Le Seigneur des Anneaux : voici qui est l'Elfe le plus puissant, et ce n'est pas Galadriel
Galadriel, Elrond ou encore Legolas font partie des Elfes les plus connus et puissants de tout Le Seigneur des Anneaux. Pourtant, J.R.R. Tolkien a décrit l'un de leurs aïeux comme étant un être bien plus complet, mais au destin tragique.
Ni Galadriel, ni Elrond
Tolkien a présenté dans son œuvre colossale qu'est Le Seigneur des Anneaux toute une galerie de personnages clés, qui ont profondément changé le cours de l'histoire. Sur pas moins de Trois Âges, dépeints dans trois ouvrages principaux, accompagnés de notes et appendices, on dénote une bonne vingtaine de personnages très puissants : Valar, Maiar, esprits du mal ainsi que quelques Elfes.
Étant la race la plus ancienne, créée par Eru Ilúvatar lors des Années des Arbres, les Elfes ont une histoire très riche, écrite par des personnages cultes. La plupart des spectateurs des films de Peter Jackson ou de la récente série Prime Video Les Anneaux de Pouvoir érigent leurs représentants tels que Galadriel ou Elrond comme les elfes les plus puissants. Pourtant, les fans les plus avertis de l'univers tolkiennien et fins connaisseurs du Silmarillon pencheront pour Fëanor, le Noldo au destin tragique.
Fëanor, l'Elfe le plus accompli de l'univers de Tolkien
La statue de Fëanor est visible sur la place principale d'Ost-in-Edhil dans Les Anneaux de Pouvoir, la cité des forgerons située en Eregion, assiégée par les Orques à la fin de la saison 2. Pour comprendre pourquoi le fils de Finwë est certainement l'Elfe le plus fort de sa race, il faut s'en référer à son parcours et à la façon dont Tolkien le décrit dans Le Silmarillon.
Dès les premiers instants de sa vie, on apprend qu'il épuisa tellement sa mère Míriel, que celle-ci préféra se retirer du monde des vivants. Une mise au monde trop éprouvante qui la conduisit à se retirer dans les cavernes de Mandos. Durant sa jeunesse, son intelligence fut telle qu'il mit au point un système d'écriture connu sous le nom de Tengwar, qui sera utilisé par les Noldor en Terre du Milieu jusqu'au Troisième Âge. On lui doit également un certain talent pour l'art oratoire, des capacités en artisanat, en linguistique. Mais c'est sans aucun doute pour ses talents de forgeron qu'il fut reconnu à travers les Âges. Après avoir conçu les Palantíri (les pierres de vision), il a créé en 1450 des Années des Arbres les fameux Silmarils, ces joyaux conservant la lumière des Arbres du Valinor censés repousser les êtres maléfiques.
« De tous les Ñoldor qui vinrent au monde, il eut l'esprit le plus fin et la main la plus habile. Dans sa jeunesse, perfectionnant l'œuvre de Rúmil, il inventa les lettres qui portent son nom et qu'employèrent ensuite les Eldar. Ce fut lui, le premier des Ñoldor qui découvrit comment fabriquer des gemmes plus grandes et plus brillantes que celles que l'on trouve dans la terre», rapporte Tolkien dans Le Silmarillion - Quenta Silmarillion - Chapitre VI : Fëanor et la libération de Melkor.
Les superlatifs relatés dans Le Silmarillion ne manquent pas. «Fëanor devint le plus puissant de tous [les Elfes et les Hommes], dans toutes les parties de son corps et de son esprit, en valeur, en endurance, en beauté, en intelligence, en habileté, en force et en subtilité, et une flamme brillante était en lui.»
Éclairé et brillant, Fëanor sait aussi se montrer très puissant, intrépide et doué au combat. Lorsque Morgoth vole les Silmarils à Valinor, Fëanor, empli de haine, jure de retrouver la trace du Seigneur du Mal et de reprendre possession des joyaux. Pour cela, il se met en quête de partir en Terre du Milieu en compagnie de ses fils et des Noldor, contre la volonté des Valar (qu'il blâme par ailleurs pour leur laxisme face aux actes de Morgoth).
L'Elfe emprunte alors un chemin très sombre fait de fautes impardonnables, duquel il ne reviendra pas. Pour se rendre en Terre du Milieu, il a besoin de navires. Mais il se heurte au refus d'autres Elfes, les Teleri, qu'il décide donc de massacrer afin de voler leurs biens. Cela fit de Fëanor un personnage méprisable, et de nombreux membres de sa famille, dont Galadriel, se retournèrent contre lui.
La descente aux enfers continue lorsque les Noldor affrontent les Orques sous une série de conflits connus sous le nom de Guerres du Beleriand jusqu'à une victoire inespérée face aux forces de Morgoth de laquelle se vanta l'Elfe déchu. «Il riait à haute voix en brandissant son épée, se réjouissant d'avoir défié la colère des Valar, afin de pouvoir voir l'heure de sa vengeance.» - Le Silmarillon».
Ses exploits au combat se poursuivirent lorsque lui et ses hommes affrontèrent les disciples de Morgoth, les terribles Balrogs menés par leur seigneur Gothmog.«Fëanor était encerclé, avec peu d'amis autour de lui. Il combattit longtemps, sans se décourager, bien qu'il fût enveloppé de feu et blessé de nombreuses blessures.» Une véritable prouesse, au regard de Gandalf le Gris Maiar et membre des Istari, qui périt face au Fléau de Durin dans les cavernes de la Moria. Comme les plus fervents aficionados de Tolkien le savent, Fëanor perdit la vie face à Gothmog, son corps tomba en cendres et fut emporté comme de la fumée.
Et pour aller plus loin, découvrez notre classement des 15 êtres les plus puissants de l'univers de Tolkien.
Huumm sceptique pour le moment ils sont surtout débile que puissant, Galadriel se fait balader comme un torchon par Adar puis Sauron.... un hobbit est plus malin....