Les plus mauvaises idées des studios pour nos films et séries TV préférés !
On parle souvent du manque d’originalité des studios hollywoodiens. Dans de nombreux cas, quand les studios ont entre leurs mains des projets de films ou de séries TV qui sont sûrs à 100% d’être encensés par la critique et adorés par les spectateurs, les producteurs forcent parfois les auteurs à intégrer des idées dans le scénario. Et très souvent, ce sont de très mauvaises idées, voire totalement absurdes. Heureusement que tous les réalisateurs et scénaristes ne les écoutent pas !
Stranger Things
Stranger Things est sans hésiter, l’un des plus gros succès de cet été ! Et il faut dire que la série de Netflix a tout pour plaire : de nombreuses références aux années 80, des clins d’œil aux films de Spielberg, une ambiance mystérieuse entourée de surnaturel et un excellent casting composé d’enfants acteurs géniaux ! Bref, le cocktail idéal ! Ce n’était pas l’avis des studios quand les frères Duffer ont proposé le projet. En effet, Hollywood pensait que le casting mélangeant enfants et adultes autour d’une inquiétante disparition dans un autre monde ferait fuir le public.
Du coup, les studios ont donné le choix aux créateurs : soit en faire un programme pour enfants ou tout simplement virer les enfants de la série. D’après eux, le programme avait déjà un personnage principal adulte, le shérif Hopper, qui aurait pu enquêter sur des phénomènes paranormaux dans chaque épisode. Finalement, les frères Duffer n’ont rien voulu changer de leur projet (tant mieux) et ont trouvé Netflix pour produire la série qui a cartonné et le tout, sans pub !
The Walking Dead
Vous imaginez The Walking Dead sans zombie et tourné comme une série policière ? C’est ce qu’on a failli avoir ! En effet, avant de débarquer sur AMC, la série a été proposée aux chaînes HBO et NBC. Gale Anne Hurd, productrice du programme s’est donc rendue dans les locaux de NBC pour présenter le premier jet du script et le moins que l’on puisse dire c’est que les dirigeants de la chaîne américaine n’ont pas vraiment compris l’idée de Kirkman.
Une fois la présentation faite en compagnie de Frank Darabont, le créateur de TWD et showrunner de la première saison, la chaîne a proposé de zapper les zombies et de créer une série où toutes les semaines, deux personnages devaient résoudre un crime lié aux mort-vivants. Imaginez la série sans zombie et uniquement avec deux flics…
On peut donc dire MERCI à AMC d’avoir sauvé le projet !
Une box pour les fans de zombies !
Afin de se réjouir à fond du retour de votre série préférée, Hitek vous propose sa box thématique du mois d'octobre centrée autour de l'univers de The Walking Dead et des zombies ! Pour la commander, c'est par ici !
Deadpool
Il faut savoir que Deadpool a fait un vrai parcours du combattant avant de se retrouver sur nos écrans de cinéma ! Ryan Reynolds doit faire face à la haine des fans du personnage depuis Wolverine. Pourtant, il reste très attaché au projet du film. Mais il est aussi très pessimiste comme on peut le voir avec la réponse qu’il donne à un journaliste en 2013 concernant le projet : "Ce film est vivant, puis mort. Puis il revient et est de nouveau lâché… C’est la pire relation avec un personnage que je n’ai jamais eue !".
Finalement, Deadpool se voit accorder le début du tournage après le succès viral de la séquence-test sur Internet. Mais la Fox demande aux scénaristes de revoir le script pour que le film ne soit pas classé rated R comme initialement prévu.
Ryan Reynolds et les scénaristes refusent et la Fox se résigne à sortir Deadpool classé rated R. Pour limiter la casse, puisqu’une partie du public composé d’ados ne pourrait pas voir le film, le studio réduit le budget. L’équipe a donc dû ajuster le manque d’argent tout en préservant l’action jugée nécessaire à l’histoire.
Et la Century Fox ne s’arrête pas là niveau mauvaise idée ! Elle décide de faire de Deadpool un film linéaire en supprimant les flashbacks. Heureusement que le studio a changé d’avis parce que sinon nous aurions eu le droit à un film où un mec apprend qu’il a un cancer, se fait torturer, traque sa petite amie et finit par faire des blagues de cul et se venge !
Gravity
Alfonso Cuaron avait sa vision bien précise pour Gravity ! Et il a dû faire face aux innombrables (mauvaises) idées de la part des dirigeants des studios pour changer son projet. S’il les avait écouté, nous aurions eu le droit à une histoire d’amour entre Sandra Bullock et le commandant de la mission, l’apparition d’un méchant sans aucune explication logique ou encore un missile qui explose !
Heureusement, Cuaron a tenu tête aux studios et a continué à faire son film comme il l’entendait. Résultat au bout du compte : 7 Oscars en 2014 !
Harry Potter
Au moment d'adapter l’une des plus grandes sagas littéraires au cinéma, J.K. Rowling a failli confier Harry Potter à Steven Spielberg. Et le moins que l’on puisse dire c’est que si ça avait été le cas, nous n’aurions pas eu les films que nous connaissons. En effet, Alan Horn qui était à la tête de la Warner Bros s’est confié sur les débuts du sorcier au cinéma dans le Los Angeles Times.
Il explique que le projet avait été proposé à Spielberg qui voulait en faire un film d’animation avec Haley Joel Osment (Sixième Sens) au casting. En lui proposant l’adaptation, le réalisateur et Dreamworks voulaient compiler tous les livres de la saga pour n’en faire qu’un seul film avec des effets visuels développés en partie par Pixar.
Finalement, Alan Horn imagine la réaction des fans d’Harry Potter et prend la décision de ne pas assembler les romans et que les films soient tournés en live-action avec de vrais acteurs ! On a eu chaud !
Rasta Rocket
En 1993, Disney décide de produire Rasta Rocket, l’histoire de l’équipe jamaïcaine de bobsleigh aux Jeux Olympiques. Qui dit Jamaïcains, dit accent jamaïcain ! Ça se tient. Deux des acteurs ont travaillé leur accent, l’un grâce à son travail dans la musique reggae, l’autre en écoutant parler son père pendant de longues heures. Ces deux acteurs sont choisis pour intégrer le casting sauf que Disney n’est pas forcément ravi de l’idée. En les écoutant, les producteurs demandent alors aux acteurs de ne pas forcer sur l’accent, voire de le perdre complétement.
Face au racisme flagrant de la part de Disney, les acteurs ont tout de même gardé l’accent jamaïcain tout en le rendant un peu moins prononcé.
Blade Runner
On ne compte plus le nombre de versions du film de Ridley Scott. En 1982, Blade Runner fait son apparition au cinéma. Il s’agit de la domestic cut : un montage de 116 minutes avec une happy ending (relative pour certains) et sa fameuse voix-off sur toute la durée du film. A l’origine du projet, Scott et Harrison Ford avaient demandé une rallonge au studio pour pouvoir tourner des scènes supplémentaires pour permettre aux spectateurs de mieux comprendre l’intrigue. Pour faire des économies, le studio refuse et opte pour une narration en voix-off.
En visionnant la version, le studio déteste la voix-off ! Ridley Scott est satisfait, et se réjouit de pouvoir tourner des nouvelles scènes. Tout le monde était unanime : la meilleure version était celle sans narration. Mais revirement de situation, le studio revient sur la voix-off et demande à l’acteur de poser sa voix. Harrison Ford le fait en étant contraint et irrité. Et forcément, vous devez vous en douter, ça affecte l’intrigue de la suite… En 2002, Ford reviendra sur cet épisode en expliquant qu’il n’a jamais voulu saboter son propre travail mais "la narration était mauvaise, de toute façon."
Retour Vers Le Futur
On savait qu’à l’origine, Marty McFly ne devait pas voyager dans le temps à bord de la célèbre DeLorean mais en rentrant dans un réfrigérateur. Mais saviez-vous que ce film culte ne devait pas porter ce titre ?
A l’occasion des 30 ans de la saga en 2015, un utilisateur de Reddit avait posté une lettre datée de 1984 envoyée par l’ancien président d’Universal à Steven Spielberg à propos du titre du film. Dans cette lettre de Sidney Sheinbert, datée du 17 octobre 1984, soit neuf mois avant la sortie du film aux USA, l’ex-président d’Universal s’adresse à Spielberg, Zemeckis et Bob Gale, le co-scénariste du film. Il insiste sur le fait que le projet devrait s’appeler Space Man from Pluton, soit L’Astronaute de Pluton, un titre plus "chaleureux, original et amusant" que Back to the Future. Selon lui, il estime que personne n’ira voir un film avec le mot "futur" dans le titre et il reproche que la production promette un "film de genre sur le voyage dans le temps". Sheinberg propose aussi de glisser "l’Astronaute de Pluton" dans les dialogues pour justifier le titre du film.
Il paraît que Steven Spielberg lui aurait répondu : "Merci pour la blague". Bref, on peut remercier Spielberg d’avoir tenu tête au studio car pas sûr qu’avec un tel titre, le film aurait eu le droit à deux autres épisodes et serait devenu une saga culte !