10 fins de films d'horreur qui ont traumatisé les enfants des années 80

Le cinéma d'horreur a connu un âge d'or dans les années 80. Avec la télévision et les vidéoclubs, les enfants qui ne pouvaient pas aller en salles ont eu accès à un nombre conséquent de films pour se faire peur. Certaines têtes blondes ont même fini traumatisé à cause de fins très choquantes. En voici 10 qui raviveront de mauvais souvenirs aux enfants des années 80 et en créeront pour le public d'aujourd'hui. 

#1 Psychose (1960)

Qui a dit que les vieux films ne pouvaient pas faire peur ? Psychose d'Alfred Hitchcock en est la preuve. Le réalisateur a révolutionné le genre en amenant l'horreur dans la vie de tous les jours avec un tueur inspiré d'Ed Gein sévissant dans son motel. Précurseur du slasher, Psychose est surtout connu pour sa fin qui en a choqué plus d'un. Alors que l'on pensait que le tueur était la mère de Norman Bates, on découvre que ce n'est pas le cas. L'assassin se révèle être le gérant du motel déguisé en sa génitrice. Bien que cela forme déjà un choc en soi, ce n'est pas la chose la plus terrifiante de cette conclusion. Le film se termine sur un regard caméra glaçant de Norman, le crâne de sa mère se superposant à son visage pour un effet des plus traumatisants.

#2 Les Oiseaux (1963)

Psychose n'est pas le seul film d'horreur d'Alfred Hitchcock, le réalisateur ayant retenté l'expérience 3 ans plus tard avec Les Oiseaux. Le pitch du film prête davantage à sourire avec cette invasion de volatiles, pourtant le long-métrage est effrayant. Le cinéaste ne va pas dans la demi-mesure en faisant des oiseaux une véritable menace pour les protagonistes. Cela prend même des proportions énormes lors des dernières minutes du film. Dans celles-ci, les héros sortent de la maison dans laquelle ils se cachaient pour fuir en voiture. Ce qui est terrifiant c'est que le paysage est rempli d'oiseaux. Si on a effectivement peur pour eux à ce moment précis, on a surtout peur pour leur avenir. Comme pour Les Dents de la mer, Les Oiseaux a dû en traumatiser plus d'un. 

#3 Massacre à la tronçonneuse (1974)

Massacre à la tronçonneuse est un des meilleurs films d'horreur de tous les temps, et pour cause, il est traumatisant. Se déroulant dans la chaleur du Texas, le film transpire la saleté et le sang alors qu'il n'est absolument pas gore. C'est la famille Sawyer, dont provient le fameux Leatherface, qui donne cette sensation. La séquence du diner est notamment représentative de cette ambiance extrêmement dérangeante. Sally, l'héroïne, en devient même folle comme en témoigne son rire final absolument effrayant. Comment ne pas l'être lorsque l'on fait face à une famille pareille.

#4 Carrie au bal du diable (1976)

Stephen King est le maître de l'horreur et ses livres ont souvent été adaptés au cinéma. Carrie au bal du diable a été le premier à l'être et a été un franc succès. La séquence du bal de promo y a beaucoup contribué car elle a marqué les mémoires. Même si moins impactante, les spectateurs se rappellent aussi de la fin choc du film. Dans cette dernière Sue, une des survivantes du massacre au lycée, rêve de déposer une gerbe de fleur sur la tombe de Carrie. C'est alors qu'en le faisant, la main de son amie sort de terre pour lui prendre le bras. La surprise, liée aux cris de la jeune femme, fait de cette fin une conclusion frissonnante. 

#5 Maniac (1980)

Durant les années 1970, New York était un véritable coupe-gorge. Maniac en est le témoin avec ce tueur arpentant les rues sales de la grande pomme pour scalper les femmes qu'il rencontre. Malgré cette plongée réaliste dans l'horreur, Maniac se conclut par une séquence cauchemardesque. Les femmes que Frank Zito a assassiné reviennent en fantôme pour arracher les membres du tueur dans des images très sanglantes.

#6 Vendredi 13 (1980)

Les fans de films d'horreur le savent : Jason Voorhees n'est pas le tueur du Vendredi 13. En revanche, ça ne veut pas dire qu'il n'apparaît pas dedans. Alors qu'Alice a survécu au massacre de Crystal Lake, elle se retrouve sur une barque au milieu du lac. C'est là qu'advient un des jumpscares les plus surprenants du cinéma avec le jeune Jason emportant la femme dans les eaux. Même si maintenant cette fin est très connue, pour l'époque cela a été un vrai choc.

#7 The Thing (1982)

The Thing de John Carpenter a été un flop lors de sa sortie. Le film a manqué de chance car il a fait face à E.T. de Steven Spielberg. Il n'empêche que ceux qui l'ont vu à l'époque ont vécu une expérience anxiogène. Être enfermé avec cette chose aussi horrible ne peut que créer des traumatismes, surtout qu'à la fin elle est toujours en vie. Le mystère a longtemps plané sur qui entre MacReady et Childs était la chose. Même si la vérité nous a été révélée il y a de cela quelques années, ce questionnement a travaillé les spectateurs d'il y a 40 ans et a dû leur faire passer de très mauvaises nuits.

#8 Massacre au camp d'été (1983)

Les années 80 sont la décennie du slasher. Il y en a eu une flopée, mais peu ont su tirer leur épingle du jeu. Massacre au camp d'été de Robert Hiltzik aurait pu tomber dans l'oubli, mais c'est sa fin qui l'a sauvé. 2 moniteurs du camp découvrent que le tueur est Angela Baker, mais ce qui est le plus terrifiant est la façon dans laquelle cela est révélé. On voit l'enfant nu, immobile, avec la bouche grande ouverte laissant sortir un son très dérangeant. Ce sont des images qu'on ne s'attend pas du tout à voir au vu du reste du film, et pourtant elles existent pour notre plus grand déplaisir.

#9 Les Griffes de la Nuit (1984)

Niveau jumpscare final marquant, Les Griffes de la Nuit de Wes Craven a son mot à dire. Comme Jason Voorhees dans Vendredi 13, Freddy Krueger lâche sa signature avant le générique de fin. Alors que l'on pensait que Nancy avait vaincu le croquemitaine, celui-ci attrape sa mère dans une séquence cauchemardesque.

#10 La Mouche (1986)

David Cronenberg est reconnu pour dégoûter les spectateurs, et avec La Mouche il fait honneur à cette réputation. Tout le long du film on voit le scientifique Seth Brundle se transformer peu à peu en mouche. La transformation se conclut à la fin dans une séquence à en s'arracher les yeux. La mouche est immonde et fait des actes répugnants. Malgré ça, on ressent tout de même une profonde tristesse pour Seth ce qui fait que cette fin est aussi traumatisante que tragique.

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