Harcèlement chez Ubisoft : le PDG annonce des mesures !
Suite aux accusations de harcèlement sexuel sur Twitter et l'enquête de nos confrères du quotidien Libération, Ubisoft, fleuron français du jeu vidéo, a annoncé, par le biais de son PDG, de nombreuses mesures, visant à "changer les choses en profondeur".
Harcèlement sexuel à Ubisoft
Rien ne va plus chez Ubisoft. Depuis plusieurs jours déjà, l'entreprise doit faire face à plusieurs accusations de harcèlement sexuel et de sexisme. Une enquête au long court de Libération, suivie d'un entretien avec une employée témoignant à visage découvert, vient décrire l'ambiance de travail désastreuse et le quotidien difficile des femmes chez Ubisoft.
Face à l'ampleur de la crise, après avoir mis à pied les vice-présidents Tommy François et Maxime Béland, tous deux ciblés par les accusations, Yves Guillemot, le PDG de l'entreprise, s'est exprimé officiellement, afin d'annoncer de nombreuses mesures.
Tout d'abord, afin de calmer les tensions au sein d'Ubisoft, Guillemot a annoncé la création de groupes d'écoute et d'un questionnaire anonyme. Cette démarche vise à rassurer les victimes de harcèlement, et libérer leur parole. Cette mesure n'est pas anodine : en effet, Libération rappelle que les plaignantes n'avaient, jusqu'à ce que l'affaire soit ébruitée sur Twitter et dans la presse, reçu aucune écoute attentive de la part des Ressources Humaines.
Les Ressources Humaines, qui manifestement n'ont pas accompli leur mission, sont également la cible des nouvelles mesures d'Yves Guillemot, qui déclare vouloir restructurer le service. Le PDG annonce ainsi la création de deux nouveaux pôles : le Head of Workplace Culture, chargé de "proposer des changements d'ampleur" dont tous les salariés pourront bénéficier, et de créer, par l'entremise de Ludwine Saeur, nommée cheffe du service, "un groupe de travail multidisciplinaire, international et diversifié" au sein de l'entreprise ; et le Responsable Diversité et Intégration, dont la mission sera de veiller à "améliorer la diversité au sein de toute l'organisation".
Selon nos confrères de Numérama, qui ont pu discuter avec des employés d'Ubisoft, ces annonces ont été accueillies avec une certaine circonspection, les salariés craignant une simple communication, afin de limiter les dommages causés par la tempête. D'autant plus que les accusations de harcèlement sexuel viennent ébrécher l'image d'Ubisoft, qui en offrant la possibilité de camper un personnage soit masculin soit féminin selon les choix du joueur dans le nouveau Assassin's Creed, redorait son image, en matière de représentation sexuelle et genrée.
De notre côté, on espère que ces annonces, promises par le PDG d'Ubisoft, permettront d'améliorer le quotidien des employées de l'entreprise.
enfin je trouve ca plutot médiocre de faire de la pub pour l'entreprise dans le même article ou celle ci est directement accusé de ne aps avoir agit concercement des affaire d'harcelement, attouchement etc...
Bravo !