La police pourra arrêter votre voiture à distance

L'Union européenne serait semble-t-il en train de travailler sur une technologie qui permettrait aux policiers d'arrêter à distance tout véhicule. Il se pourrait que cette technologie soit installée de base sur toutes les voitures commercialisées dans la décennie à venir.

Quand on parle de technologie, on imagine souvent des inventions pour faciliter la vie quotidienne ou le travail de certains corps de métiers. C'est de nouveau le cas pour une profession en particulier : les policiers européens. En effet, d'après le site britannique The Telegraph, il semblerait que l'Union Européenne soit en train de mettre au point un système qui permettrait aux autorités policières de pouvoir faire ralentir et même stopper tous véhicules à moteur. Il s'agirait d'un "plan secret" s'incluant dans des démarches de collaboration des polices européennes. D'après des "documents confidentiels d'un comité d'officiers de police supérieurs de l'Union européenne", il s'agirait d'un système d'arrêt à distance dont serait équipée toutes les voitures commercialisées au sein de l'Union Européenne. Le déploiement de la technologie se ferait jusqu'à la fin des années 2010.

En termes de technologie, ce système permettrait de faire réduire l'apport de carburant dans le moteur de la voiture afin d'en faire diminuer la vitesse puis de couper le contact pour un arrêt total du véhicule. Le système pourrait être très utile aux autorités policières en cas de vol de voiture ou encore en cas de courses poursuites.

Bien qu'intéressant en termes d'efficacité pour les policiers européens, le système pose cependant de nombreuses interrogations : dangerosité d'un arrêt à distance pouvant provoquer des accidents, voire des décès ; utilisations abusives ; ou encore détournement de la technologie pouvant faciliter le vol de voiture ou les agressions. Toujours en développement et discutions par les autorités compétentes, le projet fait déjà énormément parler de lui. Même si le projet abouti en toute sécurité pour les usagers, les questions de protection de la vie privée vont être assez difficiles à résoudre.