Elden Ring : le plus grand atout du jeu de From Software n'est pas son monde ouvert

Dernier rejeton de From Software, Elden Ring ne fait évidemment pas l'impasse à une difficulté très relevée. Une marque de fabrique du studio japonais. Néanmoins, à la différence des autres titres, son monde ouvert réduit quelque peu l'aspect punitif du jeu puisqu'il permet d'effectuer de multiples quêtes transversales, en cas de blocage du joueur, sur la trame principale. Mais une fonctionnalité en particulier apporte une autre dimension à ce Souls.

contourner la difficulté d'un titre via l'ajout de nouvelles fonctionnalités

Le débat épineux concernant l'abaissement ou non de la difficulté dans un jeu vidéo comme un juste-milieu pour une expérience utilisateur optimale est au cœur de la sphère vidéoludique depuis plusieurs années maintenant. Un débat largement alimenté au fil des sorties des jeux Dark Souls, Bloodborne, Demon's Souls ou encore Sekiro. Si certains jugent qu'abaisser la difficulté d'un jeu risque de dénaturer l'œuvre, d'autres sont davantage à la recherche d'une expérience fluide, dénuée d'éléments de frustration. Évidemment, tout est une question de point de vue, selon si l'on se place sur celui d'un joueur du dimanche, d'un gamer plus aguerri, d'un speedrunner, ou même d'un e-sportif.

Au milieu de cela, la gestion de la difficulté représente un véritable casse-tête pour les studios de développement. Il s'agit ainsi de trouver le juste équilibre. Sans doute qu'avec Elden Ring, From Software a marqué de sérieux points dans ce domaine. Son monde ouvert d'abord, permet tant aux joueurs les plus chevronnés de se casser les dents sur certaines quêtes et boss, qu'aux plus néophytes, d'aller s'étoffer aux quatre coins de la map en cas d'obstacle.

La verticalité : la bonne pioche

Outre son monde ouvert, d'autres fonctionnalités permettent d'atténuer ce sentiment de frustration. Au-delà des points de grâce disséminés un partout, parlons des statues de Marika, qui servent de points de sauvegarde supplémentaires, placées généralement avant un boss retors ou un nouveau lieu particulièrement exigeant. Mais c'est bien la verticalité qui représente l'un des aspects les plus salutaires pour les nouveaux venus.

Déjà au cœur de Sekiro, la verticalité permettait au joueur d'aborder les situations complexes de différentes manières, que ce soit à l'aide du grappin ou du double saut. Ce dernier était d'ailleurs essentiel dans l'affrontement de certains boss pour en venir à bout. Dans Elden Ring, le saut améliore à la fois l'exploration et le combat, tout en apportant une nouvelle dimension au gameplay. Que ce soit pour escalader des falaises, des ruines ou des bâtiments, ou pour atteindre des points à priori inatteignables afin de dénicher un loot légendaire.

Le saut permet de varier le gameplay, et d'affronter les situations selon plusieurs approches, comme la possibilité de s'infiltrer dans un lieu en sautant de toit en toit, ou de branche en branche. Aussi, et comme dans Sekiro, le saut apporte une nouvelle dimension lors des phases de combat puisqu'en plus d'ajouter une nouvelle façon d'esquiver une attaque, il peut, utilisé à bon escient, briser la position de vos adversaires et ainsi de les finir à l'aide de coups critiques.

Enfin, que ce soit à cheval ou à pied, le saut permet de rendre l'exploration plus jouissive. Certaines zones cachées ne sont ainsi accessibles qu'à travers l'utilisation du double saut. La possibilité de jumper représente un tel impact sur Elden Ring, qu'elle révolutionne donc l'exploration et le combat, au point d'ajouter une nouvelle dimension au gameplay. Nul doute qu'il fait désormais partie intégrante de l'identité de From Software.