House of Hammer : une victime supposée d'Armie Hammer s'en prend à HBO

Depuis le 2 septembre 2022, il est possible de découvrir House of Hammer, le docusérie porté sur l'acteur Armie Hammer et sa famille, disponible sur Discovery+ et HBO Max. Le projet revient sur les accusations portées en 2021 contre la star de Call Me By Your Name, poursuivi pour agressions sexuelles et cannibalisme. La série fait des révélations glaçantes sur les agissements d'Armie Hammer, mais aussi sur son père et de son grand-père. Les victimes présumées de la star se livrent la plupart du temps à visage découvert, alors qu'une autre femme s'en prend violemment à HBO après la sortie du documentaire, découvrez pourquoi.

House of Hammer, le récit d'une histoire glaçante

On pourrait croire à un scénario de film ou de série à suspense, mais l'histoire d'Armie Hammer appartient bel et bien à la réalité. HBO a sorti ce 2 septembre 2022 House of Hammer, un documentaire qui revient sur les accusations d'agressions sexuelles, de viol et de cannibalisme à l'encontre de la star de Call me By Your Name ou encore Gossip Girl et The Social Network. En janvier dernier, la vie de l'acteur bascula après qu'un compte Instagram anonyme appelé @HouseofEffie le présenta comme un détraqué sexuel porté sur le sado-masochisme et le… cannibalisme. Ce premier témoignage a incité une autre femme, Courtney Vucekovich, jolie femme d’affaires originaire de Dallas, à sortir de l'ombre et à raconter sa propre expérience traumatisante avec Armie Hammer. Après ça, c'est Julia Morrison qui s'exprima sur les agissements de l'acteur, incitant la police à ouvrir une enquête à son encontre.

Si depuis plusieurs mois, Armie Hammer se cache aux Caïmans et a été aperçu en train de travailler dans un hôtel, tous les mystères autour de son histoire n'ont pas encore été levés. HBO a décidé de consacrer un docusérie à son récit, sans oublier celle de sa famille. Dans ce documentaire, on peut entendre Julia Morrison lire les divers SMS explicites reçus par la star comme "Tu m’appartiens", "Je suis cannibale à 100 %" ou encore "Tu es ma petite esclave". Quant à Courtney Vucekovich, avec qui il roucoulait à la même période, elle avait pressenti la dangerosité de l'homme qu'elle fréquentait après avoir remarqué qu'il l'observait parfois en secret devant son immeuble à Dallas. Puis un jour, il a décidé de donner vie à ses fantasmes inavoués... "Il serra des cordes autour de mon cou, mes poignets, mes chevilles, derrière mon dos. J’avais des bleus, je ne pouvais absolument pas bouger… J’ai fermé les yeux jusqu’à ce que ça cesse" expliquait-elle.

Courtney a rompu avec ce dernier, qui a joué de ses charmes avec une autre femme, Paige Lorenze, un mannequin de 22 ans, qui passa par les mêmes étapes que celles connues par l'autre victime présumée : le grand numéro de charme, les compliments, les milliers de SMS, l’escapade romantique, le visionnage du film SM Secretary, puis les cordes. Sans oublier tous ces mots d’anthropophage qui feraient fuir n’importe quelle femme équilibrée : "Si tu étais dans un état végétatif, je te garderais, te nourrirais, te laverais et continuerais à te b***** ". "Il voulait que je me fasse enlever les côtes pour les manger", confesse Paige Lorenze.

Cette victime présumée accuse d'HBO d'avoir raconté son histoire sans son autorisation

House of Hammer s'intéresse ensuite à l'histoire d'Effie, qui affirme avoir été violée pendant plus de quatre heures par Armie Hammer en 2017. Si son témoignage est l'un des plus poignants, elle affirme pourtant au Los Angeles Times n'avoir jamais donné son accord pour apparaître dans la série ni pour qu'HBO raconte son histoire :

Il est extrêmement inapproprié d'exploiter une période aussi tragique et vulnérable dans la vie de nombreuses personnes, sans aucun égard pour notre processus de guérison et notre vie privée. La façon dont ils ont exploité mon traumatisme est dégoûtante. Quand je n'arrête pas de crier "non" et qu'ils continuent, disant qu'ils n'ont pas besoin de ma permission, ils me rappellent Armie.

Les showrunners d'House of Hammer, Elli Hakami et Julian P. Hobbs, se sont défendus en expliquant que même si Effie avait peut-être rejeté l'offre de participer à la série, la publication de ses allégations sur un forum public tel qu'Instagram leur avait permis d'utiliser des captures d'écran pour évoquer son histoire dans le documentaire.