Pornographie : la justice empêche temporairement le blocage de ces 9 sites très populaires
"The Internet is for Porn". Cet adage et la chanson qui en découle sont très connus dans le monde, et il est en grande partie vrai. Il est vrai à plus d'un titre même, puisque c'est plus de 37% de tout Internet qui serait dédié exclusivement à traiter du contenu pornographique. Un trafic quotidien sans précédent que la justice française et de nombreuses associations de famille souhaite réguler et contrôler afin de moins facilement exposer la jeunesse à des films pas adaptés Pour eux. Pour l'instant, neuf d'entre eux disposent d'un sursis offert par la Justice Française.
Pornographie : la faiblesse des associations
Pour bien comprendre la situation compliquée dans laquelle se trouve les sites pornos en France, il faut se rendre compte de quelques points. Début septembre 2021, deux associations de protection de l'enfance, e-Enfance et La voix de l'enfant, ont déposé une plainte contre les fournisseurs d'accès à internet français. Pour ces associations, la faute revenait aux FAI qui devaient s'assurer que les sites pour adultes vérifient avec précision l'âge de leurs visiteurs. Chose qui n'est pas réellement respectée actuellement, puisque la grande majorité des sites pornographiques affichent simplement un carton avant d'entrer sur le site : "avez-vous plus de 18 ans : Oui/Non".
Sauf que durant l'année 2020, une loi a été créée en France, qui estime qu'un tel carton ne suffit plus, et de nombreux sites dont les neufs plus célèbres : YouPorn, PornHub, xvideos, Tukif, Xhamster, Xnxx, Jacquie et Michel et ses filiales ont reçu une lettre de mise en demeure de la part du CSA. Ce vendredi 8 octobre, la justice a statué en faveur des fournisseurs d'accès à internet, estimant que la plainte des deux associations devrait plutôt se tourner vers les éditeurs ou les hébergeurs de contenus pornographiques. De là s'ajoute un autre problème : les mentions légales de ces sites sont très souvent incomplètes et ne permettent pas de remonter jusqu'à l'identité complète de ceux-ci. Il est donc impossible de tenter une action judiciaire à leur encontre, puisqu'il est parfois impossible de savoir qui se trouve derrière.
PornHub : le CSA en action
Tout récemment, le gouvernement a publié un décret visant à donner au CSA le droit de vie ou de mort sur les sites internets pornographiques. Comme expliqué plus haut, la plupart des sites majeurs en France sont visés par une mise en demeure du CSA. Cela signifie que s'ils ne se plient pas aux injonctions gouvernementales et ne durcissent pas leur règlementation liée à la vérification de l'identité des visiteurs, ils risquent tout simplement un blocage pur et dur sur le territoire français. L'une des solutions qui a été envisagée et non retenue ni validée par la justice concernait la demande d'une photocopie d'une carte d'identité et d'inscrire ses informations bancaires sur le site. La plupart n'étant pas hébergés sur le territoire, il était donc impensable de mettre en place un tel système pour éviter la fuite de données personnelles, très faciles sur ce genre de médias.
Chaque année, le cador du milieu, Pornhub, publie un bilan de son activité. Étant le seul média à publier ce genre d'informations, il faut évidement prendre avec des pincettes ses propos. Mais ils soulèvent cependant des points intéressants, déjà, 80% du trafic du site se fait via un téléphone portable, soit l'objet le plus personnel du monde. L'accès à la pornographie est donc largement facilité par cette nouvelle pratique, et il est également plus difficile pour les parents de surveiller leurs enfants et de les accompagner. Cela ne se fait plus au domicile, mais n'importe où, que se soit dans un lieu d'étude ou dans une chambre, même sans accès au wifi via le réseau mobile. Un autre chiffre porté par l'institut Ofcom en 2018, estimait à 52% des 15-17 ans ayant déjà vu une vidéo pornographique, avant même leur premier rapport sexuel.
Le problème c'est la permissivité des parents.
Il suffit d'avoir un ado au collège pour réaliser que, peu importe ce que tu permets ou non à la maison et sur les appareils de ton enfant, les autres gamins sont loin d'avoir la même éducation et que des enfants ça discute (voire ça partage)...
Je pense au contraire qu'il faut un encadrement global afin que tout le monde soit à la même enseigne.
Penser arriver à ce que tout le monde soit "à la même enseigne" ça c'est naïf pour le coup ^^
En tout cas les mesures proposés par le gouv français sont ridicule, comme d'habitude.
Juste le stricte minimum un téléphone et des messages écris éventuellement le snake.
Pour le plus part d'entre nous, on a grandis avec ca et des forfaits hors de prix, et pourtant on en est pas devenu des idiots.
Même si le T9 était loin de faire palire l'orthographe.
Un réseau en 2G pour les enfants et ados ne serait pas une mauvaise chose avant de passer sur "ordinateur" smartphone finalement.
Et vous, qu'en dites vous?