Sa mère jette ses magazines porno préférés, il la poursuit en justice
Bien que les sites adultes se soient très rapidement démocratisés, les magazines ont fait partie du quotidien d'une génération d'hommes et de femmes. Le plus connu reste sans aucun doute Playboy, dont Hugh Hefner, le fondateur, est mondialement connu. Mais jeter ces magazines peut avoir un coût, en particulier lorsqu'ils appartiennent à un fils prêt à porter l'affaire au tribunal s'ils venaient à disparaître.
conflit familial
Direction l'Etat du Michigan et plus précisément le Comté d'Ottawa. Fin 2016, après son divorce, David Werking, alors âgé de 38 ans, retourne vivre chez ses parents. Après s'être remis sur pieds, ce dernier prend la direction de la ville de Muncie, dans l'Etat de l'Indiana, et attend que ses parents lui livrent ses affaires. Problème : une douzaine de boites remplies de films pornographiques et de magazines pour adultes manquent à l'appel,
Dans un e-mail adressé à son fils, son père explique lui "avoir rendu un grand service" en s'en étant débarrassé. Furieux, Werking tente de leur expliquer qu'au-delà d'être de simples magazines et films pornographiques, il s'agit d'objets de collection. Le 23 août 2017, la police est appelée et amenée à se rendre au domicile familial pour un "incident". Le fils a été prié de quitter le domicile pour au moins trois jours, alors que ce dernier contactait sans arrêt ses parents pour tenter de récupérer ses biens.
Mais comme l'explique les parents de Werking, au moment de l'emménagement, ces derniers stipulaient que David n'avait pas le droit d'apporter de la pornographie sous leur toit, sous peine qu'elle soit détruite. Malheureusement, David aurait essayé de s'y rendre pour les récupérer après son déménagement, mais ses parents ne lui aurait pas permis d'entrer, prétextant que ses biens lui seraient envoyés.
25 000 dollars de biens détruits
Tous les biens de David n'ont pas été détruits, ses possessions les plus "extrêmes" ont été conservées par ses parents dans un coffre, ses parents estimaient qu'ils pourraient être considérés comme illégaux. Mais après expertise par le sheriff du Comté, aucune trace de pédopornographie n'y a été décelée. Face à la destruction de ses biens, David Werking a décidé de porter plainte.
Le juge Paul Maloney est allé en faveur du référé déposé par le fils, obligeant les deux parties d'inscrire sur papier les dommages infligés avant la mi-février. Accusés de "conversion" dans la langue de Shakespeare, Beth et Paul Werking sont coupables d'avoir "pris avec l'intention de passer outre le droit à la propriété personnelle du véritable propriétaire". "Nous avons demandé à la Court à ce que les dommages et intérêts soient triplés, ce que nous estimons juste au vu de la destruction de propriété" explique Miles Greengard, avocat de David Werking. "Il s'agissait d'une collection d'objets souvent irremplaçables". David Werking estime que les dommages avoisinent les 25 000 dollars.
Je reste néanmoins d'accord !
Chacun son hobby donc arrêtez de dire que cette homme est "perché" car vous ne connaissais pas l'univers des collections porno...
Par contre si quelqu'un faisait la collection de timbre, là j'suis d'accord pour dire qu'il est "timbré".
Au moins il aura gagné le fait d'être foutu à la porte.