On a vu Aquaman, on vous dit tout
Malgré l’échec de Justice League de Zack Snyder, le nouveau film du DC Extented Universe était très attendu. Avec à sa réalisation James Wan (grand habitué des blockbusters) et le charismatique Jason Momoa dans le rôle principal, Aquaman avait tout du blocbuster survitaminé. Mais est-il à la hauteur pour sauver le DCEU du naufrage ? On l’a vu, et on vous donne notre avis.
Avis sans spoil
On ne va pas y aller par quatre chemins, on passe un très bon moment devant Aquaman. Si l’histoire du film est on ne peut plus classique, et sans aucune réelle surprise, le récit est suffisamment dynamique pour que le spectateur venu en toutes connaissances de causes ne s’ennuie pas. Bien évidemment, si vous attendiez d’Aquaman qu’il soit au roi des Atlantes ce que The Dark Knight était à Batman, vous faites fausse route.
Une des plus grandes forces de ce blockbuster, ce sont ses effets spéciaux, très réussis. Visuellement, Aquaman est une vraie plaque. Du mouvement des cheveux dans l’eau très réaliste à la ville d’Atlantis, de la palette chromatique à la réalisation, tout est splendide. Là où Justice League de Snyder pêchait par des effets spéciaux parfois baveux, Aquaman est complètement maîtrisé.
Jason Momoa quant à lui fait du Jason Momoa : il est bourru et badass. Étant donné que le scénario est inspiré du run du New 52 de Geoff Johns, cela colle plutôt bien au personnage. Quand à Amber Heard, je l’ai également trouvée à l’aise dans son rôle. Un rôle très stéréotypé, c’est sûr (la compagne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds), mais je trouve que le rôle comme le jeu de l’actrice fonctionnent. Le couple Jason Momoa / Amber Heard est très dynamique, les acteurs sembles fusionnels.
Si l’humour est bien présent, il ne désamorce jamais les scènes dramatiques, comme cela avait pu être le cas dans Justice League ou dans certains films Marvel, tels que Thor : Ragnarok ou Avengers : Infinity War.
On reprochera néanmoins au film l’absence d’un antagoniste véritable. Alors que les deux pires ennemis d’Aquaman (Black Manta et Orm) ont été introduits dans ce premier volet, aucun des deux n’est véritablement satisfaisant, et paraît apte à porter sur ses épaules la suite des aventures du roi des Atlantes. Mais je développerai plus ce point dans la partie avec spoil.
Enfin, la musique ne m’a pas spécialement emballé (j’avoue porter beaucoup d’importance aux musiques de films). Si j’ai apprécié les différentes sonorités (musique épique, électro, etc), ce mélange hétéroclite a deux conséquences : tout d’abord, elle ne contribue pas à donner au film une entité sonore particulière, à tel point qu’aucun thème véritable ne semble se dégager ; ensuite, cette diversité sonore paraît parfois complètement artificielle, on passe d’une jolie musique de Rupert Gregson-Williams à It’s no Good du groupe de New Wave anglais Depeche Mode.
Critique avec spoil
Comme dit dans la partie précédente, on passe un très bon moment devant ce Aquaman. Tout d’abord, j’ai particulièrement apprécié la quête initiatique d’Arthur Curry. Dans sa dernière vidéo dédiée au film, Captain Popcorn a d’ailleurs mis en évidence les inspirations d’Aquaman, du roi caché (mythe arthurien) au héros entre deux mondes.
Néanmoins, je reprocherai au film la sous-exploitation de certains personnages, tels que Vulco (interprété par Willem Dafoe), pourtant essentiel dans les comics. De même, on aurait apprécié voir plus le Dr. Shin, méchant important dans la mythologie Aquaman.
Si esthétiquement Black Manta était très réussi (et très semblable au comics), j’ai trouvé le personnage assez fade. Même Orm, pourtant caricatural, m’a semblé plus convaincant. Néanmoins, on imagine que la collaboration entre le Dr. Shin et Black Manta explicitée dans la scène post-générique pourront rendre le personnage plus dangereux, néanmoins, son manque absolu de charisme me fait douter de ses capacités à devenir un méchant digne d’Aquaman.
Autre faiblesse du film, le message écologique (pourtant évoqué à deux ou trois reprises) est finalement complètement oublié. La pollution marine est une des causes de l’invasion imminente des Atlantes sur les Surfaciens, pourtant, à la fin, alors qu’aucune solution n’a été trouvée, tout rentre dans l’ordre. Les Surfaciens pourront continuer à polluer allègrement.
Mais ces défauts n’enlèvent rien au bon moment passé, et nous attendons une suite avec impatience.
Note
Jeu d'acteur : 7/10
Scénario : 6/10
Bande-son : 5/10
Réalisation : 7/10
Photographie : 9/10
Points positifs :
- Un scénario classique mais dynamique
- Jason Momoa et Amber Heard fusionnels
- Les effets spéciaux exceptionnels
Points négatifs :
- Des personnages secondaires sous-exploités
- Une bande-son parfois trop artificielle
- Le discours de fond (écologie, politique) très vite oublié
Connaissait pas ;)
Moi je vais le dire pour vous :
tout
Jason Momoa en balade chez les mérous ''.
Comme dit dans l'article Momoa fait du Momoa, jusqu'à etre habillé comme dans la vie reelle . Arthur Curry ne rencontre au final pas vraiment de difficulté pour devenir Aquaman le roi des atlantes, l'histoire est juste un chemin tout tracé à suivre sans embuches .
Points positifs il est vrai qu'il n'y a pas de temps morts, les scènes d'actions sont riches dans la mise en scène . Les effets speciaux sont nombreux le seul bemol restera le rajeunissement numerique .
ÉNORME point positif : Nicole Kidman a retrouvé des expressions faciales après des années passées à se botoxer !
Peut etre que DC comics va s'en inspirer pour la suite du DCEU, et que d'autres compagnies hollywoodiennes aussi.
Il ne s'agit pas seulement de masquer les rides comme on pourrait le penser, il faut d'autre ajouts, tels que rétrécir les oreilles, le nez, lisser le contour de la machoire, etc.. Pour Aquaman, ils ont opté (encore pour des raisons de coûts) pour une solution 2D, appliquée sur une image en 3D animée, ce qui explique ce petit "je ne sais quoi" qui nous fait penser que çà parait fake..
De plus, il s'agit d'une personne connue don't beaucoup connaissent son visage de jeune fille (le rajeunissement de papa Curry doit sembler plus naturel même si le même traitement a été fait).
De plus, on a pas vraiment eu le choix (si je dis on, c'est parce que je fais partie de l'équipe d'effets spéciaux ayant bossé sur le film), la scène des trench nous a posé tellement de problèmes que nous avis du déléguer à une succursale la production du rajeunissement numérique.
Bref, au pire des cas j'essaierai d'envoyer un petit article à Hitek dans le futur pour arrêter de vous ruiner les yeux avec des comms à rallonge
Et bien c'est formidable.
Donc pour l'handicapé du cerveau : film divertissant, sans plus, toi comprendre ?