À ne pas manquer, 5 films japonais complètement cinglés !

Si la thématique du « gore punk incompréhensible » venait à être créée en cinématographie, nul doute que les cinq films japonais que nous vous présentons seraient couronnés d’un oscar. Des scènes tellement atypiques qu’on s’en demanderait presque si les scénarios n’ont pas été écrits après une perfusion d’opium. On ne pourra pas leur reprocher le manque d’imagination et d’originalité, on vous aura prévenus.

Zombie Ass: Toilet of the Dead

On vous prévient, il est dédié aux scatophiles. Une jolie écolière niponne veut perdre du poids, de la façon la plus déjantée qui soit en récupérant des vers solitaires au beau milieu d’une forêt glauque. Pour parvenir à ses fins et passer d’un « énorme » 36 à un léger 34, elle embarque avec elle ses amis qui ne cessent de passer leur temps à se soulager. Pendant leur trip, ils doivent faire face à des zombies dont le point fort sort par l’anus.  Dans la dernière étape avant de s’enfiler le ver Ténia, la protagoniste combat une ultime créature contre laquelle elle use de ses supers-flatulences qui lui permettent de s’envoler dans les airs à l’image d’un Sangoku, complétement irréel.

Le réalisateur Noboru Iguchi avait impressionné par sa première réalisation avec "Machine Girl", il a cette fois fait dans un hardcore au scénario incompréhensible avec ce film sorti en 2011.

Mutant Girls Squad

Comme dans Zombie Ass, c’est une lycéenne qui est mise à l’honneur dans Mutant Girls Squad. A ses 16 ans, elle découvre qu’elle appartient à une secte de mutants. La police d’élite tue ses parents et se met à sa recherche, des policiers avec une arme sur le nez, pratique mais pas discret. Revancharde, elle va exterminer chacun d’entre eux. Tout ça au milieu de démembrements, de cerveaux qui implosent sans oublier l’invention de la tronçanus, une tronçonneuse sortie d’un postérieur. Sortie en 2010, cette réalisation de Noboru Igushi – aussi réalisateur de Zombie Ass – est surréaliste avec un scénario gore complétement dénué de sens.

Funky Forest

Sorti en 2005, Funky Forest est un enchevêtrement de plusieurs petits sketchs alternant humour, romance et horreur, un cocktail auquel il suffit d’ajouter l’imagination débordante du réalisateur Katsuhito Ishii. Pour planter le décor, rien de tel que la scène du robinet magique. Un vieillard assis sur une chaise se fait presser les testicules, c’est alors que coule à flots du lait par les tétons de sa poitrine. S’en suit rapidement une jeune joueuse de badminton qui nous sort un bébé mutant par l’aisselle d’un de ses bras. Ne cherchez pas l’erreur, tout cela est normal.

Robo Geisha

Avant même de voir la bande annonce de ce film sortie en 2009, on comprend très vite que le folklore sera encore au rendez-vous. Et pour cause, c’est encore une fois Noboru Igushi qui en est le chef d’orchestre. Dans Robo Geisha, les filles sont recrutées pour devenir de parfaites machines de guerre, elles peuvent ainsi changer n’importe quelles parties de leur corps. On retrouve alors des combattantes capables de transformer leur corps en un véritable char d’assaut aussi rapide qu’une Formule 1 et capable de rouler à la verticale sur les façades des immeubles. On vous passe les détails sur les effets « très » spéciaux en tous genres qui sont volontairement – ou du moins on l’espère – ignobles.

964 Pinocchio

On conclut avec le réalisateur Shozin Fukui et son film de 1991 qui est une version très particulière du célèbre « Pinocchio ». Le protagoniste est un robot humanoïde sans souvenir, il avait été créé pour assouvir les besoins sexuels des femmes les plus riches. Abandonné dans Tokyo, il rencontre une amnésique. Ensemble, ils partent alors à la recherche de leur passé et leur identité, sans le savoir l’amnésique cache elle aussi un lourd et effroyable secret. S’en suit alors une série de scènes complètement abstraites avec des dialogues absurdes et une violence qui monte crescendo, à la limite du supportable. Si vous n'avez pas l'estomac bien accroché, épargnez-vous ce film.