Ils gagnent 1 million de dollars pour avoir piraté un iPhone

Zerodium, une société spécialisée dans la sécurité informatique, avait lancé un concours offrant 1 million de dollars à celui qui arriverait à pirater un iPhone à distance soit par le biais d’un SMS/MMS ou d’un lien Web et c’est chose faite puisqu’une équipe de 5 hackers est arrivée à craquer les diverses barrières de sécurité d’Apple. Rappelez-vous il y a quelque temps qu'il était déjà possible de faire planter un iPhone avec un petit SMS ou iMessage, donc il faut être méfiant de ce que l'on reçoit surtout de la part d'un étranger :

Une société qui collecte pour revendre

La particularité de cette entreprise de cyber sécurité est qu’elle n’informe pas les grandes firmes lorsqu’elle dispose d’une faille « Zero-Day », c'est ce qu’explique le fondateur de Zerodium, Chaouki Bekrar, lors d’une interview avec le site Wired.  En réalité, elle récolte ou propose des concours afin de pouvoir revendre ses failles de sécurité aux plus offrants. Néanmoins, n’ayez pas peur, celle-ci opère seulement aux États-Unis et ne revend pas ce genre d’informations à des régimes dictatoriaux, mais à des entreprises privées qui travaillent pour le compte de l’État ou en collaboration avec des agences de renseignement.

Au centre Chaouki Bekrar

Un chèque d’un million de dollars !

Beaucoup de spécialistes dans la sécurité ont tenté leur chance sans grand succès... Une équipe est arrivée partiellement à ses fins alors qu’une autre est arrivée à prendre le contrôle à distance du terminal, ce qui lui permet d’empocher la récompense.

Celle-ci a remporté un chèque d’un million de dollars à se partager lors du dernier concours de Zerodium en respectant les conditions qui étaient, rappelons-le, le piratage d’un iPhone à distance grâce à un SMS ou MMS, ou un lien Web qui pourrait permettre d’entrer dans le smartphone de la personne ciblée. La technique employée est un lien Web qui fonctionne comme un Jailbreak qui permet de prendre le contrôle de n’importe quel iPhone et d’installer des applications sans le consentement de la victime.