Test de Call of Duty: Advanced Warfare sur PS4 et vidéo de gameplay

6 novembre 2014 à 17h59

Encore un nouvel opus de Call of Duty ! Cette fois, il est baptisé Advanced Warfare et place le joueur dans un mode d'apparence réel mais plutôt futuriste de par les armes et les équipements dont il est équipé. Ce jeu de type FPS est développé par le studio Sledgehammer Games et est édité par Activision.

Call of Duty: Advanced Warfare est disponible sur PC, Xbox One, PlayStation 4 mais également les consoles d'ancienne génération, les PlayStation 3 et Xbox 360. Une fois de plus, le jeu propose un mode solo et un mode multijoueur. On retrouve également un mode coopératif pour ceux qui veulent jouer entre amis.

L'histoire se passe en 2054 alors que le monde essaye de se reconstruire suite à une attaque massive par des terroristes sur les centrales nucléaires et les grosses infrastructures des différents continents. Du coup, les frontières ont bougées tout comme les règles de la guerre. Du coup, des sociétés militaire privées sont devenues la force armée majeure. ATLAS Corporation est donc chargé de remettre en ordre la planète. Cette société est dirigée par Jonathan Irons qui est interprété par Kevin Spacey. ATLAS Corporation équipe ses soldats d'armes de haute technologie en plus d'un exosquelette qui décuplera leur puissance.

Enfin, il est important de le préciser, ce jeu est déconseillé aux moins de 18 ans. Mais apparement, ça ne gène pas tout le monde et surtout pas Activision puisque le stand de la Paris Games Week était bourré de mineurs. N'oubliez pas d'aller lire notre test complet du jeu en version PS4 !

Test du Call of Duty: Advanced Warfare

C'est officiel, le onzième opus de Call of Duty est enfin disponible et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est bien différents des autres épisodes avec des faits qui se déroulent dans le futur. Découvrez vite ce qu'on a pensé de Call of Duty : Advanced Warfare.

On commence par un peu de gameplay sur PlayStation 4 :

Une histoire qui en vaut la chandelle

Avec Call of Duty, nous sommes habitués à des histoires un peu bateaux, mais cette fois-ci le développeur Sledgehammer Games a placé la barre un peu plus haut pour ce nouvel opus futuriste. Au début de Call of Duty : Advanced Warfare, nous sommes Jack Mitchell, un marine qui évolue dans un bataillon, aux côtés de son meilleur ami Will Irons, envoyé en Corée du Sud pour un assaut massif.

Suite a cet assaut plus que meurtrier, Mitchell perd son avant-bras gauche ainsi que son meilleur ami. Heureusement, il va pouvoir se venger grâce à Atlas, la plus grande armée de mercenaires au monde dirigée par Jonathan Irons (Kevin Spacey), qui va lui donner une nouvelle chance et surtout un nouveau bras gauche.

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L'objectif principal de cette armée est d'aller là où les armées conventionnelles ne vont pas, et c'est la tout l'intérêt du jeu. La première mission qu'on doit réaliser est d'arrêter Hades avant qu'il fasse exploser des centrales nucléaires à travers le monde. L'intrigue du jeu est assez bonne et on visite le monde entier pour réaliser diverses missions. On peine à croire qu'on joue à Call of Duty tant l'histoire se détache des précédents opus.

Le futur à l'état pur

Cette année, Call of Duty évolue dans le futur et c'est une vraie révolution. De ce fait, on peut oublier les casques de guerre et se focaliser sur un exosquelette futuriste vraiment innovant qui offre une force surhumaine, de nouvelles capacités et des compétences améliorées. Au début de chaque mission, on découvre les capacités qui seront proposées par notre exosquelette. Ce qui est dommage, c'est qu'on ne peut pas profiter de toutes les fonctionnalités à chaque mission, c'est assez frustrant. On a par exemple le double saut avec le contrôle de la descente et la possibilité d'effectuer des esquives, une fonction vraiment très utile dans le jeu qui permet de découvrir de nouveaux horizons avec des zones plus ouvertes. Nous avons également le bouclier ou encore l'overdrive, une fonction qui permet de ralentir l'action. Ces capacités sont très utiles, mais limitées dans le temps car elles s'utilisent avec une batterie qui s'épuise rapidement.

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Au fil des niveaux, on accumule de l'expérience grâce à nos performances dans chaque mission (nombre de kill, nombre de headshot ou encore nombre de frags à la grenade). Ces dernières peuvent ensuite s'utiliser pour améliorer les performance de notre exosquelette. Pour une fois, Call of Duty donne un réel intérêt à la campagne solo.

Pour le reste, nous pouvons monter des murs en utilisant simplement grippes magnétiques situées sur nos paumes ou lancer des grenades intelligentes qui permettent soit de suivre la cible de notre arme, soit de rendre visible les ennemis. Les drones sont bien évidemment de la partie ainsi que les insectes volants équipés de caméra. On fait également face à des drones futuristes qui n'hésitent pas à attaquer en bandes organisées ou à des ennemis équipé de grenades à micro-ondes. Tout un tas d'évolutions futuristes qui donnent un nouveau souffle à la série Call of Duty, normalement habituée aux guerres du passé.

Les graphismes du futur

Qui dit nouvel opus, dit nouveau moteur et cette année le développeur a fait fort avec Advanced Warfare. Ce nouveau titre offre des graphismes saisissants frôlant le réalisme tout au long de l'histoire. Les personnages sont incroyablement bien réalisés dans la majorité des cas, leur modélisation est vraiment très bonne, mais on ne peut pas en dire autant pour toutes leurs actions. En effet, certaines de leurs actions ne sont pas vraiment fluides et l'expression de leur visage reste un peu vide par moment. En revanche, on peut affirmer que Kevin Spacey est vraiment bien modélisé.

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Le plus dur est lorsqu'on passe des excellentes cinématiques que l'on retrouve au début des missions au jeu car ces cinématiques sont très réalistes. Bien sur, les modélisations des décors sont aussi très bien réalisées et donnent une bonne impression d'évolution par rapport aux opus précédents. On fait toujours face à des explosions de malade, des immeubles en feu qui sont eux aussi bien faits et compilés avec des effets sonores exceptionnels qui méritent de mettre le son su un home cinema.

Le gameplay made in CoD

Comme chaque année, la jouabilité des Call of Duty ne varie pas énormément. Cette année encore, on profite d'un personnage assez vif et rapide qui sait se déplacer normalement et sans aucun problème. Nous n'avons pas constaté de bugs apparent dans le jeu ni dans la jouabilité. Les fonctionnalités tournent à merveille, même si elles sont toutes nouvelles, je parle bien sur du double saut et des grenades intelligentes.

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Toutes les actions se font sans aucun soucis et on peut remercier les différents développeurs, qui ne changent pas les différentes commandes en fonction des titres. On regrette tout de même de ne pas avoir à utiliser le trackpad de la Dualshock 4 pour exécuter telle ou telle action. On aurait par exemple pu lancer le drone simplement en effleurant le pad de bas en haut ou mettre le bouclier en touchant de haut en bas. Dommage. Enfin, pour ce qui est de la durée de vie du jeu en campagne, il ne faut pas compter plus de 8 heures en difficulté normale. De notre côté on a joué en mode vétéran et c'est beaucoup plus sympa et plus réaliste en terme de vie du joueur. Enfin, chacun ses goûts !

Verdict

Après quelques heures de jeu, nous avons vraiment apprécié le mode campagne qui s'est révélé bien plus intéressant que sur les anciens jeu de la série. Les fonctionnalités sont beaucoup plus nombreuses grâce à l'intégration de l'exosquelette. On a vraiment apprécié le double saut avec la possibilité d'effectuer des esquives en vol ainsi que les grenades intelligentes qui permettent de détecter les présences ennemis. Côté graphismes, Sledgehammer Games a fait du bon boulot avec des cinématiques et des décors à couper le souffle.

Tombé dans les technologies alors que j'étais encore un simple collégion passionné. Je ne cesse depuis ce temps de m'intéresser aux high-tech et aux innovations. Journaliste pour Hitek.fr depuis les premières heures du site, aujourd'hui je rédige beaucoup moins afin de me consacrer un peu plus au fonctionnement même du site.

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