Entrez dans l’Univers Batman : top des meilleurs comics sur le Chevalier Noir
Batman v. Superman : L’Aube de la Justice est l’un des films les plus attendus de l’année 2016. L’occasion pour nous de revenir sur les meilleurs comics sur le Chevalier Noir de Gotham City.
1986 - The Dark Knight Returns - Frank Miller
En 1986, le monde des comics a été bouleversé par un OVNI : The Dark Knight Returns de Frank Miller. Le jeune Frank Miller, reconnu pour son travail sur la série Daredevil, qu’il a rendu plus sombre et plus mature, imagine un Bruce Wayne vieilli, qui a abandonné le costume de Batman dix ans plus tôt. Mais la violence ronge plus que jamais les rues de Gotham, avec l’apparition du gang des Mutants. Cette agitation qui fait chaque jour plus de victimes rappelle au vieux milliardaire l’assassinat de ses parents. Assailli par un profond désir de vengeance, Bruce reprend le costume du Batman, prêt à partir dans sa dernière croisade. Mais Batman devra affronter de nombreux ennemis. Parmi eux, le Joker, le gouvernement et… Superman. Pendant ce temps, les relations entre les États-Unis et l’U.R.S.S. se dégradent.
The Dark Knight Returns est un chef d’oeuvre qui met tout le monde d’accord ! On le rapproche beaucoup de l’autre grand chef d’oeuvre, Watchmen, d’Alan Moore et de Dave Gibbons, considéré avec le Batman de Frank Miller comme étant les deux plus grands comics de tous les temps. En effet, Frank Miller et Alan Moore ont tous les deux décidé de placer leurs intrigues dans le contexte de la Guerre Froide et de la menace imminente d’une bombe nucléaire. Les deux auteurs mettent en scène des héros vieillis, et agissant dans l’illégalité la plus totale. Enfin, l’Américain et l’Anglais frappent par leur écriture puissante, rendant plus littéraire un genre peu jaugé à sa juste valeur (lire notre article : voir les comics autrement : pour la réhabilitation d’un genre noble). Le génie de Frank Miller consiste à ne pas faire de Batman un héros au-dessus des autres. Souvent égoïste, il met en danger son nouveau partenaire, la jeune Carrie Kelley, engagée pour devenir la nouvelle Robin. Batman y est également obstiné, violent, aigri.
Scott Snyder s’est très fortement inspiré de The Dark Knight Returns pour écrire le scénario de Batman v. Superman : L’Aube de la Justice. Son choix est évident : le comic-book de Miller est l’un des piliers de la relation difficile qui oppose Batman à Superman. Le Fils de Krypton, à la solde du gouvernement américain, voit d’un très mauvais oeil la croisade du Chevalier Noir. L’âge des super-héros est révolu : les justiciers sont un contre-pouvoir, et donc un fardeau pour les États-Unis en guerre. Le chef-d’oeuvre de Miller connaitra deux suites. Une première, en 2001, The Dark Knight Strikes Again, qui voit l’opposition entre Batman et Superman monter d’un cran. Se faisant passer pour mort, le Chevalier Noir a monté une armée, visant à renverser un gouvernement devenu policier, protégé par un Superman beaucoup trop préoccupé par la Raison d’État. Si cette suite au chef d’oeuvre de Miller a très souvent été critiquée, il faut cependant lui rendre justice. Il est vrai que le dessin de Miller n’est pas le principal atout de The Dark Knight Strikes Again. Déjà surprenant dans The Dark Knight Returns, il est ici plus agressif, moins mesuré, moins en adéquation avec les caractéristiques graphiques de son époque.
De même, le personnage de Batman, qui était passionnant en 1986, est ici trop caricatural. Batman ressemble bien plus à un Zapata masqué menant sa guérilla qu’à un justicier. Cependant, Miller ose quelque chose de presque inédit : critiquer Superman. Wonder Woman et lui ne voient en l’homme qu’un être faible qu’ils doivent dominer, puisqu’ils sont tous deux d’une "race supérieure". Beaucoup sont ceux qui, n’ayant pas lu The Dark Knight Strikes Again, ont accusé le troisième volume, The Dark Knight : The Master Race, publié depuis novembre 2015 aux États-Unis, et co-écrit par Frank Miller et Brian Azzarello (le scénariste de100 Bullets), de racisme. Mais ces accusations sont injustes et infondées : ces mauvaises langues n’ont pas suivi les délires fascistes du Fils de Krypton et de l’Amazone. Ils se privent donc d’une suite au sommet, bien meilleure que le second volume. Bref, la trilogie The Dark Knight est un passage obligé pour tous ceux qui veulent découvrir les aventures de Batman. Bonne nouvelle, Frank Miller vient d’annoncer un quatrième volume.
1987 - Batman : Année Un - Frank Miller, David Mazzucchelli
Après avoir imaginé un Batman vieilli, et bouleversé le monde des comics dans The Dark Knight Returns, Frank Miller frappe à nouveau avec un autre chef d’oeuvre, Batman : Année Un. Dans cet arc narratif de quatre chapitres, le scénariste américain imagine les débuts de Batman. Bruce Wayne a 25 ans, et vient de rentrer à Gotham. Il découvre une ville rongée par le crime et la corruption. Bien décidé à libérer Gotham du mal qui l’accable, Bruce Wayne cherche à devenir un symbole de terreur pour toute la pègre. Pour ce faire, il crée le Batman, l’Homme Chauve-Souris. Pendant ce temps, Jim Gordon, jeune policier intègre, arrive en ville. L’union, d’abord difficile, du Batman et de celui qui deviendra plus tard le commissaire de Gotham, mettra en déroute le plus grand criminel de la ville : Carmine Falcone, le Parrain de la Mafia de Gotham. Frank Miller imagine également les débuts de Selina Kyle en tant que Catwoman.
Avec son écriture ciselée et puissante, annonçant déjà le ton d’un des plus gros chefs d’oeuvre de Miller, l’heptalogie Sin City, Batman : Année Un frappe par sa violence. S’il n’y a pas d’effusion de sang, ce qui marque, ce sont les coups que reçoivent nos héros. Car Miller aime les héros faibles. Ses personnages nous ressemblent bien plus que nous le pensons. Jim Gordon, par exemple, modèle même de l’intégrité, trompe sa femme. Quand à Batman, il reçoit presque autant de coups qu’il en donne. Enfin, Catwoman n’est pas aussi jolie que dans les autres comics : avec sa coupe en brosse, elle n’est pas le symbole du sex-appeal qu’elle est aujourd’hui. La faiblesse des personnages, voilà la force des comics de Frank Miller. C’est là comme un leitmotiv de son oeuvre. Les gros bras comme Superman, Frank Miller en fait des tyrans, comme il le fait dans la trilogie The Dark Knight. Non, ce qui l’intéresse, ce sont les faibles, les héros sans pouvoir, les humains torturés. Bruce Wayne n’a pas de pouvoir et ne peut compter que sur son agilité et sur son intelligence extraordinaire. Matt Murdock, quant à lui, est handicapé, mais peut compter sur ses sens. Bruce Wayne et Matt Murdock ne semblent accomplis, dans les oeuvres de Miller, que lorsqu’il deviennent respectivement Batman et Daredevil. C’est la mentalité de Frank Miller. Le scénariste nous conseille de ne pas faire confiance au gouvernement pour nous protéger. Il faut le faire nous-même, en dépit de nos faiblesses.
Avec Batman : Année Un, Miller confirme sa volonté de poser sa pierre dans l’univers Batman. En écrivant les origines du Chevalier Noir, il propose une lecture plus sombre de la psychologie de Batman, que celle faite dès l’origine par son créateur, Bob Kane. Il prend également la liberté de créer un nouvel antagoniste, à l’écriture si exacte qu’il demeurera dans la mythologie Batman, réutilisée plusieurs fois par différents scénaristes : Carmine Falcone. C’est là tout le talent de Frank Miller : ajouter à un univers qui semblait complet, des personnages qui sonnent si juste, qu’on se demande pourquoi ils n’étaient pas là avant ! Souvenez-vous des personnages du Caïd et d’Elektra, créés pour Daredevil. Pour rappel, le personnage de Carmine Falcone apparait dans Batman Begins, le premier film de la trilogie Dark Knight de Christopher Nolan.
Batman : Année Un est considéré par les spécialistes à la fois comme étant l’une des meilleures aventures de Batman, mais aussi comme l’un des meilleurs comics qui ait été écrit. Songez que son influence est incontestable : le nombre de super-héros qui auront droit à une aventure intitulée Année Un est longue : Robin (par Chuck Pixon et Javier Palido), Batgirl (Marz et Martin), Green Arrow (Andy Diggle et Jock), Justice League of America (Mark Waid, Barry Kitson), Injustice (Jhereemy Raapack et Tom Taylor), etc.
1988 - Batman : The Killing Joke - Alan Moore, Brian Bolland
Alan Moore nous a habitués aux chefs d’oeuvre : Watchmen, V pour Vendetta, From Hell, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, Swamp Thing, Top 10, Tom Strong, Promethea, Filles perdues, Fashion Beast, Neonomicon, Providence. On ne les compte plus, ils sont trop nombreux. Batman : The Killing Joke ne fait pas exception. Avec cette courte aventure de Batman, d’un peu plus de 40 pages, le scénariste anglais s’aventure sur un terrain que nul avant lui n’avait osé franchir. Tenter de comprendre le plus grand ennemi du Chevalier Noir de Gotham, sa Némésis : le Joker.
Le Joker s’est une fois encore échappé de l’Asile d’Arkham. Plus déjanté et dangereux que jamais, il s’attaque cette fois-ci à James Gordon et sa fille, Barbara. Le Joker a une théorie qu’il cherche à prouver : chaque homme, après une mauvaise journée, peut devenir aussi fou que lui. Pour ce faire, il torture psychologiquement le commissaire. Il ordonne à ses sbires de violer Barbara, et enferme James dans un parc à thèmes qu’il a aménagé pour l’occasion : le pauvre commissaire est forcé, dans les attractions, de contempler encore et encore les sévices subits par sa fille. Pendant ce temps, Batman est à ses trousses.
Alan Moore distille, dans ce comic saisissant, des planches en noir et blanc, qui racontent les origines du Joker. Dans le passé, le Joker était un ingénieur qui a tout plaqué pour devenir un clown raté, ne parvenant plus à faire vivre une femme aimante et enceinte jusqu’au cou. Lorsque des criminels lui proposent de participer au cambriolage d’une boutique de cartes à jouer. Les hommes sont intéressés par lui : en effet, pour leur casse, ils veulent passer par l’usine de déchets toxiques qui jouxte la boutique, usine qu’il connait bien, puisqu’il y travaillait, avant de démissionner. Désespéré par sa situation, il accepte. On lui donne le casque rouge du Red Hood et un costume violet, afin de le faire passer comme le chef de la bande. Mais le jour J, la femme du clown meurt. Alors qu’il ne voit plus de raisons de participer au cambriolage, les criminels le forcent à continuer. À l’intérieur de l’usine, le Batman arrive pour arrêter celui qu’il prend pour le Red Hood. Après un court combat, le comédien tombe dans le fleuve où sont rejetés les déchets toxiques. Il parvient à s’en sortir, mais son visage est déformé par l’acide. Lorsqu’il s’en aperçoit, le comédien éclate de rire. Il est devenu le Joker.
(SPOIL) La fin de ce comic est tout aussi exceptionnelle : Gordon parvient à raison garder, le Joker a échoué. Batman l’arrête, et tout deux attendent la police. Tout deux discutent : Batman le supplie d’arrêter leur guerre, et lui propose son aide, qu’il refuse. Pour patienter, le Joker raconte une blague à son meilleur ennemi : "C ‘est deux mecs dans un asile de fous. Et donc un soir, ils en ont assez de vivre dans un asile. Et ils décident de s’échapper. Alors, ils montent sur le toit, et là, juste en face, il y a la ville qui s’étend sous la lueur de la lune. Le premier type saute sur l’immeuble d’en face, à l’aise ! Mais son copain a la trouille. Il a la trouille de tomber. Alors, le premier type a une idée… Il dit à l’autre : 'Regarde j’ai ma lampe torche. Je vais l’allumer entre les immeubles, et tu n’auras qu’à marcher dessus.' Mais l’autre secoue la tête, et il dit 'Tu me prends pour un fou ou quoi ? Tu vas l’éteindre quand je serai à mi-chemin.'" Alors, le Justicier et le Criminel sont tous pris d’un fou rire. À leurs pieds, une lumière entre eux, qui s’éteint.
The Killing Joke est à mes yeux la meilleure aventure de Batman. Non seulement les dessins de Brian Bolland sont magnifiques, mais le scénario d’Alan Moore est la perfection même. Terriblement sombre, l’auteur anglais offre un aperçu de la relation novatrice entre Batman et le Joker, explicitée par la blague finale, et la lumière qui s’éteint (dans le plan du premier fou et aux pieds du Joker et de Batman). Chez Alan Moore, le monde nous rend fous par son absurdité. Batman comme le Joker sont tous deux nés de cette absurdité. Bruce Wayne a perdu ses parents dans une ruelle, parce qu’ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment, tandis que la vie du Joker ressemble à une mauvaise blague, a killing joke : cambrioler une boutique de cartes à jouer est d’une absurdité sans nom ! La seule utilité d’un tel crime est de faire une prolepse symbolique (dire ce qu’il va se passer après). Cette killing joke du titre représente à la fois l’histoire du Joker, le pari fait sur James Gordon, la blague finale, l’absurdité du monde, et cette gigantesque blague faite par les auteurs : révolutionner à jamais l’écriture de tout l’univers Batman par un épisode d’à peine quarante pages. The Killing Joke est le comic-book qui a servi de base au Batman de Tim Burton (qui voit dans ce one-shot signé Alan Moore le meilleur comic jamais écrit !) et pour The Dark Knight de Christopher Nolan. À noter également que les jeux Batman : Arkham Asylum, Batman : Arkham City, Batman : Arkham Origins et Batman : Arkham Knight reprennent des éléments du Killing Joke. Quand je vous disais que c’était un chef d’oeuvre absolu et intemporel !
2002 - Batman : Silence - Jeff Loeb, Jim Lee
Lorsque Batman vole au secours d’un garçon kidnappé par Killer Croc, sa corde est coupée, et il tombe dans le vide. C’est le début d’une des plus excitantes aventures de Batman jamais écrite. Le Chevalier Noir verra tout ses ennemis le combattre : Killer Croc, Catwoman, Huntress, le Joker, Harley Quinn, L’Épouvantail, Gueule d’Argile, le Sphynx, Ras’ al Ghul, Lady Shiva, et même Superman. Chacune de ces attaques semblent apporter une pièce à un gigantesque puzzle que Batman doit déchiffrer. Pendant ce temps, un homme couvert de bandages appelé Silence observe le Batman.
Jeff Loeb est un habitué de l’univers Batman. Il a signé les scénarii de Batman : Un long Halloween et de Batman : Amère Victoire. Appuyé par les dessins exceptionnels de Jim Lee, Loeb écrit avec Silence son meilleur scénario, mais également le meilleur comics publié chez DC Comics depuis The Killing Joke d’Alan Moore. Le rythme effréné du scénario, le suspense insoutenable, tout y est pour faire de Silence le chef d’oeuvre des années 2000.
La principale qualité que je trouve à ce run, c’est que le scénariste revient aux sources, comme pour nous rappeler qui est Batman. Batman n’est pas vraiment un super-héros, c’est un détective. Un détective qui oeuvre pour la justice. Ça fait du bien de le rappeler, et cette enquête extraordinaire, avec son cliffhanger de génie, le fait à merveille !
2011 - Batman : La Cour des Hiboux - Scott Snyder, Greg Capullo
En 2011, l’univers de DC Comics a changé à jamais ! En effet, la direction de la Distinguée Concurrence décide de redémarrer toutes leurs séries, tout en restant dans la continuité des anciennes. Ainsi, ils pourraient garder leurs lecteurs et en gagner de nouveaux. Pour résoudre ce paradoxe, il crée le Flashpoint. Une histoire de voyage vers une dimension parallèle où tous les super-héros de l’univers DC sont présents, puis un retour dans la dimension principale, où la réalité reste altérée par ce voyage dimensionnel. Commence alors le New 52, c’est à dire le redémarrage de 52 séries DC. Parmi elles, Batman. Pour raconter les nouvelles aventures de l’Homme Chauve-Souris, la direction confie le scénario à Scott Snyder, déjà remarqué pour sa série American Vampire. Pour les dessins, ce sera Greg Capullo qui en aura la charge.
La Cour des Hiboux est la première aventure de Batman racontée par Scott Snyder. Publiés en deux tomes chez Urban Comics (La Cour des Hiboux et La Nuit des Hiboux), ces épisodes racontent l’affrontement entre Batman et une confrérie secrète présente depuis les origines de Gotham, la Cour des Hiboux cherche à éliminer des personnalités aux idées progressistes pour la ville. Batman et Nightwing mènent l’enquête ! Mais cette aventure mènera le Chevalier Noir à découvrir une redoutable vérité sur la famille Wayne.
Batman par Scott Snyder est la meilleure série du New 52. Avec un suspens incroyable, Scott Snyder monte une intrigue de folie, appuyée par les dessins incomparables de Greg Capullo. La Cour des Hiboux aura plusieurs suites, Le Deuil de la famille (une des plus effrayantes et excitantes confrontations entre Batman et le Joker, digne du Killing Joke d’Alan Moore), L’An Zéro - partie 1 et 2 (deux tomes qui racontent les débuts de Batman à Gotham et sa confrontation contre le Red Hood, offrant à Scott Snyder la possibilité de rendre à la fois un hommage au Batman : Année Un de Miller et au Killing Joke de Moore), Passé, présent, futur (moins bon tome de la saga, racontant diverses historiettes, avec un niveau très hétérogène) et Mascarade (ultime confrontation (?) entre Batman et un Joker encore plus fou et plus dangereux que jamais). Lisez cette saga, il s’agit d’une magnifique porte d’entrée à l’univers de Batman !
N.B. : The Dark Knight Returns de Frank Miller et Batman : Année Un de Frank Miller, The Killing Joke d’Alan Moore, Silence de Jeff Loeb et La Cour des Hiboux de Scott Snyder ont également été publiés dans une édition limitée Black & White à l’occasion du 75ème anniversaire de Batman. Cette collection comportait aussi Amère Victoire de Jeff Loeb. À noter aussi que les cinq comics présentés dans cet article ont tous été publiés (The Killing Joke le sera fin janvier) dans une collection lancée par Eaglemoss Collection, intitulée DC Comics : Le Meilleur des super-héros. Chaque numéro est vendu à 12,99 euros. Ainsi, plutôt que de dépenser 22,5 euros dans son édition Urban Comics pour The Dark Knight Returns, il est possible de le payer presque 10 euros moins cher par le biais d’Eaglemoss. Les deux premiers numéros de la collection (Silence divisé en deux parties) coutaient respectivement 2,99 et 4,99 euros. Il est donc possible d’acheter pour moins de 8 euros un comics qui coute 35 euros. Bonne lecture !
+
- "Un Long Halloween"
- "Amère Victoire."
- "Un Deuil Dans La Famille."
Clairement une des meilleurs BD de la création!!
La cours des hiboux, j'ai pas accroché ...
J'ai beaucoup aimé la cour des hiboux, mais sa suite était en deçà de ce que j'attendais.
Y' a rien de surprenant dedans puisque que batman vs superman c'est en quelque sorte The Dark Knight Return.
(Gros coup de coeur pour La cour des hiboux qui est juste magnifique !)
En même temps, il y a des milliers!
(La cour de Hiboux est exceptionnelle et les clin d'oeil que l'on voit dans Gotham font rêver!)
Bien entendu, Batman Année UN est le premier comics de mon ordre de lecture et d'ailleurs c'est le comics de référence (note 5/5) pour moi.
Si cela vous intéresse, je partage depuis peu mon ordre de lecture sur le blog lecture-dc.fr