Disney : scandale, ce jeu ultra-populaire va disparaître
Malgré plus de 5 millions de joueurs et d'excellentes notes (4,8/5 sur l'App Store d'Apple), l'un des plus grands succès vidéoludiques de Disney va bientôt complètement fermer et ne sera plus du tout accessible aux joueurs, même à ceux ayant acheté du contenu ou réalisé des microtransactions. Au-delà de cette décision discutable concernant la fermeture de Disney Mirrorverse, se pose la problématique plus grave des fermetures et de la disparition pure et simple de trop nombreux jeux aujourd'hui.
Disney Mirrorverse, Une fermeture précipitée malgré le succès
Le jeu mobile Disney Mirrorverse, développé par Kabam et lancé en 2022, fermera définitivement ses portes le 16 décembre 2024.Bien que populaire et ayant bénéficié d'une large gamme de produits dérivés, ainsi que d'une esthétique ayant influencé des jeux comme le célèbre Lorcana, ce titre ne sera bientôt plus accessible aux joueurs. Cette décision a surpris beaucoup de fans, en raison du succès commercial du jeu et de l’engagement d'une communauté fidèle. Pourtant, la fermeture de jeux vidéo, même ceux qui ont connu une certaine popularité, est une pratique devenue de plus en plus courante dans l'industrie.
Disney Mirrorverse proposait une expérience unique, où les personnages emblématiques de Disney et Pixar étaient revisités dans un univers parallèle sombre et épique. Les joueurs pouvaient assembler des équipes de personnages "évolués", dotés de pouvoirs spéciaux, pour protéger le Mirrorverse d'une menace maléfique. Ce mélange d'action en temps réel et de stratégie avait séduit un large public.
Cependant, le 16 décembre 2024 marquera donc la fin de cette aventure. Dès à présent, le jeu a été retiré des boutiques d'applications et toutes les transactions in-app ont été désactivées. Pour les joueurs ayant déjà installé le jeu, il sera possible de continuer à y jouer jusqu'à la fermeture des serveurs en décembre, mais aucun nouveau joueur ne pourra découvrir cet univers.
Kabam a annoncé cette décision en évoquant la conclusion de l’arc narratif du jeu, déclarant : "Après d’innombrables aventures avec nos héros et méchants ré-imaginés, ce chapitre du Mirrorverse arrive à sa fin." Le studio a également remercié chaleureusement la communauté pour son soutien et son enthousiasme. Pourtant, ce départ prématuré soulève des questions sur la préservation des jeux vidéo, un sujet brûlant dans l’industrie.
Le scandale de la disparition des jeux
La fermeture de Disney Mirrorverse s'inscrit dans une tendance plus large, où de nombreux jeux vidéo, en particulier les jeux en ligne ou sur mobile, sont débranchés au bout de quelques années, souvent sans solution alternative pour les joueurs. Cette pratique suscite de vives réactions au sein de la communauté des joueurs. À titre d'exemple, une pétition européenne lancée en juillet 2023, intitulée "Arrêtez de détruire les jeux vidéo", a recueilli près de 360 000 signatures pour protester contre cette disparition prématurée de titres (et vous pouvez la trouver ici). Les signataires demandent aux éditeurs de ne pas désactiver complètement les jeux qu’ils ne veulent plus maintenir, mais de permettre aux joueurs de continuer à y accéder d'une manière ou d'une autre.
Cette pétition dénonce une situation où les jeux, vendus comme des biens, deviennent injouables dès que les serveurs sont fermés. Le cas de The Crew,2 un jeu de course d'Ubisoft retiré en avril 2024, en est un exemple frappant. Bien qu'il proposait un mode solo, la désactivation des serveurs a rendu l’ensemble du jeu inaccessible, même pour ceux qui l'avaient acheté.
Peut-on encore sauver les jeux vidéo
La fermeture de jeux comme Disney Mirrorverse ou The Crew soulève des questions sur la préservation des jeux vidéo en tant que partie intégrante du patrimoine culturel. Les joueurs, tout comme certains experts, estiment que ces titres devraient pouvoir continuer à exister, ne serait-ce que pour les fans ou pour l'archivage historique.Ainsi l’initiative "Stop destroying videogames".plaide pour que les joueurs aient la possibilité de créer leurs propres serveurs, ou tout au moins de pouvoir profiter des jeux qu'ils ont achetés. Du côté des éditeurs, la fermeture des serveurs est souvent justifiée par des raisons de coûts ou de sécurité des données des utilisateurs. Mais pour les joueurs, cela reflète clairement un manque de considération pour le rôle des jeux vidéo en tant que forme d'art et d'expression culturelle.
En attendant, le crépuscule approche pour Disney Mirrorverse, et avec lui s'éteint un autre chapitre de l'histoire du jeu vidéo. Pour les fans, la seule option qui reste est de savourer les derniers moments dans le Mirrorverse avant que cette dimension ne disparaisse à jamais.
C'est un souci connu avec le démat : lorsque tu payes pour ton jeu, si tu lis (personne ne le fait) le contrat, il s'agit plus d'un contrat de "location" ou de droit d'usage de la license. Ce qui fait que, si les servuers ne disposent plus du jeu, tu ne peux pas te retourner.
C'est le souci avec les jeux actuels, et même les médias en tout genre, comme les films/séries sur les plateforme de streaming : si tu veux conserver à vie ce que tu as acheté... Et bien... Il faut passer par des moyens illégaux...
Je dis juste ce qu'il en est... C'est clairement l'arnaque.
Puis bon... Vendre des jeux à 70 boules pour qu'ils ne nous appartiennent même pas... C'est du vol ^^
Donc bon... Autant dire que je paye mais que si les jeux viennent à disparaître, je ne me fais pas prier pour aller les DL. D'autre part, je les teste aussi de cette façon, bien souvent.
Par exemple, un achat par abonnement, dégressif suivant le temps de l'inscription de chacun.
Mais l'idéal serait une solution perenne avec la possibilité de jouer en local (DD ou serveur privé).
Le comble étant que, dans les 2 cas, les responsables en poste quand l'échec de leurs décisions se manifeste ne subiront aucune perte, souvent bien au contraire, tandis que ceux qui ont subit ces mêmes décisions seront encore plus accablés...
C'est écrit dans les CGU que personne ne lit jamais que le service peut être arrêté sans préavis si l'éditeur le veut.