Cet acteur est le seul à avoir été tué par Schwarzenegger, Bruce Willis et Stallone
Certains grands noms du cinéma se soulèvent aujourd'hui contre les films de super-héros, considérés par certains comme de simple blockbusters qui ne font pas honneur au 7ème art, et cette polémique ne date pas pas d'hier. En effet, il suffit de se pencher sur les plus gros succès cinématographiques des années 80 et 90 pour constater qu'un grand nombre d'entre eux étaient déjà des films d'actions bien bourrins et un peu bas du front. Trois des stars de ce genre de films ont d'ailleurs un point commun, que peu de gens connaissent.
L'action décomplexée des années 80-90
En partant d'un constat objectif, on ne peut nier que les gros blockbusters qui écrasent la concurrence et les propositions parfois plus intimes et originales ne datent pas d'hier. Mais alors, pourquoi une tranche non négligeable du public continue de soutenir que le cinéma, "c'était mieux avant" ? Et surtout, est-ce vrai ? Chacun aura évidemment sa propre opinion à ce sujet, mais s'il faut bien admettre une chose, c'est que les films d'action des années 80-90 avaient un charme bien à eux, entre action décomplexée et punchlines souvent aussi beaufs qu'efficaces.
Le tout se faisait de manière si naturelle et assumée que de nombreuses productions, même mauvaises, demeurent cultes aujourd'hui encore. Pour ne citer qu'un exemple, qui ne connaît pas la scène du "Philippe ! Je sais où tu t'caches !", dans le pourtant très nanardesque Hitman le Cobra ?
Mais les films de ces années-là se démarquaient aussi et surtout grâce à des figures emblématiques telles que Mel Gibson, Chuck Norris, ou encore celles qui nous intéressent ici : Arnold Schwarzenegger, Sylvester Stallone et Bruce Willis.
Trois hommes, une victime
En plus d'être devenus de véritables légendes du cinéma d'action, Schwarzenegger, Stallone et Willis partagent un point commun assez cocasse et peu connu du grand public. Comme l'a récemment rappelé ScreenRant, tous sont en effet les bourreaux d'un même homme, Robert Patrick, qui a la fâcheuse tendance à se mettre à dos des hommes dangereux. Chez les férus de cinéma, les nombreuses morts de l'acteur Sean Bean dans ses films sont devenues un running gag. Mais dans les années 80-90, c'est l'acteur Robert Patrick qui semblait avoir peu de chance de survivre dès qu'il apparaissait à l'écran.
Si l'acteur de 63 ans n'a pas eu la carrière la plus remplie qui soit, il s'est rapidement spécialisé dans les films d'actions après avoir été révélé en 1991 dans le deuxième volet de Terminator, Le Jugement Dernier, dans lequel il incarne le terrifiant et (presque) indestructible T-1000. Malgré la menace qu'il représente, il est éliminé par le t-800 de Schwarzenegger, qui lui tire dessus au lance-grenade et le fait chuter dans une cuve de lave en fusion.
L'année précédente, dans un rôle moins connu, Robert Patrick joue O'Reilly, un mercenaire sans grande importance qui se fait truffer de plomb par Bruce Willis dans Die Hard 2 (58 minutes pour vivre, en VF. Une première mort au cinéma peu mémorable.
Enfin, Patrick a croisé la route de Sylvester Stallone en 1997 dans Copland. L'interprète de Rocky et Rambo interprète cette fois le shérif Freddy Heflin. Lors de la fusillade finale pour éliminer le grand méchant Ray Donlan, celui-ci doit éliminer ses nombreux sbires. Parmi eux, le flic corrompu Jack "Jackie" Rucker, interprété par Robert Patrick, est l'un des premiers à succomber aux tirs de Stallone. Se faire tuer par trois des plus grandes stars du cinéma hollywoodien des années 80-90, ce n'est pas donner à tout le monde !
« Ce n’est pas donnÉ à tout le monde »!!!