La difficulté de survie des "petits jeux" sur Steam
S'il est indéniable que Steam a largement facilité la démarche pour que les petits éditeurs de jeux fassent connaître leur titre, la contrepartie est que la concurrence est particulièrement rude. Les petits jeux auraient donc beaucoup de mal à exister face aux mastodontes du secteur. Décryptage ! Mais avant on rejette un oeil au prometteur Steam Controller.
Dans une interview accordée à Gameblog.fr, Aurélien Regard, développeur chez Arkedo et créateur du jeu The Next Penelope, donne des détails sur le fonctionnement de Steam. Selon lui, il est compliqué, voire impossible, pour un petit éditeur d'avoir de la visibilité sur Steam. Pourquoi ? Car "les bannières en Une du magasin ont bien plus de poids, et se fondent surtout sur des algorithmes". Le temps de survie d'un "petit jeu" serait inférieur à une heure, selon Aurélien Renard. En effet, si la page d'un jeu n'atteint pas un certain nombre de visites dans un temps très court, elle tombe dans les oubliettes de la plateforme. Pour tenter d'exister, l'une des solutions serait de miser sur l'image du jeu. Plus elle serait racoleuse, plus vous augmentez vos chances d'"attirer les clics" et de gagner en visibilité, jusqu'au Graal, la bannière. Aurélien Regard affirme que les clics ont plus d'importance que les ventes, toujours concernant les "petits jeux", bien entendu. Un titre qui génère du clic est un "jeu [qui] fonctionnera bien en soldes, et Steam mettra en avant des réductions à -30% pour pousser à l'achat". Une politique qui ne s'appliquerait pas aux gros titres qui sont mis en avant systématiquement et qui rapporte presque tout le temps de l'argent.
Une vision à nuancer
Si les affirmations d'Aurélien Regard reposent sur des vérités et qu'il est évidemment plus difficile d'être visible pour un petit éditeur qu'une grosse machine, il ne faut pas être aussi catégorique et reconnaître que Steam est une solution idéale pour les développeurs indépendants dont certains ont connu la consécration uniquement grâce à la plateforme. Par ailleurs, sans l'existence d'une plateforme comme Steam, les éditeurs les plus petits n'auraient, pour la plupart, pas eu la possibilité de diffuser leur jeu. N'oublions pas que les secteurs de l'édition du livre ou du disque sont encore plus mal lotis. Par ailleurs face au nombre incalculable de jeux sortant sur Steam, la mise en avant est très compliquée. C'est donc essentiellement à la presse spécialisée et aux joueurs de faire connaître les titres qui valent le coup.
Enfin, rappelons que Steam offre un système de mise en avant via des alertes signalant qu'un de vos amis vient d'acheter ou est en train de jouer à tel ou tel jeu. Les abonnés aux newsletters Steam peuvent également parfois trouver leur bonheur chez certains petits éditeurs. Sans oublier Steam Greenlight, une fonction permettant de voter pour les jeux que vous souhaitez voir sur Steam, une vraie mine de nouveautés.
Sinon je suis d'accord avec ton commentaire ! Ils se reposent sur des valeurs sures, des jeux qui marcheront forcément. C'est dommage..
J'aime les développeurs comme toi :) (et je teste ton jeu)
Heureusement j'ai trouvé le tien dans les applications similaires xD
Pour être sûr de le trouver il faut chercher: "the fall tatien" mais le jeu s'appelle bien The Fall ;)
Même après des siècles de civilisation on n'arrive toujours pas à valoriser les artistes (appelons les comme tels car c'est un fait) qui font du vrai bon boulot et essaye pas d'engranger un maximum de fric avec des stratégies marketing.
Donc oui c'est sûr que les jeux indés ont du mal à se faire une place mais ce n'est pas uniquement à cause des grosses firmes c'est aussi à cause de la qualité du jeu et du suivi qui lui ai apporté si c'est pour avoir un jeu qui est trop buggé ou qui n'est pas optimisé, bourré de fuites mémoire et mangeant autant de ressources que si on faisait tourner un simulateur c'est sûr que ce n'est pas à l'avantage du jeu. Mais hormis cela il y a de très bons jeux indés et il faut parfois prendre la peine de chercher et de se renseigner dessus.
Tu prends l'exemple de Call of et AC, 2 jeux qui étaient très bons à leurs débuts pour finalement sortir des daubes qui se vendent quand même ( Black Flag était bon je le reconnais mais après on peut aussi parler de son petit frère Rogue qui ne change quasiment rien ou d'Unity...). Et encore je ne prends pas les pires exemples comme je l'ai fait avec mon premier commentaire: Angry birds n'a rien inventé des crush castles il y en avait avant même l'Iphone. Et qui plus est, son patron a le culot de dire que l'ère des jeux sur consoles et pc est terminée car faisant place aux smartphones alors qu'il vend une merde graphique qu'il a torché et retorché pour encore plus de fric.
Ce que je dénonce donc c'est juste l’appât du gain qu'on est des compagnies comme Ubisoft ou Activision, on perd vraiment sur le côté créatif pour un côté plus commercial.
Par contre ton point sur les jeux indés buggés est un peu mal placé, les bugs ça arrive à tout les jeux et pas spécialement aux jeux indés, tu prends l'exemple d'Unity ou de la compagnie Bethesda qui fait des jeux génialissimmes (les autres compagnies devraient en prendre de la graine d'ailleurs)mais pourtant truffés de bugs.
Et je pense qu'avant tout, le développement de jeu est une industrie et que comme chaque industrie, celui qui y met le plus d'argent gagne le plus d'argent (logique tu me diras). En fait il faudrait que Steam arrive à bien plus démarquer les jeux indé des jeux grand public pour que ceux-ci aient plus de visibilité.
d'un côté Steam ne peut pas tout mettre en avant, d'un autre c'est aussi aux éditeurs de mettre en avant leurs jeux via la presse spécialisée.
Bon courage dans cette jungle !