Douze, l’homme qui dessine la friendzone avec couleurs et philosophie
"Moi aussi je vais créer mon Akira, mon Porco Rosso, mon Sangoku, et je vais leur faire vivre des aventures incroyables !" narre Douze pour résumer le début de son épopée. Mais confronté à la réalité d’un milieu hostile, le dessinateur s’est engagé sur le net, notamment sur Facebook où sa page a connu un succès tonitruant. Dans un style très coloré, très graphique, il conte en une planche ses petites histoires. Il explique que "les mecs font des dessins minimalistes, en général, sur le net", mais que sa priorité reste le dessin et non l’humour. Pourtant, il finit toujours par "raconter [ses] anecdotes comiques".
La friendzone, un sujet paradoxalement fructueux et des ambitions prononcées
"Ah les filles, mes mésaventures sentimentales" poursuit t-il avant d’expliquer que ses histoires sont tirées de sa propre vie, "ça me permet de me défouler et de me libérer de… aaargh (et là je prends un cachet)". Et quand on lui demande pourquoi une esthétique si colorée pour représenter les râteaux, Douze est plutôt rationnel : "Les couleurs vives représentent la vision de vue euh… le mec se met à philosopher alors qu’il raconte des anecdotes de loose avec les filles...".
Mais la friendzone n’est pas l’unique objectif de Douze qui s’est récemment mis à l’animation. Evidemment, il a d’autres anecdotes à raconter, pas forcément comiques. "Un jour, si j’ai assez de talent et de maturité, je dessinerai de longues histoires et des aventures fantastiques" explique t-il, tandis qu’il s’applique pour l’instant à respecter le format web et ses dessins plus simplistes.
L’exportation et les dilemmes
Récemment, Douze a tenté l’abordage à l’anglaise, en traduisant lui-même ses comics en anglais. "J’ai vu des gens traduire mes dessins à l’arrache sur le net, et ça parlait à quelques gens alors je me suis dis que je devrais le faire moi-même". Il souligne de plus l’un des problèmes majeurs des web-dessinateurs, à travers la traduction, mais pas seulement : le non-respect des droits d’auteur. "Le recyclage de dessins sur Internet, c’est le bordel", et c’est aussi un frein pour la conquête du succès.
Aujourd’hui, Douze, comme la majorité des web-dessinateurs, ne vit pas de ses dessins, mais conserve d’importants objectifs : l’animation, des aventures longues et, éventuellement, la création d’un blog pour faciliter le partage. Avec ses 91 000 fans sur Facebook, les projets semblent bien engagés.
https://twitter.com/dededouze
Vous partager souvent des images traduites en FR d'artiste Anglais, sur Facebook ou sur votre site (dans les compiles par exemple). La plus part je les connais grâce à Tumblr.
Celui-là par exemple
https://facebook.com/hitekfr/photos/…
Viens de cette auteur :
http://owlturd.com/
Pour avoir vu l'originel et leur coups gueule à propos de ce fléau (le manque de transparence pour les auteurs) je me pose sérieusement la question :
- Est-ce que vous demandez à l'artiste son droit ? Puis, si vous avez prit l'image d'un autre site, que celle de l'auteur, est-ce que le site à la permission de poster et de traduire son oeuvre ? Si non, vous faite du blanchissement d'oeuvre voler. Et je suis sûre, que ça c'est pas bien ! Voila, c'était tout ce que j'avais a dire :/
Je ne cautionne pas du tout le non respect des droits d'auteur, mais je peux comprendre pourquoi ces choses arrivent.
Owlturd fait partie des web comics les plus connus, autant en anglais qu'en français, en tout cas au niveau des geeks et des connaisseurs dans le domaine.
A ce moment, tout comme quand on partage un dessin de mickey ou un personnage de miyazaki (c'est un peu éxagéré comme comparaison j'avoue), on omet souvent l'auteurn, non pas pour voler son travail mais juste car son personnage est déjà reconnu.
C'est valable aussi pour les memes, les citations de films, etc.
Maintenant à savoir à partir de quel moment on considère quelquelqu'un est assez connu pour ne plus être cité, c'est une autre question.
Au moins là ils n'ont pas effacé la signature et le nom de son site dans l'image
Ok. :/