Les fans de la première heure n'ont sûrement pas été très emballés par la sortie du film Ghost in the Shell il y a 2 semaines.
Enième adaptation américaine d'un manga à succès, le film oscille entre le bon et le passable. Il a également suscité certaines polémiques dont il se serait bien passé. Parmi elles, le choix de Scarlett Johansson comme actrice principale.
Cependant, beaucoup soulignent les qualités intrinsèques plus intéressantes que possède le film en lui-même. Ainsi, nous vous proposons de revenir sur les coulisses de certains faits, et de leur réalisation.
Une esthétique saisissante
Même si le film n'a pas suscité un réel engouement auprès des fans, beaucoup s'accordent sur un point important : l'esthétisme et les personnages au sein de l'oeuvre sont beaux, travaillés. Ils rappellent avec aisance l'univers Cyber-punk bien particulier qui caractérise fortement l'oeuvre de Masamune Shirow. Parmi eux : les robots-Geishas.
Les androïdes, véritable icônes de l'oeuvre originale de Masamune Shirow, ont beaucoup fait parler d'elles. L'auteur David.S.Cohen, au travers d'un Art-Book de grande qualité, propose de revenir sur l'univers esthétique bien particulier du film. Dessins, croquis, planches, rien n'est oublié.
C'est ainsi que l'on peut découvrir la beauté effrayante de ces chers femmes androïdes.
La combinaison de Scarlett
Dans l'oeuvre original, le major Motoko Kusanagi possède une combinaison lui permettant de devenir invisible. Cette combinaison en latex lui donnait une apparence, dans le manga, invisible. Dans le film, elle épouse les formes de l'actrice sans pour autant dévoiler la nudité.
Mais quelle est sa composition ? Tout simplement du silicone. Ce matériau, très malléable, donne un aspect très futuriste à la major, renforçant encore un peu plus l'univers Cyber-Punk que le film aborde.
La vidéo ci-dessous, en anglais, vous explique ainsi la création et la particularité de cette dernière. Un énorme travail donc, du plus bel effet sur l'actrice américaine.
Le même casting vocal
Au Japon, la tradition veut que les films sont diffusés selon deux voies différentes : avec sous-titrage et avec doublage. Ainsi, il est intéressant de souligner que les voix prêtés aux personnages du film sont les mêmes.... que l'adaptation animée ! Ainsi, Atsuko Tanaka retourne dans son costume du Major de la section 9 ! Akio Otsuka revient en tant que commandant Batou. C'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleurs confitures !
Un démarrage poussif
Pour l'heure, le film a réuni 77 620 de curieux dans les salles obscures. Un score poussif au regard des autres blockbusters. Mais cela reste honorable. Ces petits faits vous donneront peut-être envie de voir (ou de revoir) cette adaptation américaine.
Par waldenst, il y a 8 ans :
NOPE
Répondre à ce commentaire