Selon cette étude, les humains posséderaient la capacité de se régénérer comme les salamandres
En 2013, Futura-Sciences nous informait sur les macrophages, les cellules immunitaires qui permettent aux salamandres de se régénérer. Et, bien que les humains ne soient pas capable d'une telle prouesse, nous partageons tout de même plusieurs similitudes avec cet animal, dans le domaine de la régénération également. Une corrélation qui vient de faire l'objet d'une étude récente, et qui offre de belles perspectives d'avenir au domaine médical.
vers une régénération de membres humains ?
Dans une nouvelle étude intitulée "L'analyse de "vieilles" protéines dévoile une pente dynamique du renouvellement du cartilage dans les membres humains" et publiée ce mercredi dans la revue Science Advances, une équipe de scientifiques de l'Université de médecine de Duke et de l'Université de Lund assure avoir découvert une nouvelle capacité chez l'Homme, qui nous permettrait de nous régénérer comme les salamandres. Au premier abord, l'Homme et la salamandre n'ont pas grand chose en commun. L'un opte pour une peau luisante d'aspect huileux et peut parfois sécréter une neurotoxine, quand l'autre arbore une peau souple et dénuée de protection apparente.
Parmi les amphibiens, on retrouve les salamandres, mais également leurs cousins, les axolotls. Cet animal extraordinaire possède la capacité de régénérer des membres, des organes comme les yeux, mais également une partie de son cerveau. Et selon cette étude, nous aurions gardé la capacité de régénérer le cartilage abîmé dans nos articulations. Une découverte qui pourrait mener les scientifiques vers un traitement plus efficace de l'arthrose, une maladie qui touche nos articulations, mais également "pourrait être exploitée pour améliorer la réparation des articulations et établir une base pour la régénération des membres humains".
Comme le rapporte l'étude, autrefois, les scientifiques pensaient que nous étions incapables de réparer nous-même le cartilage endommagé ou détérioré de nos articulations. En partant de ce constat, les scientifiques ont analysé les protéines du cartilage présent dans notre genou pour se rendre compte qu'elles étaient généralement plus jeunes que celles de la hanche d'une personne de même âge.
"Par plus jeune nous voulons dire qu'elles ont accumulé moins de modifications dans leur structure que ce qui doit naturellement avoir lieu avec le vieillissement. Ca nous a amené à vouloir évaluer le cartilage de la cheville et, à vrai dire, nous y avons trouvé les mêmes protéines y étaient aussi jeunes. Rien de tout ça n'avait été observé auparavant." a indiqué Virginia Kraus, professeur de médecine à l'Université de médecine de Duke, et co-auteure de l'étude à Gizmodo.
En analysant plus en détails les protéines présentes dans notre cartilage, l'équipe de scientifiques s'est rendue compte que l'âge des protéines pourrait avoir un lien avec la partie du corps dans laquelle elles résident. Ainsi, les protéines du cartilage de nos chevilles sont jeunes, d'un âge moyen dans nos genoux et vieilles dans nos hanches. L'intérêt de cette découverte, c'est qu'un phénomène similaire est observé chez les animaux capables de régénérer leurs membres.
De plus, les hanches et les genoux ont besoin de davantage de temps de guérison que les chevilles. Des chevilles qui sont moins susceptibles de souffrir d'arthrite sévère, quand les hanches sont deux fois plus susceptibles de nécessiter des remplacements d'articulation. Ce processus de régénération est lié à une molécule connue sous le nom de micro-ARN et se veut plus active chez les animaux dotés de capacités régénératives. Cette découverte permettra sans doute d'améliorer les soins prodigués aux patients souffrant d’arthrite ou d’arthrose et, un jour peut-être, de nous permettre de régénérer nos membres. Mais d'ici là, il va falloir se contenter de la greffe pour les cas les plus sévères.
Ah, mais je te reconnais. Nous avons déjà eu un débat où tu supposais que toutes les question et réponses était écrit dans l'article et que si du café avait un effet positif sur UNE seule et unique personne c'était suffisant pour en faire un traitement pour TOUS les patients.
"T'as pas du réfléchir longtemps. Tout est dans l'article qui est un résumé déja. La dyskinésie provoque des spasmes incontrôlés, et un patient prenant du café a vu une diminution de ces spasmes et l'a signalé à son médecin, qui a donc propagé l'information."
C'est vrai. AUCUNE curiosité scientifique...
Dans la recherche on avance à petit pas et on fait part de ce qui a été découvert.
Tu as remarqué que le terme de cellules souche n'était pas utilisée. Tu ne t'es pas demandé pourquoi?
De même tu ne t'es jamais non plus demandé: mais comment fait-on pour qu'une cellule souche deviennent une cellule à tâche particulière?
La revue de Science Advances noté ici est très complexe et impossible à résumer si on est novice dans le domaine et qu'on maîtrise mal l'anglais (ce qui est le cas ici où on trouve cave = cave au lieu de grotte).
Le seule chose que je peux faire c'est donné une définition des microARN-:
La découverte des micro-ARN (miARN) a permis d’ouvrir une nouvelle voie de recherche dans le domaine de la régulation génique.
Les miARN constituent une famille de petits ARN non codants qui contrôlent l’expression des gènes au niveau post-transcriptionnel. Les miARN ont des séquences complémentaires de leurs ARN messagers (ARNm) cibles et induisent la répression de la traduction ou la dégradation de ces cibles. Les miARN sont exprimés dans les différents types de cellules hématopoïétiques et jouent un rôle important dans la détermination des cellules souches hématopoïétiques et dans l’érythropoïèse, la différenciation granulocytaire/monocytaire, mégacaryocytaire et la lymphopoïèse. Les résultats émergents indiquent que la perte de cette régulation et/ou l’expression aberrante de miARN contribue au développement de pathologies et d’hématopathies malignes
Et justement il y a quelques années de cela on avait aussi découvert que presque tous les 326 GENES identifiés dans la régénération de la queue du lézard existent dans l'ADN humain.
Après ce site aime en surajouter.
"Cela veut-il dire que nous pourrons bientôt faire repousser nos membres ou nos organes ? Malheureusement non. Mais les scientifiques pensent que leurs découvertes pourraient ouvrir une nouvelle voie dans les traitements thérapeutiques des malformations congénitales, des lésions de la moelle épinière et de l'arthrite."
Donc avant de penser que les scientifiques inventent le fil à couper le beurre, pose-toi des questions.
Mais comme je l'avais dit il y a des mois de cela:
"Si la vérité t'intéresse plus que ton opinion personnel sur la question, je t'invite à faire de même. A chercher au delà de ta personne et ton cercle de raisonnement. Même si je pense que tu n'en as fondamentalement rien à faire (c'est une hypothèse, pas la vérité) au vu de tes réponses."
Scientifique: On a découvert des micro-ARN
Ce type: Ca fait des années qu'on sait pour les cellules souches!
Scientifique: Depuis quand les micro-ARN sont des cellules souches? Transformer une cellule en une autre et utiliser les propriétés régénérescence du cartilage sont un peu différentes.
Le monde des mi-ARN concerne un point de vu génétique.
Les cellules souches un point de plus plutôt physiologique.
Pour faire repousser un organe, il faut une base de cellules totipotentes ou multipotentes, hors ça fait quelques années quand même que la même conclusion arrive chez l'être humain, ça n'est pas possible, ça induit des cancers.
Qu'ils aient découvert des gènes communs, soient, de la à vendre comme une possible piste de régénération, impossible non, survendu oui.
Le monde des mi-ARN,si-ARN etc...et celui de l'épigénétique ont moins de 30 ans, il est bien trop tôt pour parler de ce genre de programme, on ne maitrise déja pas toutes les connaissances sur le génôme humain alors qu'il est publié sur internet gratuitement.
Bref, cet article est publié dans un tout petit journal, preuve encore que c'est de la poudre aux yeux.
Et sinon sur un ton plus cordial, quels sont tes liens avec la biologie ?
Déjà pour répondre à ta question: mes liens avec la biologique ne sont (pour le moment) qu'une passion et une possibilité d'avenir (même si j'espère un jour travailler en laboratoire, je n'en suis pas là).
Donc je ne me prétends en rien véritablement doué sur la question.C'est pour ça que ne comprends même pas l'article officiel.
De plus, je ne prétends pas non plus, contrairement à ce site, de l'efficacité de la mise en pratique de ces recherches.
Par contre Science Advances (ni Sciencemag) n'est pas un petit journal/site. Loin de là. Et il n'est pas accessible aux novices, aux grands public.
Ici, la recherche ici présente apporte simplement les résultats de son analyse sur les cartilages humains.
Il y a des découvertes, des nouveautés, des possibilités et des explications sur la régénération de certains animaux et l'usage qu'on pourrait en faire SI on le maîtrisait.
Par contre, on perd les 3/4 des choses quand on résumé au grand public et Hitek tourne ça un peu le reste en ridicule avec sa conclusion.
Après bien sûr on peut douter de la qualité des recherches et ce qui est avancé qui restent parfois juste des hypothèses, mais dans un aucun cas, ta critique est valide.
"On voit quand meme des scientifiques qui découvrent l'eau chaude. ça fait des années qu'on sait qu'il y a des cellules "souches" "
Réponds-moi:
Qu'est-ce que l'eau-chaude ici ? Quand cette eau chaude a-t-elle été découverte? Quand les cellules souches ont-elle découverte?I
Ne serait-ce que l'âge du cartilage. Ne trouves-tu pas ça intéressant? Non? Ce n'est que de la poudre aux yeux pour toi?
Enfin, comme je l'avais dit, je parle avec celui qui pensait que si du café avait un effet positif sur UNE seule et unique personne c'était suffisant pour toi pour que la médecine en faire un traitement pour TOUS les patients et qui supposait qu'un site comme Hitek donnait toutes les réponses scientifique...
Ce que je veux dire, c'est que pour générer des cellules, tu es obligé de passer par des cellules souches, cependant programmer un organe est tellement complexe, que l'annonce "putaclic" est hors de propos par rapport à leur article.
Le prix nobel 2012 est d'ailleurs la plus grande avancée dans ce domaine.
Concernant le journal, son facteur d'impact est de 11 , donc non, c'est pas un gros journal , Science & Nature sont aux environ de 50 par exemple, et the cell aux environ de 30. (L'échelle n'est pas linéaire).
Concernant l'article du café dont tu me pars, c'est une étude de cas en médecine, et une étude de cas, c'est effectivement "spécifique" tu ne peux pas faire d'étude à grande échelle, cependant, si pour une maladie rare, quelque chose fonctionne, effectivement l'information se propage est peut etre testé sur d'autres patients.
Mais peut être qu'il te manque vraiment quelques connaissance sur le fonctionnement du monde de la biologie/médecine.
Mais je ne crois pas que tu sois meilleur que moi dans ce domaine, ni même que tu sois au niveau pour me faire une telle remarque. Ni même que ce soit révélateur ici.
Concernant à l’article sur le café.
Comme je l’avais dit j’ai trouvé la réponse à ma question et en effet tu étais à côté de la plaque. Je te donne une partie de la réponse: il y avait une corrélation bien avant. Dois-je à nouveau te conseiller le livre sur l’histoire de la caféine en médecine?
Car non, même dans le cas de maladie extrêmement rare, en science, on ne tape pas complètement au hasard. Ne croit pas ça.
Comme je l’ai dit : Cherche et apprend.
Et non, tu n'as manifestement toujours pas compris ou lu ce que j'avais écrit dès le départ car depuis le débat certaines de tes explications ne font pratiquement que répéter ce que j’ai dit dès mon tout premier commentaire.
"Ce que je veux dire, c'est que pour générer des cellules, tu es obligé de passer par des cellules souches"
Si c'était ce que tu voulais dire, c'était très mal exprimé. Très mal.
(Note au passage, que quand on parle de micro-ARN, il n’est pas forcément question de cellule souche et c’est justement un point très important ici.)
Ca je l’avais dit dès le départ :
"Comment fait-on pour qu'une cellule souche deviennent une cellule à tâche particulière?".
Ca ne t’as pas effleuré l’esprit que cela impliquait (c’est littéralement écrit noir sur blanc) l'utilisation des cellules souche ? Non ?
Cet article a été à la base publié dans Science. Science Advance est plus ou moins le même magasine.
Je te copie wikipédia, mes excuses.
Créée par Thomas Edison, son premier numéro date du 3 juillet 18803, et contenait douze pages d'articles sur la possibilité de chemins de fer électriques, les dernières observations des Pléiades et le conseil donné aux enseignants de science qu'il était important d'étudier le cerveau des animaux. Par la suite, elle est devenue une revue de référence, publiant notamment des articles d'Albert Einstein, d'Edwin Hubble et de Louis Leakey.
Elle est la revue générale scientifique à comité de lecture la plus vendue dans le monde, avec un lectorat total estimé à un million de personnes. En 2014, son facteur d'impact est de 33,611. En 2007, Science est corécipiendaire (avec la revue britannique Nature) du prix Princesse des Asturies de la communication, une première pour un journal scientifique.
Cette récompense rappelle qu'elle constitue au xxie siècle, avec le titre londonien, la plus prestigieuse des revues scientifiques généralistes, mais elle soulève bien des critiques. En 2013, la Déclaration de San Francisco sur l'évaluation de la recherche milite contre les emplois abusifs du facteur d'impact qui mesure la renommée d'une revue, pas celle des articles et des chercheurs qu'elle publie. Le taux de citation moyen de ces revues généralistes les plus cotées est en réalité dopé par quelques articles, très minoritaires. La concurrence en termes de prestige et de publicité entre ces deux revues peut les conduire à privilégier les « hot papers » portant sur les domaines les plus controversés (cellules-souches, OGM, réchauffement climatique, etc.), ce qui leur assure d'être abondamment citées et une grande audience. La politique éditoriale d'une telle revue peut ainsi favoriser la course à la publication d'articles suscitant un fort intérêt (dilemme du « publier ou périr »).
De toute façon, comme noté ici, le facteur d’impact reste TRES controversé. "Nombre de revues de domaines spécialisés de haut niveau ont des facteurs d'impact inférieurs à 5". Tout ça ne sont que des citations reprises pour la vulgarisation. Et comme je l’ai dit cet article est difficilement abordable pour le grand public, il est donc très dur à citer.
Par contre je suis tout à fait d'accord avec que l'annonce "putaclic" est hors de propos par rapport à leur article. Le problème vient de ce site, pas de la recherche.
Je te laisserais avec ça, car entre notre discussion précédente et celle-ci, je ne vois pas l'intérêt d'une telle discussion. Mea Culpa.