La Reine des Neiges a bien failli avoir une toute autre fin...
La Reine des Neiges est aux années 2010 ce que Le Roi Lion a été pour les années 90 : LE Disney qui a marqué sa génération. Celui que tout le monde a vu et que tout le monde connaît. Il suffit de se balader à Disneyland pour remarquer que les costumes de Blanche-Neige, Cendrillon ou Belle se font rares, littéralement balayés par Elsa et Anna, les deux reine/princesse d'Arendelle.
Mais ce désormais mythique long-métrage de Disney aurait-il eu le même succès s'il avait eu la fin initialement prévue par les producteurs ? On vous laisse vous faire votre propre avis, car l'un d'eux, Peter Del Vecho s'est confié à Entertainment Weekly en révélant quel aurait été cette fin.
"Quand nous avons commencé, Anna et Elsa n'étaient pas soeurs. Elles n'étaient même pas de sang royal. Donc Anna n'était pas une princesse. Elsa s'était proclamée elle même Reine des Neiges, mais c'était une méchante, une vraie méchante, beaucoup plus fidèle au conte de Hans Christian Andersen. Nous avons commencé avec une innocente héroïne et une méchante, et cela se terminait dans une bataille épique impliquant des monstres de neige que Elsa avait créé pour en faire sa propre armée."
Le récit devait être lancé par une prophétie, selon laquelle un dirigeant au coeur de glace allait conduire le Royaume d'Arendelle à la destruction. Après cela, sont présentées Anna, la jeune héroïne au coeur pur et Elsa, la méchante Reine des Neiges. On apprend aussi qu'Elsa a été abandonnée par son mari à l'autel le jour du mariage et qu'elle a glacé son coeur afin de ne plus jamais aimer à nouveau. Elsa, comme le spectateur, sont alors persuadés que la personne de la prophétie est Elsa elle-même. Un peu avant le dénouement, Elsa attaque les autres personnages avec son armée de monstres de neige. Afin de neutraliser cette armée, Hans déclenche une énorme avalanche qui va engloutir tout le château ainsi que ceux qui s'y trouvent (gentils comme méchants). Anna réalise alors qu'Elsa est leur seule chance de s'en sortir et essaye de la convaincre d'utiliser ses pouvoirs pour sauver le royaume.
On apprend finalement que la prophétie du début ne concerne pas Elsa et Hans, qui, en sa qualité de sociopathe, est bien celui qui possède un coeur de glace. Le coeur d'Elsa dégèle et cette dernière se retrouve capable d'aimer à nouveau.
"Le problème avec cette version c'est qu'on avait une impression de déjà-vu" admet Del Vecho. "Ce n'était pas satisfaisant. Nous n'avions aucune empathie pour Elsa, on s'en fichait de ce qu'elle pouvait bien devenir, puisqu'elle avait passé tout le reste du film à être méchante".
C'est à ce moment-là que les producteurs Chris Buck et Jennifer Lee se sont posé les bonnes question : "Est-ce qu'Elsa doit vraiment être méchante ?... Et si Elsa et Anna étaient soeurs ? ".
"Faire d'elles des soeurs nous a conduit à l'idée qu'Elsa vivait dans la peur de ses pouvoirs. "Et si elle était effrayée par elle-même ? Effrayée de faire du mal à ceux qu'elle aime ?". A ce moment nous avions donc Anna qui n'est qu'amour et Elsa qui n'est que peur. Cela nous a permis de faire d'Elsa un personnage bien plus intéressant et sympathique. Bien loin du classique "méchant vs gentil", nous avons un duel "amour vs peur"".
L'équipe du film a même été jusqu'à interroger des employées ayant des soeurs afin de rendre le rapport entre Anna et Elsa le plus réaliste possible.
Faire devenir Elsa et Anna soeurs a permis de faire de leur amour le moteur du film. C'est à dire qu'elles n'avaient plus besoin d'être sauvées par le baiser du Prince Charmant (que ce soit Hans ou Kristoff). Une grande nouveauté qui a beaucoup plu.
En effet, ce qui fait toute la particularité de La Reine des Neiges sur les autres long-métrage de princesses Disney, c'est que l'amour princesse/prince (ou roturier !) ne passe qu'au second plan du récit, ce qui importe, c'est l'amour fraternel que se portent Elsa et Anna et qui va permettre à Elsa de sauver Anna. Le film aurait-il eu le même succès s'il avait été plus "classique" ? Peut-être, mais en réalité, on ne le saura jamais !
Exemple : "Elsa, comme le spectateur est alors persuadée que la personne de la prophétie est Elsa elle-même." Je ne sais pas s'il manque des mots ou la ponctuation, mais c'est vraiment une drôle de tournure.
-> "Elsa, comme le spectateur, est alors persuadée qu'elle est la personne dont parle la prophétie." Je trouve ça plus juste : on a pas l'impression qu'il manque un bout ou qu'Elsa est persuadée que c'est Elsa elle-même. Trop de Elsa. Bref. Je suis pointilleux, certes. Et chiant peut-être ? x)
Sinon j'ai apprécié l'article, même si je n'apprécie toujours pas ce film (ma petite soeur le regardait en boucle, le son à fond + surexposition partout). J'aurais bien voulu voir ce qu'Anna aurait fait du coup pendant ce temps-là si elle ne part pas à la poursuite de sa soeur.
C'était un de mes préférés gamin !
Ils ont raison de dire que l'histoire alternative sent le déjà vu, parce que c'est le cas. Mais en même temps elle est beaucoup plus sombre que l'histoire actuelle et ce n'est pas pour me déplaire !
Un mix entre les deux aurait été parfait je trouve, parce que La Reine Des Neiges et quand-même trop "bisounours" à mon gout !
Je n'ai vu ni le Roi Lion ni la Reine de Neige et ça ne me manque pas, désolé.