Après avoir découvert que son fils s'est suicidé dans sa chambre, ce père de famille originaire de Bretagne a décidé de porter plainte contre l'État, WhatsApp et YouTube estimant que la mort de l'adolescent fait suite à la mise en application du Momo Challenge.
En effet, un père de famille français a découvert son fils Kendal âgé de 14 ans, pendu à la ceinture de son kimono dans sa chambre. Selon lui, l'adolescent aurait été victime du Momo Challenge. Ce "challenge" circule depuis plusieurs mois sur Internet et se propage via la messagerie instantanée WhatsApp. Ce jeu macabre consiste à exécuter des défis de plus en plus dangereux dictés par le personnages Momo qui les pousse à se suicider.
Plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui"
Selon le père de famille, Kendal était "bien inséré dans la vie et plein de projets" en aucun cas il ne se serait suicidé. Il en est sûr, son fils s'est donné la mort à la mi-octobre parce qu'il y a été poussé par le biais du Momo Challenge. C'est pourquoi une plainte a été déposée à la gendarmerie de La Guerche (en Bretagne) contre l'Etat, WhatsApp, YouTube et le site rencontre-ados.com pour "mise en danger de la vie d'autrui". Le père de l'adolescent estime que YouTube, WhatsApp et le site Internet en question ne protègent pas les jeunes. De plus, il affirme que l'Etat n'a pas suffisamment pris en compte les menaces et les dangers que peuvent représenter ces sites. Pour lui, Internet est partout, même en campagne et il regrette qu'on ne le sécurise pas.
Pour l'heure, aucune preuve n'existe pour expliquer que le suicide de Kendal est directement lié au Momo Challenge. La père de l'ado s'appuie sur le fait que son fils aurait effectué des recherches sur ce jeu ainsi que sur les différentes méthodes pour se suicider. De son côté, le procureur de la République de Rennes a expliqué qu'une enquête était en cours afin de déterminer les raisons de ce suicide et éventuellement requalifier cette affaire en "provocation au suicide sur des mineurs de 15 ans".
Par Savi, il y a 4 ans :
De pire en pire les réseaux sociaux ...
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