On savait que Game of Thrones avait marqué son époque mais de là à être responsable de l'attaque du Capitole à Washington... C'est en tout cas ce que vient d'expliquer Rudy Giuliani, l'ancien maire de la ville de New-York devenu l'avocat personnel de Donald Trump.
En effet, depuis les élections présidentielles américaines, le camp de Donald Trump estime s'être fait voler la victoire par les Démocrates. Les partisans et le président qui s'apprête à quitter la Maison Blanche affirment que les votes ont été truqués. Le 6 janvier dernier, alors que le Congrès américain se réunissait au Capitole pour certifier la victoire de Joe Biden par les grands électeurs, Donald Trump avait choisi de faire un discours à quelques pas du bâtiment devant ses partisans pour les encourager à marcher vers le Capitole en guise de protestation.
La faute de Tyrion Lannister ?
Lors de ce rassemblement, Rudy Giuliani avait pris la parole aux côtés de l'actuel locataire de la Maison Blanche et avait déclaré à la foule :
Si nous nous trompons, nous serons ridicules, mais si nous avons raison, beaucoup d'entre eux iront en prison. Réglons ça par un combat à mort.
Les termes de "combat à mort" avaient alors inquiétés. Que voulait-il bien vouloir dire ?
L'avocat de Trump a clarifié ses propos dans une récente interview à The Hill. Bien entendu, Giuliani parlait bien des fraudes que lui et son client, Trump, estiment être caractérisées. Dans cette interview, il précise qu'il ne voulait en aucun cas qu'une bataille violente et mortelle soit lancée. Selon lui, ses propos faisaient référence à Game of Thrones et plus précisément à Tyrion Lannister :
Je faisais référence au genre de combat qui a eu lieu pour Tyrion dans ce documentaire très célèbre sur l'Angleterre médiévale fictive.
Et de poursuivre :
Tyrion, un très petit homme est accusé de meurtre. Il n'a pas commis ce meurtre, mais il ne peut pas se défendre et il engage un champion pour ça.
Rudy Giuliani termine son explication et sa justification en précisant que ses propos n'ont "suscité aucune réaction violente de la part de la foule" et que les manifestants n'ont pas "bondi en disant 'enfermez-le, jetez-le en prison, qu'ils aillent en enfer".
Pour rappel, les pro-Trump présents lors de ce rassemblement ont tout de même envahis le Capitole et cet assaut a provoqué la mort de cinq personnes.
Par Beniben95
, il y a 2 ans via l'application Hitek :
Les excuses de la dernière chance, malheureusement pour cette administration ça ne passe plus.
Répondre à ce commentaire
7
1