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Les prisonniers Allemands enfermés dans les camps canadiens étaient les plus heureux !

De Clémence Quemin - Posté le 2 juin 2014 à 18h48 dans Histoire

Environ 35 000 prisonniers allemands étaient enfermés dans des camps au Canada pendant le seconde guerre mondiale et plus de 6000 d'entre eux ont souhaité rester après leur libération. Cela prouve à quel point ils se sont sentis bien dans le pays. Les plus grands camps étaient à Lethbridge et Alberta. On y comptait 12 000 prisonniers !


Et ils avaient de l'espace... 350 dortoirs, 6 salles de repas... Le sport et les activités récréatives étaient autorisés. Par exemple à Lethbridge, une centaine de tournois de foot étaient organisés. Mais ils pouvaient également faire de la gym, du handball, de la boxe, du tennis... En 1944, la croix rouge a constaté la création d'un orchestre ! Malgré leur confort, il y a eu tout de même environ 600 tentatives d'évasion.

Des témoignages permettent d'affirmer qu'il y avait du respect entre les prisonniers et les gardiens.

Une équipe de foot

De plus, les prisonniers pouvaient travailler, la plupart du temps dans des fermes. Le gouvernement réclamait 2,5 $ par jour et par prisonnier (déduction faites de la chambre et la pension). Certains prisonniers devenaient proches des fermiers pour qui ils travaillaient au point de devenir un membre de la famille.

Après la guerre, ce n'est qu'en décembre 1946 que les prisonniers ont été renvoyés en Angleterre (même les 6000 qui souhaitaient rester au Canada) afin de travailler puis d'être progressivement rapatriés en Allemagne.

Certains prisonniers de retour en Allemagne ont avoué vouloir rester au Canada car ils avaient une incertitude concernant leur pays à savoir s'ils trouveraient du travail ou bien la possibilité de faire des études... Cela concerne notamment les personnes qui n'avaient pas de famille ni de maison en Allemagne. De plus, certains ont entendu parler des atrocités qu'à fait subir leur pays et ne se sont plus sentis patriotiques.

 

 

 

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Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

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