Après Pokémon et MSN, l'une des choses qui a le plus bouleversé ma vie d'adolescent est mon passage de PES à FIFA. Je vous raconte tout.

L'apogée de PES
Deux loisirs ont principalement forgé ma jeunesse : les jeux-vidéos et le foot. Il semble donc évident que mon éducation a été corrompue au rythme des FIFA et PES. Si mes souvenirs sont exacts, le premier d'entre eux que j'ai obtenu fut PES 4. Une époque merveilleuse où il m'aura fallu pas moins de 3 mois avant de comprendre que l'Olympique de Marseille se masquait derrière l'équipe "Bouches-du-Rhône". Cela peut paraître absurde aujourd'hui, mais c'est justement dans cette absurdité que PES puisait ce que j'appréciais : un jeu d'arcade qui divergeait du foot simple. A l'époque, FIFA et PES se partageaient les parts de marché, et sur la génération Xbox/PS2 je dois bien avoué avoir choisi mon camp du côté de la licence de Konami.
Un passage à la Next Gen mal négocié
Puis sont arrivés la Xbox 360 et la PS3. Mon dernier PES en date sera celui de l'année 2009 qui disposait de la licence de la Ligue des Champions. Je me souviens avoir longuement hésité cette année-là entre les deux licences pour la première fois puisque le côté arcade de PES ne semblait plus à jour face aux licences de FIFA. Explications : jouer sur des autruches ou disputer des ligues entièrement fictives (outre l'UEFA Champions League) me tentait moins à une période où les graphismes et la réalité étaient mise en valeur. De son côté, FIFA a multiplié les modes de jeu, les licences et s'est appuyé sur les vrais atouts de sa génération. En quelques années, moi-même et l'ensemble du marché des jeux vidéo footballistiques se sont vus bouleversés par l'ampleur avec laquelle PES s'est fait marcher dessus.
PS4 et Xbox One confirment
Et depuis, plus aucune hésitation : chaque nouvelle saison FIFA est mon premier achat. Grâce à ses modes en ligne et carrière ultra aboutis, PES n'est, pour moi, plus au niveau. Pourtant ma critique n'est pas si subjective puisque je teste les deux jeux chaque année en espérant trouver un concurrent de poids à EA Sports. Et si les graphismes semblent être mis en avant, l'ergonomie et le réalisme plombent la maniabilité générale. Je suis alors bien loin du fan de la première heure de FIFA qui a toujours soutenu la licence, bien au contraire. Je suis un fan de PES, déçu par les nouveaux opus, qui a "retourné sa veste" pour profiter au maximum du meilleur du ballon rond sur consoles.
Par jeanLucasec, il y a 7 ans :
Tellement ça !
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