OVNI : selon des scientifiques, la vérité sur la vie extraterrestre plus proche que jamais
La vie extraterrestre inquiète et fascine tout à la fois : il n'y a qu'à voir ce qui se raconte autour de la mystérieuse Zone 51. L'intérêt pour les OVNIS est certain, même si la communauté scientifique préfère user d'un autre terme, à savoir PAN, plus juste quant à ces phénomènes. Si l'on en croit plusieurs membres de cette dernière, il se pourrait bien que d'incroyables avancées aient lieu dans un futur plus que proche.
des termes de plus en plus précis
Quelle est véritablement la différence entre OVNI et PAN, que nous citons plus haut ? En fait, le premier n'est autre que la traduction littérale de l'anglais UFO, ou "unidentified flying object". Il se réfère, bien entendu, à des apparitions dans le ciel - et plus largement l'atmosphère - dont des êtres ont été témoins et dont la nature n'a pu être tout de suite établie. On assiste néanmoins à un glissement du terme, que les experts délaissent pour PAN, autrement dit Phénomène Aérospatial Non Identifié. Plus large qu'OVNI, il désigne un phénomène bien souvent lumineux, qui ne peut toutefois être interprété comme la preuve de la présence d'un objet partageant des capacités de vol d'un avion, hélicoptère ou tout autre appareil capable de s'élever ou circuler dans les airs. Vous l'aurez compris, les ovnis en deviennent alors une sous-catégorie !
D'innombrables images et vidéos supposées montrer de telles apparitions peuvent aisément se trouver en ligne, mais l'éternelle question demeure : comment savoir quels éléments visuels résultent d'une altération ? Comment déterminer le vrai ou faux ? D'après le CNES, le Centre National d'Etudes Spatiales, on distingue quatre types de phénomènes aérospatiaux non identifiés. PAN de catégorie A : se rapporte à une observation ayant finalement été expliquée sans aucun doute possible quant à sa réelle nature. PAN de catégorie B : qualifie un phénomène au sujet duquel l'hypothèse validée par le GEIPAN n'est plus certaine mais seulement très probable. PAN de catégorie C : employé pour parler d'une observation qui ne peut malheureusement être étudiée, et ce, en raison d'un manque d'informations. PAN de catégorie D : très peu attribué, ce dernier type désigne un phénomène demeurant inexpliqué.
La confirmation plus proche que jamais ?
A Newsweek, Avi Loeb, un théoricien et astrophysicien qui enseigne dans la prestigieuse université d'Harvard, s'épanche sur Galileo, projet de son crû portant sur les technologies extraterrestres. De son avis, ce dernier s'inscrit comme le "premier projet scientifique qui analyse les PAN de manière systématique sur une longue période". Pour se faire, les équipes utilisent des instruments d'une immense précision, "entièrement calibrés et sous contrôle". Des technologies infrarouges, optiques, radio et audio permettent donc de "réaliser un film du ciel", qui pourrait être la clef de bien des mystères. Selon lui, à chaque "chemin" inédit découvert, de nouvelles découvertes peuvent être à portée de main. Un point de vue qui le mène à penser que des preuves constituant une incroyable avancée pourraient êtres trouvées d'ici un an ou deux !
Ravi Kopparapu, planétologue pour un centre spatial de la NASA, partage cet avis. Au journal, il indique être persuadé que l'on saura très bientôt s'il existe oui ou non de la vie sur d'autres planètes que la Terre. Très enthousiaste, il se réjouit du fait que de plus en plus de scientifiques s'intéressent à la chose, ce qui ne peut que précipiter leurs chances de succès.
D'ici la fin de notre vie, nous serons capables de trouver la vie sur d'autres planètes, cela ne fait aucun doute.
Depuis quelque temps, des comités et programmes ont été créés pour se pencher sur cette épineuse question, tandis que la NASA a mis en place une réunion d'information publique sur les phénomènes non identifiés, une première dans son histoire.