Pourriez-vous refuser un salaire de 55 000 euros brut par an ? A priori c'est le cas des Anglais qui refusent catégoriquement de devenir chercheur de sexe de poussins. En regardant la vidéo ci-dessous, on comprend mieux pourquoi (AVERTISSEMEMNT : certaines images peuvent choquer) !
L'industrie de la volaille en Angleterre fait parler d'elle depuis le début du mois de mars. On apprend en effet dans le journal Times que ce secteur est en pénurie car personne ne veut devenir chercheur de sexe de poussins. Pourtant, le salaire est vraiment très intéressant. Un chercheur de sexe de poussins est rémunéré 40 000 livres sterling par an, soit 55 672 euros (4 639 euros brut par mois).
Un salaire qui donne réellement envie sur le papier, mais qui ne semble pas vraiment plaire à tout le monde. Comme l'explique Andrew Large, le Président de la Fédération de la volaille, il est impossible de recruter dans ce secteur à l'heure actuelle car l'offre n'est pas attrayante. En effet, si la formation peut déjà en freiner quelques-uns, le rythme est d'autant plus rébarbatif. Il ajoute que "beaucoup de personnes sont rebutées par la longueur de la formation, mais le problème est le travail en lui-même car regarder tous les jours pendant des heures des sexes de poussins n'est pas très attrayant".
Pour devenir chercheur de sexe de poussins, il faut suivre une longue formation qui dure tout de même trois ans. A la suite de ça, les chercheurs de sexe de poussins doivent suivre une cadence extrêmement rigoureuse, à savoir 1 000 poussins par heure. On se retrouve donc à différencier le sexe d'un poussin âgé de 1 jour en seulement trois secondes.
Plus sérieusement, il est certain que le destin des poussins mâles ne doit pas donner plus envie que ça pour devenir chercheur de sexe de poussins. En effet, comme les poussins mâles n'ont pas vraiment d'intérêt économique par rapport aux poussins femelles qui pondront des œufs plus tard, ces derniers sont broyés ou gazés et finissent à la poubelle. Comme le précise le site L214 éthique et animaux, il est plus économique, pour les éleveurs, de se débarrasser des poussins mâles.
Par Blint, il y a 9 ans :
Jamais!
Faut être fou pour vivre en Angleterre!
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