Souvent accusée de transphobie, l'écrivaine écossaise J.K. Rowling fait de nouveau parler d'elle, dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024.
J.K. Rowling : à nouveau dans la tourmente
Depuis plusieurs années, en dépit de la production de la nouvelle adaptation du cycle Harry Potter par la mythique chaîne câblée HBO, J.K. Rowling fait plus régulièrement parler d'elle pour les polémiques suscitées par ses tweets que pour son oeuvre romanesque. Souvent critiquée pour ses positions jugées transphobes, l'écrivaine a été pointée du doigt à de nombreuses reprises par des membres du casting des films Harry Potter, divisant profondément les Potterheads. Et la dernière polémique en date risque de ne pas arranger la situation...
En effet, l'écrivaine a réagi à la victoire de la boxeuse Imane Khelif sur son adversaire italienne Angela Carini en une poignée de secondes. Possédant un taux particulièrement élevé de testostérone (une hormone mâle) et accusée d'être "transgenre", la boxeuse algérienne de 25 ans a été autorisée par le Comité International Olympique (CIO) à concourir parmi les femmes de moins de 66 kg.
Suite à cette victoire éclair, de nombreuses voix se sont levées contre Imane Khelif et pour contester la décision du CIO. Parmi elles, la ministre italienne Giorgia Meloni, le candidat à la présidence américaine Donald Trump, Marguerite Stern - co-autrice du livre polémique Transmania -, le président de X Elon Musk ou encore J.K. Rowling. Sur X, l'écrivaine britannique a écrit :
Could any picture sum up our new men’s rights movement better? The smirk of a male who’s knows he’s protected by a misogynist sporting establishment enjoying the distress of a woman he’s just punched in the head, and whose life’s ambition he’s just shattered. #Paris2024 pic.twitter.com/Q5SbKiksXQ
August 1, 2024
Une image pourrait-elle mieux résumer notre nouveau mouvement pour les droits des hommes ? Le sourire narquois d'un homme qui se sait protégé par un établissement sportif misogyne appréciant la détresse d'une femme qu'il vient de frapper à la tête et dont il vient de briser l'ambition d'une vie. #Paris2024
Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir et d'être considéré comme "odieux". Certains internautes ont rappelé que l'Algérie étant un pays musulman, la transidentité n'y est pas reconnue ; il est donc difficile d'envisager que l'Algérie ait demandé à une personne transgenre de concourir sous ses couleurs. Par ailleurs, les archives de la jeune boxeuse de 25 ans semblent témoigner qu'elle est bien une femme. Notons enfin que le gouvernement algérien - ouvertement conservateur - a censuré certains passages de la Cérémonie d'Ouverture des J.O., avant d'apporter son soutien à sa ressortissante, face à la vague de haine qu'elle suscite.
Et vous, que pensez-vous de cette polémique ? N'hésitez pas à nous le dire dans l'espace commentaires.
Par Guts, il y a 2 mois :
Cette polémique est d'une stupidité sans nom putain... Les délires woke, c'est pas mon truc, mais est-ce qu'elle se rend compte cette abrutie qu'avec son tweet elle valide de fait les théories qu'elle dit combattre ?
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