solution classique, avec les panneaux solaires et les éoliennes, on pourrait, avec des systèmes plus performants, compenser la diminution des énergies fossiles. Il faudrait en développer d'autres, comme la fusion froide ! Je pense aussi au biocarburant, qui serait obtenu par une membrane qui transforme le CO2 en dioxygène et en biocarburant. Oui, parce que cette membrane existe grâce au biomimétisme de la grenouille Tungara, si vous voulez en savoir plus, j'ai fait une vidéo sur le sujet.
Il faudrait aussi développer les piles biologiques, le concept est d'utiliser des bactéries pour dépolluer les eaux en produisant de l'énergie grâce à des bactéries. Pour ceux que ça intéresse, je prépare une vidéo sur le sujet.
-Développer des moteurs propres. Quitte à devoir changer d'énergie, autant changer de moteurs, les moteurs hybrides étaient déjà une bonne avancée, il faudrait songer à passer la vitesse supérieure et trouver des méthodes pour s'affranchir du pétrole et de tout ce qui tourne avec. Il faut aussi favoriser les transports en communs électriques, comme le tram (ou du moins celui de Caen) !
-Stopper la surproduction/surconsommation. Ce point là est le plus important. Car chercher des alternatives pour consommer autant sans nous tuer, c'est bien, mais fondamentalement, ce serait bien de ne plus être la source de notre extinction ! Actuellement nous sommes dans une culture où il faut consommer pour "exister" et si possible, consommer comme des malades. Problème, cette surconsommation nous provoque des problèmes de santé et en plus, en surproduisant, on va créer des produits qui ne seront jamais utilisés, ce sera juste une source de gaspillage et de pollution. Eh oui, ça pollue de transporter des marchandises, ça pollue la déforestation et surtout ça pollue les agriculteurs qui ne savent pas faire de l'agriculture avec des bilans azotés corrects. Il faut donc réformer tout ça. Comment ? En consommant des produits locaux, qui ne nécessitent pas des transports polluants, en privilégiant le modèle "grande culture + élevage bovin + poule" qui permet de moduler facilement les bilans azotés et d'éviter les rejets possibles de protoxyde d'azote qui est un gaz à effet de serre 300 fois plus fort que le CO2. En produisant à peine plus que ce que la population consomme, je pense qu'en des dizaines d'années de statistiques, on peut voir les habitudes de consommation d'un secteur et jouer en conséquence.
Si nous produisions beaucoup moins, les pollutions qui découleraient de ces transports seraient bien moindres. De même, si nous apprenions à nous restreindre de cerises en décembre, il n'y aurait plus besoin d'en faire venir des tonnes pour nous contenter. On peut faire des exemples comme cela à la pelle. Mais le problème, c'est qu'il faut sortir de cette mentalité occidentale gâtée, il faut réapprendre la frustration et l'attente au lieu de tout vouloir tout de suite. Pourtant un organisme n'apprend à faire des réserves que s'il est confronté au manque, cela devrait faire un moment que l'Humanité aurait dû faire des réserves d'intelligence.
La dernière phrase est sublime lol
En fait, le plus fondamental serait de réformer entièrement notre système économique centré sur l'accumulation de richesse, pour lui donner un nouveau but : concourir au bien-être de ses habitants. Ainsi, le culte de la croissance pourrait être abandonné, la toute puissance du travail anéantie (beaucoup moins de temps de travail par habitant), et le retour a un monde plus juste (moins d'inégalités) non transcendé par l'argent et l'économie.
Bien sûr, cela obligerait une répartition des richesses et le contrôle (plus ou moins grand) d'un état mondial (ou de plusieurs états) sur toute l'activité économique, une démographie négative, des produits non fait pour être achetés mais pour durer et bien sûr une consommation/production moins grande. Mais cela ne veut pas dire un retour en arrière technologique, Attention ! Cela sous-entend toutefois un changement radical de mentalité, et d'habitudes dont la pierre angulaire serait la désacralisation du travail et de la consommation.
La meme a Aldi : 7/8€
J'ai vite choisi.
Il est assez contradictoire de dire "la pollution c'est mal, ça tue des animaux, des écosystèmes, provoque des cancers" puis de rajouter ensuite: "mais est-ce un problème ?"
Euh... oui c'est un problème. La Terre a pu atteindre un niveau de développement en termes de biotopes et biocénose assez conséquent par rapport à ce qu'elle a connu auparavant si je ne m'abuse. De ce fait, si l'homme par sa pollution et ses actions dégrade cet environnement, c'est bel et bien un "mal" en soi et purement objectif.
On se sent obligé de partir du point de vue anthropocentrique pour faire réagir les gens avec des: "si t'arrêtes pas de polluer tu vas tuer la Terre et toi dessus" (ce qui est une réalité, mais subjective comme le dit l'auteur), et ça c'est en partie pour endormir l'égoïsme humain. Si l'on n'évoque que l'aspect purement protectionniste de la non-destruction d'éléments qui ont mis des millions d'années à se forger tout seuls, alors l'homme s'en fout. Mais c'est bel et bien les conséquences de la pollution, et de façon purement objective, la destruction d'un système à l'équilibre fragile n'est intrinsèquement pas une chose positive pour cet équilibre, m'voyez ?
Je veux bien qu'on prenne du recul sur l'aspect relatif des choses (l'homme est un grain de sable à l'échelle temporelle de la Terre, etc), mais au même titre que le phénomène qui a provoqué l'extinction des dinosaures, l'action anthropique est en train de changer massivement le géosystème fragile que constitue notre planète.
En soi, la Terre n'est qu'un gros caillou. C'est ce qu'il y a dessus qui importe. Et ce qu'il y a dessus est difficilement mesurable en terme de "richesse". Mais c'est également aberrant d'adopter un comportement autodestructeur pour se dire que "peut-être qu'après l'homme yaura une superbe biodiversité !". Ouais, sans doutes, ou peut-être pas. Contentons-nous de sauvegarder celle qu'on a, avant de penser aux organismes unicellulaires qui crevaient en bouffant de l'oxygène ya des lustres (à une ou deux vaches près), ce serait déjà pas mal.
(désolé je viens dme relire et c'est le bordel et j'ai dit plein de conneries, mais pas évident de structurer une pensée qui est loin de l'être à la base dans une fenêtre de 5cm sur 8 à 9h30 du soir..)
Le maire de Montréal déverse plus de 8 million d'eau usé dans le fleuve pour faire des réparations dans les égouts.
Dès que j'ai lu la phrase : "en fait la pollution n'est qu'une chose subjective et le reflet de l'anthropocentrisme humain", j'ai compris que j'avais affaire au même connard que sur l'autre page à propos de la conscience, et qui voit tout en terme de subjectivité.
Tout est relatif pour lui. Il pigera jamais rien, par contre pour tartiner sa propagande et essayer de convertir les autres à son je-m'en-foutisme ça fait ni une ni deux dans son cerveau.