Netflix : cette comédie futuriste française très attendue se fait laminer par les internautes
Netflix nous régale toujours de créations originales en finançant des projets de cinéastes nationaux. Après avoir produit The Irishman de Martin Scorsese ou plus récemment la comédie satirique d'Adam McKay Don't Look Up, la plateforme de streaming a décidé de sortir le carnet de chèques pour un réalisateur français connu de tous afin de nous offrir une comédie futuriste.
Le retour de Jeunet
En effet, cela faisait neuf ans que Jean-Pierre Jeunet n'avait pas réalisé un film. Sa dernière production remonte à 2013 avec L'extravagant Voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, qui n'avait malheureusement pas marché au box-office. Un échec pour le cinéaste à qui l'on doit de grands films tels que Delicatessen en 1991, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain en 2001 ou encore Un long dimanche de fiançailles en 2004.
Pour son retour derrière la caméra, Jeunet a pu compter sur Netflix afin de produire sa comédie futuriste intitulée BigBug. Un long-métrage d'1h50 dans lequel des humains sont pris en otage par des robots.
Qu'est-ce que ça raconte ?
BigBug se déroule dans un futur assez proche. Nous sommes en 2045 et l'intelligence artificielle est présente partout dans la vie quotidienne. Alors que les résidents d'une maison d'un lotissement disposent de robots d'intérieur, une révolte d'androïdes éclate à l'extérieur. Alice, la propriétaire d'un pavillon, se retrouve enfermée chez elle, avec ses invités, par les robots d'intérieur qui décident de les confiner pour les protéger. Dès lors, c'est le début d'un très long confinement pour tout ce petit monde.
Côté casting, Jean-Pierre Jeunet met en scène Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, Isabelle Nanty et Dominique Pinon.
Le réalisateur a co-signé le scénario avec Guillaume Laurant. Il résume son film comme "un vaudeville avec des robots". Pour Jeunet, cette comédie rétro-futuriste n'a rien de pessimiste : "les robots et la technologie ne remplaceront jamais les humains car seuls ces dernier ont une âme".
Est-ce que ça vaut le coup de regarder ?
Malheureusement, même si un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours très attendu par les cinéphiles, BigBug restera certainement l'un des échecs du cinéaste français. Le Point compare la production à "un interminable épisode de Scènes de Ménages" et nos confrères du Parisien estime que c'est une déception.
Pour cause : des passages grotesques, une intrigue prévisible et des jeux d'acteurs surjoués dès les premières minutes du film. Le réalisateur n'a pas su trouver un rythme de croisière à sa production qu'il l'a inutilement étirée jusqu'à quasiment deux heures.
La morale de BigBug est clairement de critiquer notre dépendance à la technologie mais là encore, le message est trop caricatural. Il faut espérer que Jeunet se rattrapera sur ses prochains projets cinématographiques.
Avec une laideur visuelle inimaginable de la part de son créateur, #BigBug a de quoi faire passer "Spy Kids 3D" pour le film le plus austère de Haneke. Ce délire SF sur l'hyperdépendance à la technologie se vautre dans la caricature et la bêtise. Gros bug pour Jeunet, en effet. pic.twitter.com/4IMhqVe0ui
— Guillaume Gas (@GuillaumeGas) February 12, 2022
J’ai rarement vu un truc aussi laid et con que BigBug. Les fondus au noir quand il n’y a plus rien à raconter, les comédiens en roue libre, les effets spéciaux réalisés avec un Amiga, c’est déplorable de bout en bout.
— Le Nécronomicon qui dit non™ï¸ (@DrStrangeLOL) February 13, 2022
On ne peut qu'être consterné devant la nullité abyssale de #bigbug, caricature extrême du style Jeunet, que même un enfant en maternelle aurait su mieux peaufiner. L'humour y est débile, l'intrigue cousue de fil blanc.
— William (@WilliamCrl2) February 11, 2022
Une catastrophe, difficilement oubliable... pic.twitter.com/KPj5U513iq
#Bigbug avait le potentiel pour être un vaudeville absurde avec ses humains obsédés sexuels et ses technologies hors de contrôle.
— Alexandre Janowiak (@A_Janowiak) February 11, 2022
Et puis en fait ça ressemble à une sorte d'épisode special prime time SF de Nos chers voisins sur TF1.
C'est fade, ringard et souvent très gênant. pic.twitter.com/qLLOvT2CId
J’ai lancé Bigbug sur Netflix.
— Mx. Cordélia (@MxCordelia) February 13, 2022
C’est nul.
La résurrection de Jean-Pierre Jeunet via Netflix se solde par un enterrement définitif avec un vaudeville futuriste ringard, moche et jamais drôle même pas sauvé par ses acteurs. #BigBug porte bien son nom. pic.twitter.com/vLqaak513s
— Maxime (@MadMaxMusquin) February 12, 2022
J'ai passé une super journée... puis j'ai regardé #BigBug de JP Jeunet sur @NetflixFR pic.twitter.com/LwmB2q3EeD
— Charlotte Arrigoni (@Charrigoni) February 12, 2022
C’était interminable #BigBug.
— Léo F. (@Kubrick_Forever) February 11, 2022
Un instrument de torture hors du commun. pic.twitter.com/twUMe5ll1W
On va la faire courte : #BigBug de Jeunet sur @NetflixFR est raté. Mis à part les décors, rien ne va. Le pire allant tout de même aux projo lumière anneau dans les yeux des acteurs. J'aurai mieux fait de lire un bouquin. pic.twitter.com/NBYGQMAr4F
— XMiT from Hellsass (@XMiTfromHellsas) February 11, 2022
Si vous souhaitez découvrir BigBug, le film est disponible sur Netflix depuis le 11 février dernier.
Le film est exceptionnel dans son genre de runner parodique de A à Z, se faisant un plaisir de paraitre ouvertement faux.
Un vrai film exceptionnel si l'on sait l'apprécier avec du second degré.
Sinon il y a Marseille qui est très bien également.
Family Business, Lupin, ou encore l'original Johny by Johny
Les personnages surréalistes, l'ambiance cartoon interdit au moins de 18, l'humour no limite et les dialogues à la verve savoureuse (pour moi c'est l'héritage direct d'Audiard mais en mode 2021).
Une vrai perle qui est passée sous les radars.
L'esthétique m'a rappelé les Bots, qui ont suivis le Village dans les Nuages pour les vieux qui peuvent s'en souvenir.
Par contre je me demande si c'est pas en partie pompé sur un épisode de la série "love death and robots"
Vraiment ? Vous avez vu le film ou même le commentaire de Jeunet?
Le film parle du fait que les robots et intelligences artificielles n'arriveront jamais à être humains et surpasser l'homme. Il n'est pas du tout contre les nouvelles technologies.