Une étude parue dans Addiction Biology explique que les gamers accrochés à l'écran connaîtraient des modifications au sein du cerveau qui pourraient leur profiter.
Des réflexes aiguisés
L'expérience se passe en Corée du Sud où une étude concernant 200 adolescents (entre 10 et 19 ans) dont 106 définis comme "dépendants aux jeux-vidéos" a été réalisée. Le test se déroulait sous forme d'un IRM alors que les sujets ne réalisaient aucune fonction afin de mettre en valeur une éventuelle différence entre les zones cérébrales des deux catégories de joueurs. Et l'expérience fut vraisemblablement fructueuse puisque se distinguent une hyper-connectivité chez les gamers accros. En effet, certaines zones cérébrales réagissaient plus vite chez eux (l'audition ou la vision par exemple), un phénomène dû principalement aux réactions d'ennemis à l'écran. Une qualité qui peut s'avérer très utile IRL si quelqu'un a la bonne idée de vous balancer un objet en criant "Attrape !".
Un constat à nuancer
Mais si certaines zones ont tendance à être accrue, c'est au détriment d'autres : l'attention et le contrôle des pulsions semblent amoindris chez les gamers dépendants. En termes techniques, la coordination entre le cortex préfrontal dorso-latéral et la jonction temporo-pariétale est hautement accentuée. Mais rassurez-vous, si le terme semble être vulgaire, on retrouve ce défaut chez les schizophrènes, les trisomiques ou les autistes... Comme quoi, une fois n'est pas coutume, les médecins ne conseillent toujours pas les jeux vidéo à très haute dose.
Par jeanLucasec, il y a 8 ans :
Je retourne jouer du coup !
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